Pourquoi on déteste Marseille
#571
Posté 15 mars 2006 - 18:47
tu vas etre bien seul toi et ton cleps
DAVAI ZENITH
#572
Posté 15 mars 2006 - 18:59
A l'Evêché, le commissariat central de la ville, on connaît bien le clan Baresi, qui règne, selon la police, sur les machines à sous de la région. Mais les preuves manquent. Bien sûr, les frères cadets de l'agent, Franck et Bernard, sont connus comme d'authentiques braqueurs, fichés comme tels au grand banditisme. Et Jean-Luc, le chef de famille, a lui aussi connu la prison. C'était en 2002: un an de préventive, derrière les barreaux de la maison d'arrêt de Luynes, pour une sombre affaire de racket et de disparition sur le port, toujours pas élucidée. Mais à 44 ans, l'agent du joueur, qui nie toute implication dans cette bouillabaisse mafieuse, n'a jamais été condamné. L'ancien mauvais garçon du quartier Saint-Antoine donne dans le respectable. Depuis quatre ans, il est manager de footballeur, dûment agréé par les instances nationales. Et avant? «J'ai toujours été proche de l'OM», se contente-t-il de répondre, sans détailler plus avant son curriculum.
A l'OM, Baresi s'est fait une spécialité: le transfert des bannis du «loft», ces joueurs tombés en disgrâce. Il n'a pas son pareil pour convaincre les dirigeants de l'OM de les libérer sans exiger trop d'indemnités. Baresi dispose également d'un monopole de fait sur les minots les plus prometteurs, fraîchement sortis du centre de formation, comme Samir Nasri (17 ans) ou Ahmed Yahiaoui (18 ans). Il les prend en main, les protège de la convoitise des autres agents, négocie leur premier contrat pro et empoche les commissions. A la Commanderie, le centre d'entraînement de l'OM, Baresi se sent tellement chez lui que, lorsqu'il est noué d'avoir trop travaillé, il se fait masser par le kiné du club, dans le vestiaire. Et même avec les joueurs, à la grande stupéfaction des dernières recrues, peu au fait des coutumes locales.
Normalement, Baresi ne répond pas aux questions des journalistes. Ou alors seulement après les avoir menacés, au préalable, d'un procès. A Marseille, on ne parle pas d'intimidation. Juste d'ambiance locale. Certains s'en émeuvent. «Début 2002, j'avais publiquement engagé tous les agents de joueurs de France à venir travailler avec le club, qui cherchait à transférer une trentaine de joueurs, témoigne par exemple l'ancien magistrat Etienne Ceccaldi, ex-directeur général de l'OM. Un seul s'est manifesté. Les autres agents sollicités craignaient l'entourage particulier du club.» Et de désigner, à mots couverts, Jean-Luc Baresi comme le principal fauteur de troubles. «N'importe quoi, s'emporte aujourd'hui l'intéressé. A l'OM, il n'y a pas d'histoires de voyous. Juste des histoires d'hommes.»
Voire. «Tous les clubs de l'arc méditerranéen excitent la convoitise du milieu, observe, préoccupé, un haut responsable policier. Mais on en est réduit à suivre cela en spectateur en attendant une faille pour agir.» Au bord de la belle bleue, la vie d'un club se lit en effet aussi bien en pages sportives que dans la rubrique des faits divers. A Bastia, une enquête judiciaire visant le leader nationaliste Charles Pieri vient de mettre au jour le rôle de la pègre indépendantiste dans la gestion du club local. Ajaccio, l'autre club corse de Ligue 1, est entraîné par un miraculé: Rolland Courbis. En 1996, ce dernier prenait un projectile de 9 mm en plein abdomen. Une balle perdue destinée à son ami Dominique Rutily, assassiné ce jour-là à la sortie d'un match de foot sur le continent. Membre influent de la Brise de Mer, le gang mythique du grand banditisme corse, Rutily projetait alors de mettre la main sur... un autre club de la Côte: l'OGC Nice. Quant aux voisins de l'AS Monaco... Un club bien comme il faut? Peut-être. Mais qui a bien failli accueillir dans son capital, il y a deux ans, un paravent de la mafia russe! Il a fallu l'intervention des Renseignements généraux pour que le Palais ouvre enfin les yeux et fasse capoter le projet. Alors pourquoi l'Olympique de Marseille serait-il épargné? «Nommez le pape à la tête de l'OM un matin, vous le retrouverez tout noir le soir même», ironise un grand flic initié aux coulisses du club. Sur la Canebière aussi, on célèbre l'alliance du flingue et du ballon rond.
