Pointage sur l'actu'
#6061 Invité_David besançon_*
Posté 18 septembre 2007 - 19:48
#6062
Posté 18 septembre 2007 - 20:19
#6063
Posté 18 septembre 2007 - 21:21
Oui, mais avec un coté plus hardi.
Source des données : Insee
(Mis à jour le 20 septembre 2008)
#6064
Posté 24 septembre 2007 - 10:11
#6065
Posté 24 septembre 2007 - 10:31
#6066
Posté 24 septembre 2007 - 11:30
Il s'est cassé en Marceau.
Attention ! Ces posts peuvent choquer un jaune public.
#6067
Posté 24 septembre 2007 - 13:23
#6068
Posté 25 septembre 2007 - 13:23
#6069
Posté 25 septembre 2007 - 13:27
#6070
Posté 25 septembre 2007 - 16:00
son père a bien fait de se taire.
Attention ! Ces posts peuvent choquer un jaune public.
#6071
Posté 25 septembre 2007 - 16:38
Pour le remplacer, le fameux mime Howlett a déjà fait des essais concluants. Tout n'est pas tout noir donc.
Source des données : Insee
(Mis à jour le 20 septembre 2008)
#6072
Posté 25 septembre 2007 - 16:45
Sinon, rien ne vaut 10 mn de mime avec papy.
#6073
Posté 25 septembre 2007 - 17:13
Source des données : Insee
(Mis à jour le 20 septembre 2008)
#6074
Posté 25 septembre 2007 - 19:55
Une croix gammée « gravée » sur l'étudiante
Une étudiante toulousaine âgée d'une vingtaine d'années a été victime d'une agression révoltante vendredi soir, en plein centre ville, une agression qui révèle au grand jour la résurgence dans la Ville rose d'une mouvance d'extrême droite violente. Militante au sein du syndicat étudiant AGET (Association générale des étudiants de Toulouse), un syndicat classé à l'extrême gauche et bien implanté à l'université du Mirail, cette jeune femme a été assaillie par deux inconnus qui lui ont gravé au cutter une croix gammée sur une épaule. L'agression s'est produite en soirée, rue du Languedoc, alors que la jeune femme marchait dans la rue. La victime a porté plainte le lendemain auprès des services de police.GUERRE DES EXTRÊMES
S'agit-il d'une rencontre fortuite ou d'une attaque programmée et organisée ? Les deux individus savaient en tout cas à qui ils s'en prenaient. L'AGET est fortement engagée dans les diverses luttes étudiantes sur la base de valeurs affirmées. La militante agressée a-t-elle été repérée lors d'une action ou d'une manifestation ? Même si elle s'avère un jour improvisé, cette agression n'est pas le fruit du hasard car elle n'est malheureusement pas un fait isolé. Depuis environ deux ans, la Ville rose connaît une succession d'incidents dont la gravité n'a fait qu'aller crescendo. Porte-parole de l'AGET, Basile l'a bien constaté : « Ça s'était d'abord calmé pendant quelques années, mais depuis quelque temps il y a une recrudescence. »
Le responsable étudiant évoque même un précédent, identique à l'agression de vendredi, survenu, selon lui, « il y a un an ou un an et demi », un fait resté inconnu de la police.
Très récemment, un événement passé relativement inaperçu a fait cependant le tour des milieux d'extrême gauche. Il y a une quinzaine de jours, à l'occasion d'un concert donné dans le quartier Arnaud-Bernard, une dizaine d'individus ont fait une descente dans le bar musical l'Autan, sur les boulevards, où anars et sympathisants d'extrême gauche se réunissaient. Une opération commando révélatrice d'une volonté d'en découdre mais aussi de relancer une guerre des extrêmes, comme d'autres en ont déjà connu en des temps plus politisés.
Autre exemple d'un sérieux accrochage qui remonte au printemps, à la nuit de la fête de la musique exactement : deux « red skins », dont un membre de l'AGET déjà, avaient été sérieusement passés à tabac par des éléments d'extrême droite.
Et lors des grandes manifestations anti-CPE de l'an dernier, les leaders étudiants avaient aussi constaté quelques agressions de militants. « Difficile de distinguer le côté politique du côté bagarre. Mais là, à chaque fois, ce sont des militants qui sont visés », observe Basile, inquiet pour l'avenir.
