557 réponses à ce sujet

[San Antonio]

Tout à fait d'accord !

Mais ça me casse les couilles que les médias (les derniers : Téléproot et l'Equipe du Dimanche) ne parlent que de Huggel-qui-met-des-coups-de-pieds.

[la meringue]

Tout à fait d'accord !

Mais ça me casse les couilles que les médias (les derniers : Téléproot et l'Equipe du Dimanche) ne parlent que de Huggel-qui-met-des-coups-de-pieds.

En France, les Turcs ont pas été traités tendrement par les médias, et aux JTs ils ont passé la fameuse vidéo où on voit Behrami se faire latter, et Huggel le venger.

[San Antonio]

Mais c'est vrai qu'il ne va pas éviter une sanction.

Bon comme je le dis plus haut, ça va avantager Lonfat, vu qu'ils jouent au même poste. 

[Clyde]

Sur l'Equipe TV, ils ont aussi montré la deuxième vidéo montrant le croc en jambe de l'entraîneur adjoint turc, qui a provoqué en réaction le coup de pied de Huggel à son intention.
Peut-être grace au mail de SA !

[LIO EL]

Vous qui suivez l'affaire,la baston a commencé ou et comment ? En clair, est ce coup de pieds qui a tout déclanché ou ça avait commencé avant ?

Elle a commencé seulement trois jours avant quand les Suisses sont arrivés à Istanbul...tout ce qui a suivi jusqu'au coup de sifflet final n'est que le fait dezs turcs et de leurs intimidations habituelles poussées à l'extrême...

Cela me fait sourire que certains sur ce forum cherchent à excuser les turcs, c'est oublier tout ce qui s'est déjà passé dans ce pays....

Faut arrêter de boire (ou le racisme facile ou quoi que soit d'autre), je n'ai jamais essayé d'excuser les turcs et les évènements, je voulais juste que l'on m'explique les images.

En plus, ce genre d'évènemets d'avant match, ça c'est déjà vu dans d'autres pays sans que cela ne dégénère sur la pelouse. Ceux qui sont inexcusable ce ne sont pas les supporters débiles assoiffés de bière et de haine (on en a aussi chez nous, il suffit de voir ce qui peut se passer avant un PSG-OM...) mais les joueurs et leur encadrement qui sont vraiment très cons sur ce coup.

Je ne parlais pas de toi en particulier mais si tu te sens visé....

Quant au racisme facile dont tu parles, je préfère ne pas répondre à ce genre d'attaque...je parlais juste d'un match que j'ai vu, et que tu n'as pas vu, et que j'ai décrit en toute objectivité, l'attitudes des turcs ayant été inqualifiable à mon sens.

[poggio]

Comment auriez-vous réagi si c'était la France qui avait subi ça ?

C'est difficile à dire... mais pas à imaginer. Un Turc énervé reste un Turc énervé, il dézingue quiconque l'empêche de participer au Mundial.
Si l'hymne turc avait été sifflé en France, avec match retour en Turquie 3 jours après, sûr que ça aurait été pareil ! Europe ou pas...

Bon, ceci dit tout cela ne serait jamais arrivé à la France, on a quand même pas une équipe de brinquins au point de passer par les barrages... 

haha facile de dézinguer à 48 000 contre une centaine
franchement si la turquie est pas capable d'assurer la protection de l'équipe visiteur (certaines personnes ayant cette responsabilité se joignant allègrement aux joueurs surexcités) je vois pas le problème de les priver des prochains matchs internationaux sur leur sol (au mieux terrain neutre, au pire exclus des éliminatoires de l'euro)

[la meringue]

Moi non plus je ne vois pas le problème. De toute façon la FIFA sait ce qui l'attend si elle ne prend pas de décision exemplaire...

[San Antonio]

Turquie-Suisse de football: démission de l'entraîneur adjoint turc 


ISTANBUL (AFP) - Mehmet Özdilek, l'un des deux entraîneurs adjoints de l'équipe turque de football, a démissionné après son implication dans les incidents qui ont marqué la fin du match Turquie-Suisse mercredi dernier à Istanbul, a annoncé mardi la fédération turque de football (TFF).

Özdilek, âgé de 39 ans, avait été nommé à ce poste le 1er juillet dernier aux côtés de l'entraîneur principal Fatih Terim.

"Mehmet Özdilek organisera dans les jours prochains une conférence de presse pour expliquer les raisons de sa démission", précise la TFF dans un court communiqué.

