Admettons que le Colombien n'ait jamais craint le Franc-Comtois. Admettons.
Mais comment peux-tu défendre cet argumentaire tout en expliquant très sérieusement qu'Ullrich a eu peur de Virenque en 97 ?
Tu inverses les rôles.
C'est toi qui prétend que Virenque est inférieur à Pinot parce que personne ne l'a jamais craint sur un Tour. Ce n'est pas un argument que j'utilise moi pour définir lequel était intrinsèquement meilleur.
Ceci étant dit, je t'invite à revoir l'étape entre Colmar et Montbéliard en 1997. Virenque était beaucoup plus proche de mettre Ullrich à l'amende ce jour-là si Pantani, Escartin et Olano ne l'avaient pas sabordé que Pinot ne l'a jamais été face à Bernal.
C'est une étape, là aussi, que j'ai vu 15 fois. Ullrich a eu son jour sans. Ses autres adversaires ne l'ont pas tué, et Virenque était hors de lui parce qu'il savait que quelque chose pouvait se jouer ce jour-là.
Aurait-il repris ses 6 minutes ? Je n'en sais rien, et comme je ne suis pas devin pour ma part, je ne me hasarde pas à prétendre ce qu'il serait arrivé sur un course si ceci ou cela. Ce que je sais, c'est qu'Ullrich a eu ce jour-là une plus grosse suée que Bernal n'en a eu sur l'ensemble du Tour 2019.
Mais une fois encore, cet argumentaire là, n'est pas le mien. C'est une comparaison qui n'est pas la mienne.