Sauf que Daf a utilisé cet argument pour se faire passer pour la victime de l'histoire et tenter de sortir par la grande porte, sachant qu'il se barrait par le soupirail.+1.Malgré tout, si Henry va à Dijon, c'est avant tout à Sami qu'il faudra en vouloir. C'est lui qui est chargé de défendre les intérêts du club.
SL, s'il assume ce qu'il a dit concernant Daf, doit mettre son veto, quitte à aller au clash avec Henry.
A contrario, si Daf estime qu'Henry est le candidat idéal pour combler une lacune dijonnaise, il fait ce qu'il doit faire pour le bien de son nouveau club. Et il n'y a absolument rien à y redire.
Imagine la réaction de l'employeur à qui Daf sortirait quelque chose comme : "bon, j'ai identifié un manque criant. Il y aurait bien un joueur qui permettrait de résoudre ce souci et qui accepterait le challenge. Malheureusement, je ne peux pas faire ça à mon ancien club, donc je vais continuer à prospecter quitte à ne jamais trouver d'équivalent".
Je n'ai pas de nom en tête mais nul doute que des entraîneurs sochaliens ont agi de même par le passé et c'est de bonne guerre, même si ça fait mal au fion sur le coup.
@JL
Tu vas me rétorquer qu'à ce moment-là il ne fallait pas qu'il claironne son amour du FCSM et sa fidélité au club.
Et là, j'en reviens à ce que je disais hier concernant Weissbeck et les discours "club de cœur" qui, comme les promesses, n'engagent au final que ceux qui les croient.
Je veux bien, par ailleurs, entendre un certain désenchantement face à l'époque et aux mentalités de nos contemporains, mais on n'est pas obligé d'admettre comme une fatalité l'abandon absolu de quelques valeurs, et d'être obligé de composer avec.
Je suis sans doute un romantique, mais je considère que les mots, la parole que l'on donne, les sentiments que l'on exprime, peuvent encore avoir un sens et une importance. Et qu'il m'est légitime, en tout cas, de leur accorder de l'importance lorsque cela touche à quelqu'un ou quelque chose qui m'est cher.
Je ne dirai pas, j'en suis désolé, "ok, vas-y, chie sur mon club tranquille, de toute façon, on est dans un monde de connards". Je ne m'y résoudrai pas. Je continuerai, quand bien même serais-je le dernier, à avoir une certaine exigence envers quiconque endossera le maillot sochalien.
Tout ceci, en n'oubliant pas le premier point : Daf a instrumentalisé son attachement au club, et alors qu'il y a passé 20 ans, pas 3, ce qui le distingue d'un Weissbeck.
Sur le fond du propos, bien sûr, tu as raison, il est parfaitement logique qu'un coach garde un œil sur les joueurs qu'il a précédemment entraînés et qu'il apprécie. Ce n'est même pas un reproche que je peux décemment lui formuler.
Et aujourd'hui, il a fait un choix, et son attention doit être portée à 100% sur le DFCO, parce que c'est son employeur et que c'est cette équipe qu'il doit porter le plus haut possible.
Néanmoins, et je ne répéterai pas le passif, il est parti très inélégamment du FCSM et il sait pertinemment qu'il y a laissé un champ de ruines. Je trouve, dès lors, assez inélégant, dans sa position à cet instant T, d'y revenir en vautour pour se servir dans le charnier.
Il y a d'autres latéraux droit dans le monde, il peut attendre quelques temps avant de venir renifler Valentin Henry, sauf à vouloir sciemment abattre la bête qu'il a lui-même blessée, et s'en gausser dans la presse.
Mais je n'ai sans nul doute pas les mêmes valeurs qu'Omar Daf.