Les événements ont eu lieu après le coup de sifflet final du match en barrage de qualification au Mondial-2006.

Les joueurs suisses se sont engouffrés en courant dans le couloir menant aux vestiaires, essayant d'éviter les projectiles lancés par les supporteurs turcs.

Des photos publiées dans la presse turque ont montré Mehmet Özdilek faisant un croche pied sur la pelouse au milieu de terrain suisse Valon Behrami à la fin de la rencontre, suivi d'un coup de pied donné au technicien par le suisse Benjamin Huggel.

Huggel a ensuite attaqué le défenseur turc Alpay Özalan qui lui-même lançait un coup de pied à un adversaire, entraînant une grande bousculade à l'entrée du tunnel menant aux vestiaires, selon les images des chaînes turques.

La Suisse a arraché sa qualification pour le Mondial-2006 (2-0, 2-4) au terme d'une manche retour tendue qui s'est terminée par des bagarres à la sortie du terrain et des incidents dans les vestiaires qui n'ont pas été filmés.

La Fédération internationale de football (Fifa) avait annoncé au lendemain des incidents qu'elle allait ouvrir une enquête sur les violences.

Le président de la Fifa Joseph Blatter avaient annoncé que les sanctions pouvaient aller de l'avertissement à la suspension de la Turquie des qualifications au Mondial-2010.

Mehmet Özdilek est un ancien international turc, capé 32 fois. Il a fait la grande partie de sa carrière au Besiktas Istanbul, de 1988 à 2001.

Il a été remarqué pendant toute sa carrière pour son fair-play et la presse s'était étonnée de son attitude après le match Turquie-Suisse.

La TFF, son président, Levent Biçakçi, et Fatih Terim sont sous le feu des critiques en Turquie.

Le ministre des Sports Mehmet Ali Sahin a annoncé lundi soir qu'une enquête serait ouverte par des inspecteurs dépendant du bureau du Premier ministre à l'encontre de la Fédération et que, si nécessaire, il pourrait limoger son président.
 
© AFP Agence France-Presse

[Nico]

Hymnes avant les matchs : Lamour contre Blatter

23.11.2005 | 15h34

Le président de la FIFA, Sepp Blatter, estime qu'afin d'éviter les débordements, les hymnes nationaux ne devraient plus être joués avant les matches internationaux. Dans un entretien accordé au magazine «Schweizer Illustrierte», Blatter a également déclaré que les rencontres de barrage capitales devraient se dérouler sur terrain neutre.

On aura tout vu! Appelle tes compatriotes à plus de respect, ami Seppi, mais ne va pas supprimer la marseillaise, qui la chantera après?

[San Antonio]

Un Turc, un Suisse et un Allemand sont surpris en état d'ébriété en
Arabie Saoudite, alors que la consommation d'alcool y est rigoureusement
interdite. Le Sultan décide de les punir, tout en restant bienveillant,
et leur dit : "Pour la consommation d'alcool, vous obtenez une punition
de 50 coups de fouet ! Mais, puisque vous êtes des étrangers et que vous
ne connaissiez pas l'interdiction, je vais être bon. Avant la punition,
vous avez droit à un souhait !
Là-dessus, l'Allemand dit :" Je souhaite que vous m'attachiez un coussin
sur le dos, avant de me fouetter." Son souhait est réalisé, mais le
coussin, sous la force des coups de fouet, rompt malheureusement déjà
après 25 impacts.

Le Turc qui voit cela, souhaite qu'on lui attache deux coussins sur le
dos. Aussitôt dit, aussitôt fait, mais pour lui aussi, les coussins se
sont déchirés malheureusement très vite.

Maintenant, le Sultan s'adresse au Suisse et dit : "Puisque tu es
Suisse, que je suis un grand fan de football et que vous jouez si bien
au football, je vais être particulièrement bienveillant avec toi ! Tu as
droit à deux souhaits, mais choisis bien !"

Le Suisse dit : "OK, j'ai déjà choisi. Mon premier désir est de recevoir
100 coups de fouet au lieu de 50 seulement !" Le Turc et l'Allemand sont
très surpris et le prennent pour un fou. Le Sultan dit : "Je ne te
comprends certes pas, mais le double des coups t'est toutefois accordé !
Et ton deuxième désir ?"







Le Suisse répond :



« Qu'on m'attache le Turc dans le dos »

[San Antonio]

Football: l'inspecteur de la FIFA parle

ZURICH - Michal Listkiewicz, un des deux inspecteurs de la FIFA du match de barrage retour Turquie - Suisse, s'est exprimé pour la première fois en public et s'est montré très critique à propos des incidents qui ont suivi le coup de sifflet final. Il s'est confié sur le site de "20 minuten Webcenter".

