Ou n'ont-ils tout simplement plus les cannes pour le faire?
Précisément la réponse qui ne répond pas à mon interrogation.
Quand tu termines 6eme d'une étape telle que celle-ci (3eme si on ne compte les échappés, dans le même temps que le 2eme), tu n'as peut-être pas "les cannes" pour suivre le 1er, mais tu n'es pas non plus à l'agonie non plus, a fortiori au moment de prendre le départ.
C'est tout mon sujet. Pourquoi ne pas tenter de renverser le destin en début d'étape, entouré de ton équipe, plutôt que de te contenter de suivre au train à la fin ? Quitte à dégringoler au classement.
L'argument "des cannes" ne me va pas, parce que quand bien même il les aurait eu, il n'aurait rien fait de plus, j'en mets ma main à couper. Celui qui voudrait que le coureur soit contraint par des intérêts qui le dépassent, davantage. Mais c'est d'une tristesse absolue.
La postérité retient les courageux, les combattants, les vaillants, les losers magnifiques, pas les épiciers.
Que dirait la légende si un Vingegaard s'était echiné lui-même, avec son équipe, à exploser la course dès les premières pentes de Vars, quitte à finir à 4 minutes à l'arrivée ? Qu'il aura gagné les cœurs de tout le monde. Là, il aura gagné quelques euros qui, je le pense, ne changeront pas la destinée de Visma, et aura fait chié tout le monde.