Avril 2002, un jet privé atterrit à l'aéroport de Cannes. Le milliardaire Robert Louis-Dreyfus en sort. Propriétaire de l'OM, dans lequel il affirme avoir injecté près de 150 millions d'euros en neuf ans, RLD, comme on le surnomme, monte dans une berline conduite par un ancien directeur sportif du club, licencié un an plus tôt: un certain Jean-Christophe Cano. Les deux hommes prennent la direction de Simiane-Collongues, dans l'arrière-pays d'Aix, et s'engouffrent dans une villa claquemurée comme une forteresse. Pour ses voisins, le maître des lieux est un paisible retraité. Tellement discret, même, qu'il ne sort jamais de chez lui. Trop risqué. Même avec un gilet pare-balles, comme celui qui lui sauva la vie, le 21 avril 1978, lorsqu'il tomba avec son frère dans un guet-apens tendu par les hommes du clan Zampa.
A 73 ans, Roland Cassone n'a plus de frère, mais reste une légende du grand banditisme. Ancien lieutenant de Jacky le Mat, il est l'un des rares rescapés de la guerre des gangs. A l'Evêché, on le présente comme le pilier du milieu marseillais. Depuis l'assassinat de Francis le Belge, il y a quatre ans, et l'incarcération de son beau-frère, Tony Cossu, pour trafic d'héroïne, les affaires de Cassone tournent, selon la police, à plein régime. L'homme est prospère, intelligent. Mais la joue profil bas. «Il ne se montre jamais. On n'arrive même pas à obtenir une photo récente de lui», se lamente un vétéran de la brigade de répression du banditisme (BRB).
Que vient faire un fils de famille comme Robert Louis-Dreyfus chez un caïd comme Cassone? «Jean-Christophe Cano m'a présenté Roland Cassone, que je ne connaissais pas, comme un membre influent d'une des associations de supporters du club, détaille Robert Louis-Dreyfus au "Nouvel Observateur", confirmant le rendez-vous secret. A l'époque, nos mauvais résultats sportifs avaient enflammé les supporters et Cano pensait que ce rendez-vous permettrait d'expliquer la politique du club et d'apaiser le climat», précise le propriétaire de l'OM. Le successeur présumé du Belge téléguidant depuis sa villa retirée les supporters du Vélodrome et sommant le propriétaire de l'OM de venir s'expliquer sur la gestion du club: ce n'est plus du folklore mais carrément du polar! Que se sont dit les deux hommes? Robert Louis-Dreyfus n'en dira pas plus. Mais quelques semaines après la rencontre, la direction de l'OM retirait une plainte pénale visant... Jean-Christophe Cano, l'organisateur de l'entrevue de Simiane. Lorsqu'il dirigeait la politique sportive du club, ce dernier avait en effet l'habitude de passer des accords avec une poignée d'agents marrons. Ces intermédiaires n'hésitaient pas à réclamer des honoraires pour des transferts de joueurs dans lesquels ils n'étaient même pas intervenus. L'ancien magistrat Etienne Ceccaldi, alors directeur général de l'OM, avait porté l'affaire en justice. Sans succès donc. «Le dossier ne tenait pas la route», assurent aujourd'hui en choeur le parquet de Marseille et l'actuelle direction de l'OM.
Blanc comme neige, Cano, l'ami de Cassone, a ensuite tenté de mettre la main sur un autre club de la Côte, l'OGC Nice, en compagnie de deux associés. Deux fils à papa, aux pedigrees particuliers. Robert Cassone, le fils de Roland, et François Mouret, rejeton de Roger le Gitan, un ancien de la bande dite des «Italo-Grenoblois». Las, faute d'avoir pu réunir les financements nécessaires, le trio ne tiendra que quelques mois à la tête du club niçois... Qu'est-ce qui explique cette attirance pour les vestiaires de football? Pas seulement l'amour du ballon rond. Avec son ballet de grands joueurs, qui font et défont leurs valises à chaque mercato, un club comme l'Olympique de Marseille est un jackpot. Pour qui? On ne sait pas toujours très bien. Seule certitude, l'unité de compte est la centaine de milliers d'euros. Dans ce gigantesque casino, le footballeur n'est qu'une boule. C'est le croupier qui emporte la mise.
