TRAITE DE CONSTITUTION EUROPEENNE
#541
Posté 05 mai 2005 - 10:36
#542
Posté 05 mai 2005 - 10:39
+1
#543
Posté 05 mai 2005 - 12:49
Je vote NON, à cause du coaching de Lacombe aussi.
Vous pouvez remercier Ilan the best.
#544
Posté 05 mai 2005 - 14:35
Parmi les Français qui s'apprêtent à voter non le 29 mai prochain, beaucoup cherchent à sanctionner le gouvernement ou à exprimer leur mécontentement au sujet de la mondialisation économique. Mais telle n'est pas la question posée…
"Ma réponse est non ! Au fait, quelle était la question ?"
Dessin de Chappatte paru dans International Herald Tribune (Paris)
Source : http://www.courrierinternational.com/
#545
Posté 05 mai 2005 - 16:07
du neuf, pitié du neuf !! Le dinosaures politico-enarques, y en a marre !! On peut pas avoir des chefs politiques qui viennent du peuple et non pas de l'ENA ?
On en a eu, ils s'appelaient Poujade ou Tapie.
Je préfère encore les énarques.
Tu peux ajouter Raffarin.
Par contre, Le Pen est sorti premier (ou deuxième) de sa promotion à l'ENA!
Comme quoi...
Euh, comme quoi je sais pas en fait
Boris Vian
#546
Posté 05 mai 2005 - 16:43
Comme quoi...
Euh, comme quoi je sais pas en fait
Ben comme quoi il a attendu pas mal de temps pour finir deuxième une deuxième fois !
#547
Posté 05 mai 2005 - 16:46
#548
Posté 05 mai 2005 - 17:21
[2005-05-05 17:21]
PARIS (Reuters) - Des journalistes et techniciens des chaînes de télévision du service public ont signé un appel pour dénoncer "le manque d'objectivité et le matraquage" pour le "oui" au référendum du 29 mai sur la Constitution européenne et demander que "le 'non' trouve toute sa place dans les médias".
"Au sein de nos entreprises de service public autant que sur les chaînes privées, manque d'objectivité et matraquage pour le 'oui', sous prétexte de pédagogie, soulèvent de plus en plus d'indignation et contribuent à discréditer les métiers d'information que nous servons", déclarent-ils dans leur appel.
Les signataires de l'appel, pour la plupart journalistes ou techniciens à France 2 et France 3, fustigent notamment l'émission réalisée le 14 avril sur TF1. Le président Jacques Chirac a, "durant deux heures, pu défendre le 'oui', sans même que son temps de parole ne soit pris en compte".
"L'absence de pluralisme, la mise en avant d'animateurs producteurs en lieu et place des journalistes, la dérive de l'info-spectacle contribuent à la 'désinformation', mettent en danger l'avenir de nos métiers, et aggravent le discrédit sur le journalisme", estiment-ils.
"Nous dénonçons tout autant la connivence honteuse entre le chroniqueur Alain Duhamel et Lionel Jospin, le premier servant de faire-valoir au second dans le seul but d'appeler au vote 'oui'", ajoutent-ils une semaine après l'intervention de l'ancien Premier ministre socialiste sur France 2.
"Habituellement, le CSA intervient pour maintenir un équilibre dans les campagnes. Aujourd'hui, face à son silence, nous constatons les positions publiquement exprimées, ou sous entendues comme une évidence, par nombre de chroniqueurs, correspondants, présentateurs, ou patrons de presse qui, dans l'exercice de la profession, outrepassent leur fonction en prenant position pour le 'oui'. Quant aux émissions de débat, leur déséquilibre en faveur du 'oui' confine à la propagande", insistent les signataires.
"Personnels de télévision, nous n'en sommes pas moins nous aussi citoyens. A ce titre, nous tenons à affirmer que nous ne nous reconnaissons pas dans ce soutien apparemment unanime des médias à la Constitution" européenne, ajoutent-ils. Pour eux, le texte du traité constitutionnel "ne garantit pas le droit à l'information".
La semaine dernière, l'Observatoire français des médias, une association fondée en 2003 dans la foulée du forum social de Porto Alegre, avait estimé que les défenseurs du "oui" à la Constitution "accaparent 73% du temps de parole" dans les médias écrits ou audiovisuels.
Un rassemblement de protestation est organisé le 9 mai à Paris pour la Journée de l'Europe. /HF
#549
Posté 05 mai 2005 - 17:59
Prions pour l'effet boomerang.
#550
Posté 05 mai 2005 - 18:20
#551
Posté 05 mai 2005 - 21:51
C'est que tu dois faire semblant de ne pas comprendre, car il me semblait avoir été très clair sur le sujet... Et comme tu ne sembles pas parfaitement idiot...