Jean-Noël Gros
La résurgence du hooliganisme
Les différents précédents, qui sont loin d'être tous signalés à la police, sont tous concomitants d'un phénomène déjà évoqué dans nos pages et qui est la matrice de ce retour de l'extrême droite : la résurgence d'un groupe de hooligans autour du TFC. Pour l'instant limité à quelques têtes brûlées, ce phénomène a jusqu'à présent épargné les travées du stadium. En revanche, en marge des matches, des « fights » (rencontres organisées avec des supporters adverses) ont déjà été organisés.
#6075
Posté 25 septembre 2007 - 20:26
#6076
Posté 25 septembre 2007 - 22:05
Oh! Ma soeur s'y marie dans 2 semaines...
#6077
Posté 25 septembre 2007 - 23:02
#6078 Invité_David besançon_*
Posté 26 septembre 2007 - 19:12
#6079
Posté 27 septembre 2007 - 07:39
Il parlait aussi du "fichage" pour un "suivi" de chaque étranger qui était également prévu!
#6080
Posté 27 septembre 2007 - 13:45
#6081
Posté 27 septembre 2007 - 14:01
Ah bon le week-end va commencer directement le samedi à midi ?
Attention ! Ces posts peuvent choquer un jaune public.
#6082
Posté 30 septembre 2007 - 09:21
Une nouvelle utopie est en marche sur le tracé du TGV Rhin-Rhône : de Mulhouse à Dijon, neuf villes constituent un réseau de coopération et espèrent devenir une métropole à l’échelle européenne.
« Ce n’est pas juste une structure supplémentaire, mais une fabrique de projets, une stratégie d’alliance pour constituer une masse critique », a souligné Jean-Louis Fousseret, président de la métropole Rhin-Rhône, qui a tenu ses premières assises vendredi à Mulhouse, réunissant 500 élus et acteurs de la coopération.
Un grand jour pour le maire de Besançon, qui se trouve au centre d’un territoire commun à créer, qui s’est donné un nom sonnant bien, mais qui ne correspond pas à la réalité. Cette métropole Rhin-Rhône, qui ne s’étend que jusqu’à la Saône, n’est, pour l’heure, qu’un réseau de coopération regroupant sept villes moyennes et petites d’Alsace, de Franche-Comté et de Bourgogne (Mulhouse, Belfort, Montbéliard, Besançon, Dijon, Chalon, Montceau-Le Creusot) ainsi que deux villes suisses (Bâle, la seule vraie métropole, et Neuchâtel).
Une « banane » de 300 km de long (voir infographie) qui s’articule sur le tracé du TGV Est et de l’A-36. Ces agglomérations, comptant au total près de 2 millions d’habitants, veulent renforcer leur coopération pour éviter de rester un « corridor », une simple zone de transit entre deux grandes métropoles européennes comme Lyon et Francfort.
« Nous devons anticiper et accompagner les mutations économiques vers l’excellence », a expliqué Jean-Marie Bockel, maire de Mulhouse et secrétaire d’État à la Coopération et à la Francophonie, qui a réussi à « faire bouger les lignes » pour arriver à une « vision commune », mais reconnaît que « ce n’est pas gagné d’avance ».
Tout le monde semble d’accord sur un point que Jean-Pierre Chevènement, président de la Communauté d’agglomération belfortaine, a pointé sans ambages : ce réseau a pour principal objectif de forcer l’achèvement du TGV Rhin-Rhône, dont la première tranche (une ligne à grande vitesse de 190 km) doit être terminée en 2011. Mais il faudra attendre la mise en service (à l’horizon 2020 ?) de la 2e tranche de 36 km entre Petit-Croix et Mulhouse, dont le financement (600 millions d’euros) est loin d’être assuré, pour aboutir à un changement de dimension.
Quand la colonne vertébrale sera complète, Mulhouse ne sera plus qu’à 30 minutes de Besançon et à 1 h 10 de Dijon. Une courte « distance » qui pourrait favoriser l’émergence d’une identité métropolitaine.
Ce réseau sera également un « levier » pour réaliser, enfin, le raccordement ferroviaire de l’EuroAirport qui -quand il sera accessible en moins d’une heure de Besançon- pourra devenir l’aéroport international de la Franche-Comté. Bâle s’associe à ce réseau pour en devenir la porte d’entrée ou de sortie tout en poursuivant un autre rêve (voir ci-dessous).
