Et c'est pareil pour la série, tu alternes scènes d'actions, ultra violence et vie quotidienne, etc. En fait comme le dit TOT il faut vouloir s'immiscer dans la vie de ces gens-là. PAL, tu n'as pas du tout dû aimer les Soprano ? Mon arrière grand-père et mon grand père ont vécu toute leur vie dans un village des montagnes d'Emilie Romagne, pourtant dans le Nord, gangrené par la mafia calabraise, je te raconte pas tout ce qu'ils ont pu nous raconter : la vie des gens et des commerces régie par des ploucs analphabètes, sans la violence des grandes villes comme Naples ou Bari, comme en Sicile ou en Sardaigne, mais par des mecs avec une vie a priori normale. C'est pour ça que cette vie "normale" peut paraître chiante. On est loin de la mafia de Chicago d'Al Capone, de celle de Las Vegas, ou des 5 familles de New York. Aux States, tout est toujours démultiplié. C'est là où les Soprano ont fait fort, en se démarquant de Scarface par exemple.
Je ne conteste point. D'autant que je n'ai jamais regardé les Sopranos (et ce bien que s'y illustre le grand Steve Van Zandt, E street boy pour l'éternité). J'avais par contre bien aimé Romanzo criminale (film et série).
Après, les goûts et les couleurs...
Tiens par exemple, autant je me délecte à chaque rediffusion du Parrain et ses suites, autant je déteste Scarface (Giorgio Moroder y étant ceci dit pour beaucoup).