#552
Posté 05 mai 2005 - 21:55
C'est comme le supporter sochalien qui ne roule pas en Peugeot ou Citroën, mais qui râle quand même quand PSA ne met pas plus dans le club.
Finalement, je vais voter Non.
Désolé, je ne recommencerais plus, je roule en VW...
#553
Posté 05 mai 2005 - 21:56
Tu as raison, je vais donc faire ce que j'aurais du faire depuis le départ : créer un topic sur le sujet...
#554
Posté 05 mai 2005 - 22:25
Quoi, pourquoi tu dis ça ?!?
Tu ne m'aimes pas, de toute façon....
#555
Posté 06 mai 2005 - 10:53
Si vous prenez une lettre sur 23 dans les 43 chapitres de chiffres premiers du texte, il est écrit clairement : l'objectif est d'avoir la main mise sur le bas peuple.
On peut pas voter OUI à un truc pareil.
Et pis les belges vont dire oui, c'est quand même une belle motivation non?
SALL, The pride of Juraside
#556
Posté 06 mai 2005 - 14:33
Bein moi je suis belge et je dis NON...
Enfin d'un autre côté je ne suis pas vraiment belge, pas vraiment français... meerrrdddeeeeee
Je suis quoiiiiiii ??????
#557
Posté 07 mai 2005 - 22:20
Bein moi je suis belge et je dis NON...
Enfin d'un autre côté je ne suis pas vraiment belge, pas vraiment français... meerrrdddeeeeee
Je suis quoiiiiiii ??????
Un européen...
#558
Posté 08 mai 2005 - 02:20
Attention ! Ces posts peuvent choquer un jaune public.
#559
Posté 08 mai 2005 - 08:50
Tu t'es fait chier à Bonal, l'Alien ?
#560
Posté 08 mai 2005 - 16:09
La constitution pour les nuls
Ca m'a même parfois fait rire...
#561
Posté 08 mai 2005 - 16:17
Si les électeurs sont convoqués par le président de la République pour dire « oui » ou « non » à un texte, on peut présumer que chacune des réponses est pleinement légitime et qu’aucune ne met en danger la République ou l’Union. Sinon il serait irresponsable, voire passible de la Haute Cour, de la poser... C’est donc libéré de tout chantage et de toute tentative de manipulation que chacun, texte en main, doit faire son opinion avant de déposer son bulletin dans l’urne.
Par Bernard Cassen
#562
Posté 08 mai 2005 - 19:41
par contre, je voulais juste vous conseiller de lire le petit livre d'Attac qui vient juste de paraître : "Cette constitution qui piège l'europe"
il est vraiment très intéressant et pas cher (3 euros)
#563
Posté 08 mai 2005 - 19:44
Rien de neuf. Ah si, je crois que M. Fernand va voter non.
#564
Posté 08 mai 2005 - 22:25
#565
Posté 08 mai 2005 - 22:27
par contre, je voulais juste vous conseiller de lire le petit livre d'Attac qui vient juste de paraître : "Cette constitution qui piège l'europe"
il est vraiment très intéressant et pas cher (3 euros)
Je cours l'acheter demain, des fois que quelques subtilités m'aient échappés... Merci pour le tuyau, Flo.
#566
Posté 09 mai 2005 - 18:14
On peut vous laisser si vous voulez...
#567
Posté 09 mai 2005 - 20:34
#568
Posté 09 mai 2005 - 21:43
1- Une attaque en règle contre les régimes communistes, qui, même si elle est fondée, n'a rien a faire dans ce type de débat
2- L'amalgame facile entre le FN, la LCR, le PCF et le parti de De Villiers, cette bassesse étant sensée semer le doute dans l'esprit des Français quant à une union plus qu'improbable
3- Il n'a même pas hésité à agiter le spectre de la guerre si le non l'emportait... On va quand même très loin dans le suggestif... Et dire que l'on m'accusait il n'y a pas si longtemps de catastrophisme... C'est pathétique....
Il y a quand même un point qui me chagrine, c'est que personne ne parle du système politique en lui-même... Et là, il faut reconnaître que cela fait peur... Pour ilustrer le propos, je cite ci-après le Professeur Chouard, n'en déplaise à certains, car ce texte explique parfaitement ce que sera demain la démocratie européenne si le oui l'emporte :
L'esprit des lois décrit par Montesquieu est sans doute la meilleure idée de toute l'histoire de l'Humanité : tous les pouvoirs tendent naturellement, mécaniquement, à l'abus de pouvoir. Il est donc essentiel, pour protéger les humains contre la tyrannie, d'abord de séparer les pouvoirs, et ensuite d'organiser le contrôle des pouvoirs : pas de confusion des pouvoirs, et pas de pouvoir sans contre-pouvoirs.