Fin juin 2001, Eduardo Tuzzio, joueur argentin de 27 ans, prend ses quartiers au Sofitel Vieux-Port, l'hôtel des hôtes de marque de l'OM. Un nid d'aigle de luxe surplombant la Canebière. Tuzzio a été déniché par Bernard Tapie, alors «manager général bénévole» de l'OM. Le joueur a tout de la bonne affaire. Désigné meilleur défenseur d'Argentine, il est libre de tout contrat, ce qui signifie pour l'OM qu'il n'y aura pas d'onéreux transfert à payer. Tuzzio réclame juste 1,5 million d'euros de prime à la signature. Et son agent, un avocat argentin, 300 000 euros de commission. Le joueur et l'OM signent un convention de transfert. Classique et parfaitement réglo. Mais simple. Trop simple. Trois jours plus tard, en effet, Tuzzio change subitement d'avis et préfère soudain s'engager avec un lilliputien footballistique: le Servette de Genève. Bizarrement, l'OM lui donne sa bénédiction et paie même de ses deniers le billet d'avion du joueur pour la Suisse. Cinq jours plus tard, nouveau rebondissement: le club phocéen se ravise. Et décide de racheter le joueur au club helvète! Mais, cette fois-ci, le prix ne fait plus sourire. L'OM débourse en effet 6,5 millions d'euros.
En quelques jours et un détour par la Suisse, la valeur du défenseur argentin, qui n'a alors pas encore joué un seul match en Europe, a augmenté de plus de 300%! Sans compter, les quelque 587 000 euros de commission que l'OM a dû verser à l'intermédiaire de la transaction, Gilbert Sau, un agent proche de Jean-Luc Baresi et de Bernard Tapie. Tenu informé depuis sa résidence de Caslano en Suisse - un échange de fax l'atteste -, Robert Louis-Dreyfus laisse faire. Etonnant comment ce coq des affaires se fait plumer comme une vulgaire volaille de basse-cour dès qu'il s'agit de ballon rond... RLD opte pour le paiement échelonné sur un an. Et commence à signer les ordres de virement. Il faudra attendre l'été 2002 pour voir Christophe Bouchet, fraîchement arrivé à la tête du club, bloquer le dernier versement. Pendant un an, l'argent de l'OM est régulièrement venu alimenter un compte ouvert au Crédit suisse à Genève. Pour le Servette? Non, le club n'a conservé qu'un petit million. Le reste? Evaporé. Un peu partout. Selon nos informations, l'enquête du SRPJ de Marseille s'interroge sur un versement inexpliqué de 1,5 million d'euros dont aurait bénéficié entre autres l'ex-international Franck Leboeuf lorsqu'il a signé à l'OM.
Résumons: un vrai-faux transfert initié sous l'ère Tapie qui permet notamment de payer une prime à la principale recrue de l'ère Bouchet. A Marseille, les dirigeants passent, l'argent continue de couler à flots. Mais la direction du club ne souhaite pas s'exprimer sur ce sujet sensible. Plus étonnant, le dossier Tuzzio semble même brûler les mains de la justice locale. Le parquet de Marseille se creuse les méninges. Qui va-t-il renvoyer devant le tribunal dans cette affaire? Les intermédiaires, les dirigeants, certains joueurs? La réponse doit tomber en ce début d'année. «Mais on ne peut pas prendre le risque de mettre le feu à la Canebière», prévient déjà un haut magistrat.
Quand il s'agit de l'OM, la justice marseillaise n'est jamais aveugle. Avant de passer, elle regarde d'abord devant, derrière, sur les côtés. Parfois, elle ne bouge même pas. Comme il y a quatre ans, par exemple. Nous sommes en fin de journée, ce 31 juillet 2000. Frédéric Dobraje attend le bateau sur l'embarcadère des îles des Embiez, au large de Toulon. Cet ancien gardien de but reconverti en agent de joueur vient disputer un tournoi de foot amical avec des copains. Un peu de détente après une bonne affaire. Quelques jours plus tôt en effet, Dobraje a conclu le transfert de l'international Robert Pires, de l'OM au club londonien d'Arsenal pour 10 millions d'euros. Une confortable commission d'intermédiaire l'attend. Quand soudain l'agent est entouré de plusieurs gros bras bien informés. «Reverse-nous la moitié de ta com, sinon il va t'arriver des bricoles», menacent-ils. Sûr de son fait, le chef de la bande décline son identité. Son nom force le respect. Non parce qu'il a effectué une modeste carrière de footballeur pro à Toulon. Mais parce qu'il s'appelle François Vanverberghe. Le propre neveu du Belge!
