Si je suis élue je ferais 40.000 fellations a mes electeurs!!!!
ANVERS : Tania Derveaux se présentera le 10 juin prochain aux élections législatives pour le Sénat sur la liste NEE. Précisons que seuls les électeurs flamands pourront voter pour elle. Sa liste composée de six candidats a reçu les signatures des sénateurs Jean-Marie Dedecker et Marc Van Peel.
Tania Derveaux fait une promesse qui sort un peu de l'ordinaire. En effet, elle promet 40.000 fellations à tous ceux qui s'inscrivent sur son site (www.nee-antwerpen.be). "Je souhaite que les gens qui votent blanc habituellement ou qui votent pour d'autres partis sans adhérer au programme votent pour moi. Ceux qui comme moi ne sont pas contents de la politique. Il s'agit en fait d'une candidature de contestation", explique-t-elle. Si elle est élue, elle compte faire une proposition de loi rendant le vote facultatif dans notre pays. Après, elle n'est pas certaine de siéger. Ce ne sera pas la première.
Seb, t'es pas Flamand par hasard ?...
Dieu merci, Madame Boutin n'a pas eu cette idée.
Sinon, je viens de lire ceci, qui réjouira tous les défenseurs de la liberté de la presse :
Liberté d'expression 11/06/2007
La CEDH condamne la France pour violation de la liberté d'expression
La Cour européenne des droits de l'homme a condamné la France, le 7 juin 2007, à l'unanimité, pour violation de l'article 10, relatif à la liberté d'expression, de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales.
Statuant sur une requête introduite devant elle le 17 décembre 2001 par deux journalistes français condamné pour avoir publié en 1996 un ouvrage intitulé « Les oreilles du Président » portant sur l'affaire dite des « écoutes de l'Elysée », la Cour rappelle que la « liberté d'expression constitue l'un des fondements essentiels d'une société démocratique, (...) [que] les garanties à accorder à la presse revêtent donc une importance particulière » et que « la Convention ne laisse guère de place pour des restrictions à la liberté d'expression dans le domaine du discours politique ou des questions d'intérêt général ». Elle retient qu'en l'espèce « le public avait un intérêt légitime à être informé et à s'informer sur ce procès et, notamment, sur les faits relatés par l'ouvrage ». Dès lors la Cour doit « déterminer si l'intérêt d'informer le public l'emportait en l'espèce sur les " devoirs et responsabilités " pesant sur les requérants en raison de l'origine douteuse des documents qui leur avaient été adressés et estime qu'il convient d'apprécier avec la plus grande prudence la nécessité de punir pour recel de violation de secret de l'instruction ou de secret professionnel des journalistes qui participent à un débat public d'une telle importance, exerçant ainsi leur mission de " chiens de garde " de la démocratie ».
Considérant que les requérants ont agi dans le respect des règles de la profession journalistique, dans la mesure où les publications litigieuses servaient ainsi non seulement l'objet mais aussi la crédibilité des informations communiquées, attestant de leur exactitude et de leur authenticité et « qu'une atteinte à la liberté d'expression peut risquer d'avoir un effet dissuasif quant à l'exercice de cette liberté, que le caractère relativement modéré des amendes, comme c'est le cas en l'espèce, ne saurait suffire à faire disparaître », la Cour a jugé que « la condamnation des requérants s'analyse en une ingérence disproportionnée dans leur droit à la liberté d'expression et qu'elle n'était donc pas nécessaire dans une société démocratique ».
Source
CEDH, 7 juin 2007, n° 1914/02, Dupuis et a. c/ France
CEDH, communiqué du greffier, 7 juin 2007