19:24 24.11.05



Listkiewicz a rédigé un rapport après son retour en Pologne et l'a remis à la FIFA. Le président de la Fédération polonaise a décrit les incidents comme un "grand scandale". "Je n'ai pas pu quitter le stade avant deux heures du matin et j'ai récolté des informations. Tout cela figure dans le rapport. Je peux vous dire que pendant le match il ne s'est rien passé. Mais ensuite, des scènes inimaginables se sont déroulées. En particulier, les comportements de Emre, de Mehmet Özdilek, de Alpay et de Fatih Terim sur le terrain n'avaient rien de sportif."

"Plus tard, je me suis retrouvé à l'entrée des vestiaires. Les policiers ont essayé d'un côté de protéger des coups les joueurs suisses et d'un autre d'empêcher les caméramen de filmer les incidents. C'est pourquoi il n'y a pas d'images de ces scènes", explique Listkiewicz. Ensuite, je me suis rendu dans le vestiaire des arbitres. Ce que j'ai découvert dépassait l'entendement. La porte était brisée et les arbitres étaient absents. Par la suite, j'ai appris de leur bouche et de celle de l'autre inspecteur FIFA que la porte avait été défoncée par Terim et le gardien Volkan."

Listkiewicz espère que la FIFA prendra des mesures drastiques contre les fauteurs de trouble. "De tels agissements méritent des sanctions sévères. Bagarres, coups, bousculades et coups de pied sont des motifs suffisants pour sévir. Je crois que tous les acteurs incriminés dans cette affaire encourent une suspension d'une année au moins jusqu'à deux ans au maximum."

[la meringue]

Tu vois, y'avait pas de quoi s'inquiéter...

[la meringue]

Euh... petite déception quand même (L'Equipe)

25/11/2005
Foot - TUR-SUI : La FIFA décidera en 2006

Suite des violences liées au match de barrages pour la Coupe du monde 2006 Turquie-Suisse. La FIFA a décidé de...ne pas décider avant 2006 des suites disciplinaires à donner à la bagarre dans les couloirs ayant conclu le match du 16 novembre.

«La décision finale pourrait être prise en début d'année prochaine», a dit un porte-parole de la FIFA. L'institution avait dans un premier temps souhaité que le verdict fût rendu avant le tirage au sort du Mondial, le 9 décembre à Leipzig, mais elle considère qu'il y a trop d'auditions à mener pour respecter ce premier délai. Une première audition devrait avoir lieu lundi à Zurich, avec notamment des joueurs et membres de l'encadrement turc.

La FIFA a précisé que c'était au comité disciplinaire de décider si l'enquête devait également couvrir les incidents de l'arrivée des Suisses à l'aéroport (banderoles hostiles, grève du zèle des douaniers).

Le président de la Fédération turque, Levent Bikaci, a rencontré celui de la FIFA, le Suisse Sepp Blatter, jeudi à Zurich, puis son homologue helvète, Ralph Zloczower, dans un hôtel de Berne.

Mehmet Ozdilek, l'entraîneur adjoint - démissionnaire - de la Turquie, qui a vraisemblablement porté le premier coup ce soir-là en faisant un croche-pied au Suisse Berhami, a regretté publiquement jeudi son geste.

[San Antonio]

C'est pas plus mal. Il ne faut jamais se précipiter avec ces choses-là.

[Arrow]

Très bonne décision que d'attendre pour prendre une décision. Il s'agissait de laisser retomber la pression médiatique autour ce pujilat de football.

[KHALED]

Je verrais bien (j'aimerais) une suspension à vie pour les "éducateurs" que sont les entraineurs, adjoints,etc... qui devraient montrer l'exemple et moins importante pour les joeurs car "jeunes et influenceable".

[Nico]

Je verrais bien (j'aimerais) une suspension à vie pour les "éducateurs" que sont les entraineurs, adjoints,etc... qui devraient montrer l'exemple et moins importante pour les joeurs car "jeunes et influenceable".

Ok, et la même chose pour Barthez.

[Follow Lau']

Très bonne décision que d'attendre pour prendre une décision. Il s'agissait de laisser retomber la pression médiatique autour ce pujilat de football.

certes, mais au risque de voir justement des sanctions clémentes car justement la pression serait retombée... 