«Je ne travaille pas dans le foot pour côtoyer ces gens-là», se dit Dobraje, qui attend prudemment d'être rentré chez lui du côté de Besançon, pour porter plainte. L'Evêché hérite de l'affaire, l'agent menacé est entendu par les policiers, puis par un juge d'instruction. Vanverberghe aussi. Mais le neveu n'est pas aussi coriace que son oncle. En garde à vue, il se met à table. Et donne des noms de commanditaires. Il balance deux agents de joueurs très proches de l'OM... Las. Ces derniers ne comparaîtront pourtant jamais devant la justice. Car, trois mois plus tard, François Vanverberghe et son cousin, un truand fiché, sont abattus comme des chiens par plusieurs balles de fusils-mitrailleurs alors qu'ils circulent à moto sur une petite départementale au nord de Marseille... Le principal suspect six pieds sous terre, l'affaire est enterrée.
On comprend mieux pourquoi les agents ne se bousculent pas pour travailler avec l'OM. Résultat: le juteux business des transferts est réservé à une poignée d'intermédiaires bien introduits et sûrs de pouvoir travailler en toute sérénité. Les recrues de l'été dernier n'y ont pas échappé. L'ex-Sochalien Benoît Pedretti a ainsi confié ses intérêts à Jean-Pierre Bernès, l'ancienne âme damnée de Tapie, impliqué dans l'affaire OM-VA. Les attaquants Habib Bamogo et Peggy Luyndula, eux, ont choisi d'être conseillés par l'incontournable Pape Diouf, avant que celui-ci ne troque son maillot d'agent pour celui de directeur sportif de l'OM cet été. Quant aux anciennes vedettes du PSG Frédéric Dehu et Fabrice Fiorèse, ils sont curieusement passés par un agent serbe, connu pour servir de prête-nom à un intermédiaire louche très actif sur la Côte. Comme s'il fallait bénéficier de la protection d'un agent au parfum local pour jouer à l'OM. L'ex-défenseur vedette des Bleus, Bixente Lizarazu, avait, lui, innové l'été dernier. Se passant de son conseiller de toujours, un avocat bordelais, il a signé seul un contrat de 105 000 euros mensuels. Mais après cinq mois de chaos au Vélodrome, Liza vient de refaire ses bagages, la semaine dernière. Direction l'Allemagne, le Bayern de Munich, l'ordre et la rigueur quoi!
Voilà un texte [nouvel obs' je crois], qui s'il ne date pas d'hier, reste complétement d'actualité pour décrire l'univers glauque de l'OM.
La conclusion s'impose d'elle-même. Le Marseillais souille. C'etait vrai hier, cela se confirme aujourd'hui [affaire PSG-OM] et cela se conjugue au futur. Ya pas de raison.
- Non, plutôt un blaireau.
#573
Posté 15 mars 2006 - 19:22
Oeuvre de salubrité publique.
Et il y en a toujours pour aimer ce club.
#574
Posté 15 mars 2006 - 19:30
#575
Posté 15 mars 2006 - 19:32
Quand est ce que vous comprendrez que les médias pissent sur Marseille pour vendre et rien d'autre?
Marseille est un club sain, je suis degoûté du traitement qu'on fait à mon club, et j'espère qu'une révolution aura lieu à Marseille si on nous sanctionne de nouveau
#576
Posté 15 mars 2006 - 19:33
chien de champion, élevé au pègredigré...
#577
Posté 15 mars 2006 - 19:38
Allez Dede montre nous tes fesses ,
Si tu nous montres tes fesses,
Nous on te fera des caresses.
#578
Posté 15 mars 2006 - 19:38
sur le terrain ?
#579
Posté 15 mars 2006 - 19:49
sur le terrain ?
Non. Perso j'opterais pour un blocus de la ville et l'arrêt provisoire de toutes activités économiques.
#580
Posté 15 mars 2006 - 20:04
Non. Perso j'opterais pour un blocus de la ville et l'arrêt provisoire de toutes activités économiques. [/quote]
ça risque de puer la sardine
#581
Posté 15 mars 2006 - 20:06
#582 Invité_David besançon_*
Posté 15 mars 2006 - 20:59
sur le terrain ?
