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Nicolas Maurice-Belay a le choix. Libre de tout contrat, le milieu de terrain dispose de quatre offres en L1. Nancy, Bordeaux, Toulouse, mais aussi... Sochaux où il évolue depuis 2007 se sont positionnés. Dans le cas du FCSM, il y a toutefois peu de chances de voir l'ancien Monégasque répondre favorablement à l'offre de prolongation qui lui a été proposée. «C'est mort», lâche même l'intéressé. Si les dirigeants sochaliens ont revu leur proposition à la hausse, elle reste en-dessous de celles de leurs concurrents. «Et puis, de toute façon, ils sont revenus à la charge bien trop tard, souligne le joueur de 26 ans. Je suis quand même déçu de voir que mon propre club n'arrive pas à faire les mêmes efforts que les autres».
Décision la semaine prochaine
Actuellement en vacances, Maurice-Belay choisira sa future destination dans le courant de la semaine prochaine afin de pouvoir être présent dès la reprise de son prochain club. S'il dit ne pas avoir de préférence entre la France et l'étranger -des clubs turcs (Sivaspor notamment) sont en contact avec lui-, les coups de fil que lui ont passé Francis Gillot et Alain Casanova ces dernières semaines ne l'ont pas laissé de marbre. «Nancy est le première club à s'être positionné, mais c'est avec Bordeaux et Toulouse que les choses sont le plus avancées, admet-il. Francis Gillot m'a appelé pour me dire qu'il me voulait. M. Casanova m'a également téléphoné plusieurs fois. Que deux entraîneurs comme eux prennent le temps de te parler directement, ça touche...».
Au téléphone, Alain Casanova lui a notamment indiqué dans quel registre il souhaitait l'utiliser. Francis Gillot n'en a pas fait autant, «mais quand un club comme Bordeaux pense à toi, tu n'as même pas besoin de connaître le projet, plaisante Maurice-Belay. Bordeaux, c'est Bordeaux. Ça attire...». Au moins autant que la perspective de retravailler sous les ordres de Francis Gillot. «Je connais la personne, sa méthode. C'est clair que ça pourrait être plus facile pour moi». Pour l'heure, Maurice-Belay dit se sentir dans la peau d'un «privilégié». «Quand tu vois le nombre de joueurs en fin de contrat qui ont galéré la saison passée pour trouver un club, être autant sollicité, il n'y a rien de mieux». (L'Équipe)