Il a retiré sa proposition de merde ce gentil directeur de la CNAM
La technique de Sarkozy est désormais connue. Il envoit un sous-fifre balancer une bombe et on attend les réactions. Levée de boucliers générale = hop, on retire le projet.
Pas (ou peu) de réaction = on fonce.
Pour autant, la branche assurance maladie est en déficit chronique de plusieurs milliards chaque année.
(
voir évolution depuis 1995). Et toutes les mesurettes prises ces dernières années ont eu autant d'effet que du mercurochrome sur une jambe de bois ©.
Par ailleurs, on est dans un système social qui attire les pauvres du monde entier et qui fait fuir nos riches.
Bref, notre système de santé, aussi formidable soit-il (je le pense pour en avoir bénéficier pour mon 1er enfant, né très grand préma) se trouve face à un problème de financement.
3 solutions :
- on diminue les dépenses.
- on augmente les recettes.
- on fait un mix des 2.
Pour les recettes, s'il suffit comme le prétend DB de taxer les stock-options pour retrouver l'équilibre de l'assurance maladie, je n'ai qu'une question à poser : qu'est-ce qu'on attend ?
Pour les dépenses, d'un strict point de vue financier, un cost killer va d'abord chercher à réduire ce qui coute le plus cher et qui revient de manière chronique. Sans chercher à défendre la proposition de ce monsieur, il ne faut pas diaboliser les choses non plus : il ne s'agit pas comme j'ai pu le lire ici ou ailleurs de laisser crever les malades de longue durée, mais de déplacer une partie du remboursement de la SS des médicaments de
confort vers les mutuelles.
Je ne suis pas d'accord pour autant avec cette proposition, ni avec l'idée de Gone de responsabilité des malades.
"Les socialistes, c'est comme Christophe Colomb, quand ils partent, ils ne savent pas où ils vont et, quand ils arrivent, ils ne savent pas où ils sont" © Winston Churchill
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Critères pour choisir un sport : si tu es grand, tu peux faire basketeur; si tu es costaud, tu peux faire rugbyman; si tu es con, tu peux faire footballeur.