Non. Perso j'opterais pour un blocus de la ville et l'arrêt provisoire de toutes activités économiques.
Y compris la sieste ?
#583
Posté 16 mars 2006 - 00:36
chien de champion, élevé au pègredigré...
Accessit (bis) du jour !
#584
Posté 16 mars 2006 - 00:37
Venant de toi, c'est un compliment !
Dédé tronche plate, c'est toi ?
#585
Posté 16 mars 2006 - 11:31
Il ressort néanmoins de cet article que tous les clubs de la PACA sont concernés, OM bien sûr, mais aussi Nice, Ajaccio, Bastia, Monaco,... Ce problème est-il moins présent si on traverse la frontière ? Le calcio, qui génère encore plus d'argent, n'est-il pas grangrèné par la Mafia ? Les transferts du PSG sont-ils tous "honnêtes" ?
Loin de moi l'idée de chercher des excuses à l'OM, mais taper sur une seule personne alors que c'est une pratique répandue, cela s'appelle chercher un bouc-émissaire. C'est malsain et cela conforte les marseillais dans leur théorie du complot.
Ont-il acheté un ou plusieurs matchs sous l'ère Tapie (et même après) ? J'en suis convaincu.
Ont-ils été les seuls à le faire / sont-il les seuls à le faire encore ?
J'en doute.
Une question que l'on peut également se poser : les supporters sont-ils responsables de agissements des agents, des dirigeants et de la pègre local qui gravite autour du club ? Ces mêmes supporters ne doivent-ils plus supporter leur club à cause des agissements de ces personnes ?
---------------------
Critères pour choisir un sport : si tu es grand, tu peux faire basketeur; si tu es costaud, tu peux faire rugbyman; si tu es con, tu peux faire footballeur.
#586
Posté 16 mars 2006 - 12:42
Venant de toi, c'est un compliment !
Dédé tronche plate, c'est toi ?
C'est ça profite de ton pouvoir pour m'intimider....
Ca ne marche pas avec moi, alors l'admin en carton qui abuse de son pouvoir, cesse tes provocations envers ma personne et l'OM car il y'aura forcément un jour ou l'autre un juste retour des choses
#587
Posté 16 mars 2006 - 17:04
Venant de toi, c'est un compliment !
Dédé tronche plate, c'est toi ?
C'est ça profite de ton pouvoir pour m'intimider....
Ca ne marche pas avec moi, alors l'admin en carton qui abuse de son pouvoir, cesse tes provocations envers ma personne et l'OM car il y'aura forcément un jour ou l'autre un juste retour des choses
Forum sur Sochaux
OM
#588
Posté 16 mars 2006 - 18:27
Et 1-0!!!!!
#589
Posté 16 mars 2006 - 18:51
#590
Posté 16 mars 2006 - 18:52
mouhahahahahaha
#591
Posté 16 mars 2006 - 19:36
#592
Posté 16 mars 2006 - 19:39
#593
Posté 16 mars 2006 - 19:45
mouhahahahahaha
INSULTE A MA PERSONNE, crois moi je vais la retenir celle là espèce fonbou et tu ne vas pas t'en tirer comme ça
#594
Posté 16 mars 2006 - 19:48
mouhahahahahaha
Si tu as la Zigounette calibrée sur le cerveau, j'ai peur que ça ne suffise pas.
Tu peux te considérer comme banni, t'as qu'à faire un blog avec ton compatriote qui arbore, quelle perle, le petit gros Rooney comme symbole.
Attention ! Ces posts peuvent choquer un jaune public.
#595 Invité_David besançon_*
Posté 16 mars 2006 - 21:17
#596
Posté 16 mars 2006 - 21:17
#597
Posté 16 mars 2006 - 23:32
Tu aurais pu t'abstenir niveau grossièreté non ?
D'autant que Dédé est rentré dans le corps de Carasso sur le but de Kerzhakov, ce qui était déjà bien assez humiliant.
Du coup, chose promise, chose due, j'offre les croissants au boulot demain !!
Zenit !
Zenit !
Zenit !
Davaï Zaitsev !