[la meringue]

Très bonne décision que d'attendre pour prendre une décision. Il s'agissait de laisser retomber la pression médiatique autour ce pujilat de football.

certes, mais au risque de voir justement des sanctions clémentes car justement la pression serait retombée... 

Genre France-Portugal espoirs, il y a deux ans...

[Nico]

Si Blatter avait fermé sa grande bouche, la décision aurait pu être prise.

De toute façon, plus con qu'un Blatter, c'est un cafardr.

[San Antonio]

FIFA, avec F comme forteresse

AFFAIRE TURQUIE - SUISSE Arrivées en catimini par le garage, protestations de Fatih Terim, portes closes: le quartier général de Sepp Blatter était bien protégé hier. Suite et fin aujourd'hui. Benjamin Huggel sera le dernier entendu.

RENAUD TSCHOUMY
28 novembre 2005

   
 
Le quartier général de la FIFA hier? Une véritable forteresse. L'affaire Turquie - Suisse déchaîne les passions, et la première journée d'auditions a été hautement contrôlée par les instances du foot mondial.

La Commission de discipline qui procède aux interrogatoires est dirigée par le sheikh Al-Khalifa Salman Ben Ibrahim (Bahreïn), qui remplaçait son président, le Suisse Marcel Mathier. Les services juridiques de la FIFA ont procédé à l'établissement du procès-verbal de toutes les auditions, chacun des intervenants devant le signer, ainsi que le traducteur juré.

Assurer la discrétion

Les intervenants, justement. Ils sont tous arrivés en limousine, et ont pénétré dans les bâtiments de la FIFA par le garage souterrain. «Notre rôle était d'aller les chercher à leur hôtel et de les amener dans la discrétion, expliquait le porte-parole de la FIFA, Andreas Herren. On se devait d'assurer un déroulement tranquille des investigations. On ne craignait pas de débordements particuliers, mais si on n'avait pas agi ainsi, on nous l'aurait reproché...»

Dehors, une cinquantaine de journalistes, photographes et cameramen ont tapé du pied durant toute la journée. Dans le froid et sous la neige, la plupart du (mauvais) temps. Sur la petite route du Sonnenberg, les télévisions turques avaient installé trois camionnettes équipées d'antennes satellites, l'une étant venue en droite ligne de Turquie, d'après son immatriculation.

Bons princes, les dirigeants du foot mondial ont condescendu à installer un petit chapiteau pour que les caméras (et leurs propriétaires) soient au sec. Et ils ont régulièrement amené du café chaud.

Le doigt pointé de Terim

Tout ce petit monde a donc attendu pour... rien. Ou plutôt si: pour se faire dire de ne pas rester dans l'espace privé de la FIFA, Fatih Terim ayant passé la journée à se cacher des paparazzi qui surveillaient les fenêtres éclairées... et à dénoncer tout contrevenant osant braver l'interdit, d'un doigt pointé désormais célèbre.

C'était la première des deux journées d'audition de la Commission de discipline de la FIFA. La seconde est agendée aujourd'hui, et les sanctions en première instance sont attendues début 2006.



Qui et quand?

Hier
8h: Johann Vogel, capitaine de l'équipe de Suisse.
9h: Michal Listkiewicz, délégué polonais de la FIFA lors du match d'Istanbul.
9h30: Frank De Bleeckere, arbitre belge du match Turquie - Suisse.
10h15: Alan Hutchings, commissaire sécurité de la FIFA lors du match d'Istanbul.
11h: Belozoglu Emre, joueur turc supposé avoir été «actif» dans le tunnel.
11h30: Levent Biçakci, président de la Fédération turque de football.
14h30: Lützi Aribogan, secrétaire général de la Fédération turque de football.
15h: Peter Gilliéron, secrétaire général de l'Association suisse de football.
16h30: Fatih Terim, sélectionneur de l'équipe de Turquie.
18h: Köbi Kuhn, sélectionneur de l'équipe de Suisse.
19h: Ernst Lämmli, délégué aux équipes nationales de l'ASF.
19h45: Eric Burgener, entraîneur des gardiens de l'équipe de Suisse.
20h30: Mehmet Özdilek, entraîneur assistant démissionnaire de l'équipe de Turquie.
21h: Davut Disli, membre du comité directeur de la Fédération turque soupçonné d'avoir facilité l'accès au tunnel de deux gros bras de la mafia turque.