Le contexte.- Pour favoriser un rayonnement européen des métropoles françaises, un appel à coopération métropolitain a été lancé en juin 2004 par le secrétaire d’État à l’Aménagement du territoire. 15 candidatures ont été retenues en 2005. L’ambition est de les conforter dans leur rôle de moteur des économies régionales.
Les projets.- Dans sa charte, la métropole Rhin-Rhône annonce vouloir réaliser l’ensemble du projet de ligne de grande vitesse, renforcer les pôles de compétitivité, développer des activités financières essentielles au développement, développer des formations de 3ecycles universitaires et des niches porteuses.
Il a beaucoup été question de « visibilité » des territoires à l’échelle européenne, lors des premières assises de la métropole Rhin-Rhône à Mulhouse. Compte tenu de son poids économique et démographique, ce réseau métropolitain ne peut espérer qu’une place en troisième division européenne. La ligue des champions, pour utiliser le langage du football, reste réservée aux 20 agglomérations les plus puissantes (dont Londres, Paris, Francfort, Barcelone, Bruxelles, Amsterdam, Madrid, Berlin, Munich).
Mulhouse peut jouer en deuxième division, mais dans une autre configuration : au sein de la métropole du Rhin-Supérieur qui deviendra, en janvier prochain, la nouvelle appellation de la conférence franco-germanique-suisse du Rhin supérieur.
La plus ancienne des grandes structures de coopération regroupe 5,8 millions de Français, Allemands et Suisses, soit une population et un PIB (produit intérieur brut) proche de celui du Danemark ou de la Finlande.
Ce bassin de vie et d’emploi rhénan, dont le territoire est cohérent, pourrait devenir une des premières régions européennes transfrontalières, le jour, sans doute encore lointain, où l’on arrivera à gommer les frontières administratives pour dessiner de nouveaux espaces européens.
Le rêve bâlois
Composante de cette métropole du Rhin supérieur, Bâle se sent assez grande et forte, grâce à ses géants de la pharmacie et la puissance des banques, pour se mettre à rêver et vouloir jouer seule dans la cour des grands.
À l’horizon 2020 sous l’appellation Metrobasel, une métropole d’un million d’habitants s’étendant jusqu’à Mulhouse et Fribourg. Une piste à suivre ?
Source : LePays
#6084
Posté 03 octobre 2007 - 14:43
#6085
Posté 04 octobre 2007 - 17:01
Mon-dia-lisation allez allez, allez allez allez. Mon-dia-lisation allez allez, allez allez allez etc ...
Un petit champs de soutien au patron de Michelin qui a en ont bien besoins dans ces moments de concurrence feroce.
Ce choix est minable, puisque michelin n'est pas en difficulté, ce n'est donc pas un choix de survie, mais bien un choix de gain.
#6086
Posté 05 octobre 2007 - 20:06
"En adoptant aux petites heures de vendredi le projet de loi Hortefeux sur la maîtrise de l'immigration, et en particulier l'amendement revu et corrigé, mais finalement maintenu dans son principe, du recours aux tests ADN pour les candidats au regroupement familial, les sénateurs, après les députés, ont fini d'esquisser le visage le plus inquiétant de la France. S'il advenait que ce texte soit maintenu au sortir de la commission mixte paritaire prévue le 16 octobre, alors il faudra acter que notre pays a fait litière de son histoire et de sa géographie au détriment des étrangers.
Admettre que la famille ne vaut que par le lien biologique établi entre ses membres, considérer que seul le sang donne son sens et sa validation à la stricte parenté entre une mère et ses enfants, c'est nier la différence des autres. C'est nier l'existence de cultures singulières ou fermer les yeux sur les drames de contrées à fléaux qui font qu'un enfant peut ne pas être élevé par sa mère. Que des demi-frères ou demi-soeurs peuvent être des fils et des filles à part entière dans le coeur d'une femme qui ne les a pas enfantés.