#598
Posté 17 mars 2006 - 13:28
"Vos réquisitions pourraient bousiller une deuxième fois ma carrière": jeudi, au 4e jour du procès des transferts de Marseille (L1 de football), Rolland Courbis a demandé l'indulgence du juge qui l'a longuement interrogé sur des commissions douteuses versées lors du transfert de Christophe Dugarry.
Après avoir joué sous les ordres de Courbis aux Girondins de Bordeaux jusqu'en 1996 puis à l'AC Milan, Dugarry avait été transféré du FC Barcelone à Marseille en décembre 1997 pour 6,4 millions de dollars (environ 38 MF, 5,8 M EUR).
La justice soupçonne que le transfert du futur champion du monde, l'un des 15 transferts jugés lors de ce procès, ait lui aussi donné lieu à surfacturation. Il a en tout cas donné lieu à de multiples transactions sur des comptes au Luxembourg, en Suisse et à Monaco, autant de rémunérations "occultes" versées au joueur et aux nombreux intermédiaires, selon l'accusation.
Une partie de ces commissions, soit 4 MF, aurait abouti sur le compte en Suisse de Rolland Courbis, à la Corner Banca de Lugano, géré par Maurizio Delmenico, un proche de l'agent Licio d'Onofrio. Ce dernier est devenu ensuite président du Standard de Liège, propriété de Robert Louis-Dreyfus, actionnaire majoritaire de l'OM.
"Pourquoi ouvrez-vous ce compte en Suisse ?", demande le président Vincent Turbeaux à Courbis, poursuivi pour complicité d'abus de biens sociaux. "C'est qu'en France, je suis saisi par le fisc et que la banque suisse m'est conseillée par Delmenico", répond le prévenu.
Sur ce compte numéroté, intitulé "Frizione", un nom "abracadabrant", reconnaît en souriant Courbis, est virée le 20 mars une première somme d'un million de francs, sur ordre de Delmenico et en provenance de la société IAM. Cette société, "la tirelire" de D'Onofrio, avait reçu la veille 8,9 MF en paiement par l'OM des commissions relatives aux transferts de Ravanelli et Dugarry.
"Sur Dugarry, Courbis n'a rien à voir", soutient pourtant à la barre d'Onofrio, assurant que, sur ce transfert, "il n'y a pas eu de surfacturation."
Une surfacturation illicite qui permet à Barcelone de reverser une "prime de départ" au joueur. Lors de son audition par la police, Robert Louis-Dreyfus, poursuivi pour abus de biens sociaux, avait admis être au courant de cette prime mais à la barre, il revient sur cette version.
- "Vous étiez au courant de cette prime ?" (le président).
- "Ce serait malhonnête de dire oui ou non" (RLD).
- "Donc vous ne vous souvenez plus ?" (le président).
- "C'est exact" (RLD).
Courbis ne conteste pas avoir perçu 4 MF, mais il affirme qu'ils proviennent de son rôle dans le transfert d'Ibrahim Ba, de Bordeaux à l'AC Milan.
"On dit +Rolland Courbis il se gave+, mais 4 MF c'est pas quelque chose qui me permet de me gaver, mais quelque chose que commercialement je mérite", plaide-t-il.
"La différence entre vous et moi, c'est que l'argent que je gagne, je ne l'élude pas du fisc", lui rétorque le président Turbeaux, très étonné que le transfert de Ba, pour 45 MF, ait généré 11 MF de commissions: "On croit rêver, tout le monde palpe de partout. Sur le même transfert, on va sortir dix briques réparties entre quatre ou cinq personnes !"
Le président s'émeut au passage du rôle "illégal" d'agent occulte joué par Courbis, qui mélange allègrement ses casquettes d'entraîneur et d'intermédiaire.
"Dans une négociation, je n'ai jamais su la différence entre un mensonge et un argument commercial et à 52 ans, je ne le sais toujours pas", répond sans vergogne Courbis.
Vendredi, le tribunal doit examiner les transferts de Cyril Domoraud et Claude Makelele.
Il veut sa maman
#599
Posté 17 mars 2006 - 13:41
"Dans une négociation, je n'ai jamais su la différence entre un mensonge et un argument commercial et à 52 ans, je ne le sais toujours pas", répond sans vergogne Courbis.
Il veut sa maman
Non à mon avis, il négocie.
Attention ! Ces posts peuvent choquer un jaune public.
#600
Posté 17 mars 2006 - 14:36
Et jeudi matin, c'est champagne !!!