Ainsi le peuple dit : « Toi, tu fais les lois, mais tu ne les exécutes pas. Et toi, tu exécutes les lois, mais tu ne peux pas les écrire toi-même. » Ainsi, aucun pouvoir n’a, à lui seul, les moyens de devenir un tyran. « D’autre part, si l’un des pouvoirs estime que l’autre a un comportement inacceptable, il peut le révoquer : l’assemblée peut renverser le gouvernement, et le gouvernement peut dissoudre l’assemblée. Dans les deux cas, on en appelle alors à l’arbitrage (élection) du peuple qui doit rester la source unique de tous les pouvoirs. » C’est ça, la meilleure idée du monde, la source profonde de notre quiétude quotidienne.
Foulant aux pieds ces principes fondateurs de la démocratie, le "traité Constitutionnel" entérine au contraire l'attribution de tous les pouvoirs au couple exécutif Conseil des ministres + Commission : c’est ainsi que le pouvoir législatif (l’exécutif européen a l’exclusivité de l'initiative des lois !), le pouvoir exécutif, et le pouvoir judiciaire (c'est l’exécutif qui intente, ou pas, les actions en justice aux fins de respect de la Constitution) sont dans les mêmes mains !
Avec la confusion des pouvoirs, c’est un premier rempart essentiel contre la tyrannie qui nous échappe ! Avec une certaine cohérence, c e texte prive aussi le Parlement européen des pouvoirs élémentaires et essentiels que lui confère pourtant traditionnellement son élection au suffrage universel direct : le parlement européen n'a pas l'initiative des lois. Ceci est un vice rédhibitoire, absolument pas négociable. Si on laisse passer ça, on est fous.
Le Parlement européen n'a également aucun moyen sérieux de contrôler et d'infléchir la politique menée par l'exécutif. Dans le meilleur des cas, il légifère en codécision. Il y a même une série de sujets qui lui échappent totalement !
Nombreux sont les "responsables" de l'exécutif européen, à commencer par les commissaires, mais surtout le Conseil des ministres, qui créent des normes contraignantes et n'ont pourtant de comptes à rendre à personne au Parlement. Un pouvoir immense sans contre-pouvoirs. Le Parlement européen ne peut pas mettre en cause un commissaire, il ne peut que révoquer en bloc la commission et seulement pour un usage pénal, pas pour sanctionner la politique de la commission, ce qui limite considérablement son influence. Le Parlement européen ne peut pas renverser le Conseil des Ministres qui est donc absolument irresponsable.
Exemple de la toute puissance des commissaires : le commissaire chargé du commerce international est le représentant unique de l’Union dans toutes les négociations internationales (OMC et autres). À lui seul, cet homme concentre donc un pouvoir vertigineux. C’est à ce titre qu’il négocie l’AGCS (Accord général sur les services, version mondiale de la directive Bolkestein) au nom de tous les européens, mais dans le plus grand secret : il ne rend aucun compte au Parlement des négociations qu’il mène sur un accord qui va pourtant profondément changer la vie de tous les européens, et le Parlement ne peut pas lui imposer de rendre des comptes. On peut donc déjà observer des signes tangibles d’une dérive de type tyrannique. Et le "traité constitutionnel" verrouille pour longtemps un déséquilibre institutionnel qui le permet.
L’affaiblissement du contrôle parlementaire, c’est un deuxième rempart essentiel contre la tyrannie qui disparaît. C'est ce que, depuis vingt ans, les manuels scolaires des étudiants en sciences politiques appellent pudiquement le "déficit démocratique" de l'UE. Un terme bien anodin pour désigner en fait une trahison des peuples, trop confiants en ceux qu'ils ont désignés pour les défendre. Toutes les conversations des citoyens devraient analyser ce recul historique, ce cancer de la démocratie : dans les institutions européennes, le Parlement, seule instance porteuse de la souveraineté populaire par le jeu du suffrage universel direct, est privé à la fois de son pouvoir normatif et de son pouvoir de contrôle, pendant que la confusion des pouvoirs la plus dangereuse est réalisée dans les mains d'un exécutif largement irresponsable. C'est la porte grande ouverte à l'arbitraire.
Comment les analystes et commentateurs peuvent-ils glisser là-dessus comme si c'était secondaire ? C'est l'Europe à tout prix ? N'importe quelle Europe ? Même non démocratique ?! On n'a pas le droit d'en parler sans être qualifié d’antieuropéen ?