Il n'est que de lire les réactions blessées de nombre de responsables africains pour mesurer combien cette tentative dommageable de tri dans les familles, outre la suspicion de fraude a priori qu'elle suggère, risque de couper la France de ses meilleurs amis. Réservée aux étrangers, la traque de l'enfant illégitime n'est pas seulement contraire au droit fixé par la loi de bioéthique, qui limite la recherche de la signature génétique à des fins médicales ou judiciaires. Il y a de la haine dans cette course à l'ADN, de la haine des autres, de la haine de soi. On ne se respecte pas quand on manque ainsi d'humanité. A gauche, mais aussi à droite, des voix s'élèvent contre cet amendement, se mêlant aux voix des Eglises et du Conseil national d'éthique. On aimerait que la représentation nationale les entende. Sauf à miser sur le Conseil constitutionnel pour préserver notre législation de repoussantes dérives. "
Eric Fottorino
#6087
Posté 05 octobre 2007 - 20:30
Même thème que la vidéo que je viens de mater extraite d'un article d'@rrêt sur Images intitulé "Libé, les rafles, Guy Môquet, et Monseigneur Saliège"
Voici un petit extrait "historique" :
Un mois après la rafle du Vel d'Hiv, conséquence directe de cet accord, et une semaine après que dans les camps de Noé et de Récébédou, des enfants aient été séparés de leurs parents par des policiers et des gendarmes français appliquant aussi cet accord, l'archevêque de Toulouse, Mgr Saliège, fit lire une lettre dans toutes les paroisses de son diocèse (malgré l'interdiction du préfet de l'époque).
Tous les fidèles de Toulouse et des environs entendirent donc les mots suivants: " Que des enfants, des femmes, des hommes, des pères et mères soient traités comme un vil troupeau, que les membres d'une même famille soient séparés les uns des autres et embarqués pour une destination inconnue, il était réservé à notre temps de voir ce triste spectacle (...) Les Juifs sont des hommes. Les Juives sont des femmes. Les étrangers sont des hommes, les étrangères sont des femmes. Tout n'est pas permis contre eux, contre ces hommes, contre ces femmes, contre ces pères et mères de famille. Ils font partie du genre humain; ils sont nos frères comme tant d'autres. Un tutétien ne peut l'oublier". Etc.
"Les étrangers sont des hommes, les étrangères sont des femmes": ça n'a l'air de rien, mais dans le contexte de 1942, pour des yeux habitués à lire chaque matin la presse de l'époque, pour des oreilles anesthésiées par la propagande de Radio-Paris, c'était de la bombe (et encore, Mgr Saliège n'avait-il pas parlé de rafles, ni d'extermination). On dut se pincer, ce dimanche-là, dans les églises de Haute Garonne. Un peu comme si un soir, aujourd'hui, Laurent Delahousse prononçait le mot rafles.
L'époque était sans Internet. Mais rien n'arrêta les mots de la lettre de Mgr Saliège (son texte intégral est ici, avec la réaction du préfet régional de l'époque). Les publications clandestines de la Résistance (les blogs de l'époque) la ronéotypèrent à l'infini. La BBC la diffusa.
La lecture de la lettre de Mgr Saliège n'arrêta pas les rafles, ni les déportations. Mais il y eut tout de même, dans les consciences, un avant et un après.
Rien n'arrête des mots justes, posés pour la première fois sur une réalité.
#6088
Posté 05 octobre 2007 - 23:07
Quand on voit qu'il est maintenant interdit d'héberger des Sans Papiers sous peine de poursuite on se demande vraiment dans quel monde on vit...
#6089
Posté 06 octobre 2007 - 06:34
Je crois que l'objectif (évidemment discutable) est de donner une image de la France assez dure, intransigeante avec les sans-papiers (à ne pas assimiler aux immigrés, parce que ces derniers n'aiment pas trop ça...). Le problème c'est que cette assimilation, les candidats à l'immigration régulière la font aussi ; en témoigne la chute violente du nombre d'inscriptions d'étrangers à l'université de FC ces deux dernières années...
#6090
Posté 06 octobre 2007 - 10:33
Et si ce test est utilisé pour le regroupement familial de personnes qui n'ont pas d'Etat civil, on ne peut comparer cette situation avec celle des nationaux Français qui eux ont un Etat civil méticuleusement tenu.
Par contre, j"admet qu'une analyse ADN ,qui viole quelque chose d'intime, a un coté très déplaisant.