On nous dit : « ce texte est meilleur qu’avant, il faudrait être idiot pour refuser de progresser ». C’est masquer qu’avec ce texte, on ne ferait pas que progresser : on figerait, on bloquerait, on entérinerait, on renforcerait, on donnerait pour la première fois une caution populaire aux auteurs du texte qui s’en sont dispensés jusque-là, on voit pour quel résultat. Même mieux qu’avant, le texte proposé est absolument inacceptable, très dangereux. Montesquieu doit se retourner dans sa tombe. Les partisans du traité présentent comme une avancée majeure le fait que désormais, avec ce texte, le Parlement votera le budget. Est-ce qu'on se rend compte de la gravité de la situation ? Aujourd'hui, le Parlement européen ne vote même pas le budget ! Il faut garder à l’esprit que, si le Parlement est faible, ce sont les citoyens qui sont faibles. L'avancée (réelle) sur le budget est une manoeuvre qui ne doit pas masquer l'inacceptable faiblesse : si les citoyens valident eux-mêmes que leur Parlement n'ait définitivement pas l'initiative des lois, ils se font politiquement hara-kiri. Triste paradoxe que ces peuples, mal informés, qui accepteraient eux-mêmes le recul du contrôle parlementaire, c’est-à-dire du principal rempart qui les protège de l’injuste loi du plus fort. Il deviendrait alors inutile, pour les citoyens, d'avoir une réflexion et une opinion politique dès lors que disparaîtrait la courroie de transmission du Parlement (la seule qui transforme nos opinions politiques individuelles en décisions et en normes juridiques générales).
Ceux qui claironnent la naissance d'un référendum d'initiative populaire à l'initiative d'un million de citoyens sont des menteurs ou ne savent pas lire : le traité ne définit qu'un misérable droit de pétition sans aucune force contraignante pour la Commission qui n'est qu'invitée à réfléchir et qui peut parfaitement jeter la proposition à la poubelle sans se justifier.
De la même façon, les beaux principes généraux et généreux, claironnés partout, privés de leurs modalités pratiques d'application, n'ont pas de force contraignante et font ainsi illusion. Partout, ce texte est en trompe-l'oeil pour masquer une maladie mortelle pour la démocratie : progressivement et subrepticement, en affirmant le contraire sans vergogne, les exécutifs nationaux, de droite comme de gauche, à l'occasion de la naissance de l'Europe, sont en train, en cinquante ans, de s'affranchir du contrôle parlementaire. Les hommes politiques au pouvoir ne sont pourtant pas propriétaires de la souveraineté populaire qu'ils n’incarnent que temporairement : ni le gouvernement ni le parlement ne peuvent l'abdiquer (ou la confisquer) ; seul le peuple, lui- même, directement et en connaissance de cause, le peut. De ce point de vue, les nombreux gouvernements qui ont fait ratifier ce texte par leur Parlement national, plutôt que par leur peuple (référendum), signent une véritable forfaiture : les peuples de ces pays sont ainsi privés à la fois du débat et de l’expression directe qui leur aurait permis de résister au recul du contrôle parlementaire qui les expose immanquablement aux tyrans à venir.
C’est une juste cause d’émeute.
Ce mépris des peuples et de leurs choix réels est très révélateur du danger qui grandit dans la plus grande discrétion : nos élites, de droite comme de gauche, se méfient de la démocratie et nous en privent délibérément, progressivement et insidieusement.
#569
Posté 09 mai 2005 - 22:12
Tu nous expliques que le parlement européen ne peut pas renverser le conseil des ministres européen. Il me semble que c'est une bonne chose car il me semble que ce conseil des ministres est constitué de ministre des différent pays constituant l'union européenne. Or ses ministres sont censés représentés leur pays. Et ils doivent être remis en cause non pas par le parlement européen mais par leur propre parlement. Il 'est pas question pour moi que des élus de droite européens remettent en cause un ministre français de gauche qui représenterait la majorité parlementaire française.
Par contre un point que tu ne soulèves pas (enfin l'article) et qui me choque est la totale indépendance de la banque centrale européenne qui empêche nos dirigeants d'exercer la politique monétaire qu'ils veulent. Si les chefs d'état ou de gouvernement décident de baisser les taux d'intéret pour relancer la croissance et que la banque centrale refuse, les taux ne sont pas baissés. Alors qu'aux USA, c'est le Président qui décide.
#570
Posté 10 mai 2005 - 04:14
- les taux d'intéret anglais sont plus élevés que ceux de la zone euro (je l'ai entendu dire).
- la livre anglaise évolue à peu près comme l'euro. En 6 ans, la livre s'est appréciée de 2% par rapport à l'euro (je l'ai vérifié).
Bref, les Anglais ne sont génés, eux, ni par les taux d'intéret "élevés" ni par la livre "forte".
Autre chose :
On ne trouve pas parait il de bons maçons en France. Si la France était vraiment libérale, leur salaire monterait fortement jusqu'à parvenir à satisfaire la demande. Que voit on monter ? le prix des terrains et le nombre immigrés non qualifiés (non polonais)!