Aujourd'hui
9h30: Dr Roland Grossen, médecin de l'équipe de Suisse.
10h15: Ralph Zloczower, président de l'Association suisse de football.
11h: Demirel Volkan, gardien de l'équipe de Turquie.
11h30: Stéphane Grichting, joueur de l'équipe de Suisse (dispensé).
13h: Raphaël Wicky, joueur de l'équipe de Suisse.
13h30: Valon Behrami, joueur de l'équipe de Suisse.
14h45: Özalan Alpay, joueur de l'équipe de Turquie.
15h30: Stephan Meyer, physiothérapeute de l'équipe de Suisse.
16h: Benjamin Huggel, joueur de l'équipe de Suisse. 

[San Antonio]

un article qui date de samedi

Le complot qui fait honte à la Turquie

MONDIAL Un entraîneur avide de se refaire, des dirigeants sportifs véreux et des mafieux nationalistes en embuscade: le cocktail ne pouvait qu'être explosif entre la Suisse et la Turquie. De nouvelles révélations lèvent les derniers doutes: c'était bien un coup monté

LUDOVIC ROCCHI
26 novembre 2005

   

Toutes les théories ont circulé depuis le match de la honte entre la Suisse et la Turquie, mercredi 16 novembre à Istanbul. L'accueil haineux puis la violence infligée à l'équipe suisse victorieuse font l'objet d'une enquête ouverte par la FIFA. Les premières auditions auront lieu demain et mardi au siège de la Fédération internationale de football à Zurich. Le verdict et les sanctions ne tomberont pas avant début 2006.

La FIFA va exiger les vidéos de surveillance
Mais les révélations quotidiennes des médias turcs et les recoupements qu'a pu opérer «Le Matin dimanche» permettent déjà de reconstituer ce qu'il faut bien appeler un complot.

De nouvelles images devraient venir confirmer que les scènes de castagne qui se sont déroulées dans le tunnel et les vestiaires du stade d'Istanbul sont l'aboutissement d'un coup monté par l'entraîneur Fatih Terim, des dirigeants de la Fédération turque de football et des mafieux. Ces images sont contenues dans les bandes des caméras de surveillance du stade. La FIFA va exiger ces bandes des Turcs. Si elles ont disparu, les sanctions seront aggravées d'autant.

Mais même sans ces fameuses bandes, il devient possible de reconstituer ce qui a débouché sur un des matches les plus honteux entre nations qui ne sont pas en guerre. Pour y voir plus clair, nous sommes remontés à l'engagement de Fatih Terim comme entraîneur de l'équipe turque l'été dernier.

70 000 euros par mois

Cet engagement tombait à point nommé pour l'entraîneur vedette sur le déclin. Après avoir remporté la Coupe de l'UEFA en 2000 avec son club, Galatasaray, il a enchaîné les échecs, lui qui déteste perdre. Son passage au AC Milan aura été éclair. «Fatih Terim n'a pas compris que tout ce qui faisait son succès à Istanbul, ses manières autoritaires et ses engueulades avec les journalistes passaient très mal à Milan», raconte Eray Özer, chroniqueur sportif pour le journal turc Radikal. A son retour à Istanbul, l'Empereur fait le malin, jure qu'il ne travaillera plus que pour de grands clubs étrangers. Il finira par se remettre au service de l'équipe nationale.

Sans travail depuis de nombreux mois, il a obtenu un énorme salaire à l'échelle de son pays, mais pour la Suisse aussi: 110 milliards d'anciennes livres turques, soit environ 70 000 euros par mois. En cas de qualification pour la Coupe du monde, il aurait pu toucher jusqu'à 250 000 euros. On comprend mieux pourquoi Terim s'accroche à son poste, avec l'appui de son vieil ami Levent Biçacki, président de la Fédération turque.

De mèche avec la police

Engagé pour qualifier la Turquie, il n'a pas seulement chauffé les Turcs en exagérant les vexations qu'ils ont subies en Suisse, il a usé de tous ses réseaux pour parvenir à ses fins. Une réunion décisive a eu lieu le dimanche 13 novembre à l'Hôtel Konrad d'Istanbul, base arrière de l'équipe turque. Vice-président de la Fédération turque, Hasan Dogan a confirmé que cette réunion s'est tenue en présence de l'adjoint de la police d'Istanbul. Il dément cependant lui avoir demandé de «faire souffrir un peu les Suisses à leur arrivée». Les journalistes sportifs turcs que nous avons consultés maintiennent que c'est lors de cette réunion qu'il a été décidé de déstabiliser les Suisses dès leur arrivée à l'aéroport.

Il y a eu pire dans les préparatifs. Un autre dirigeant de la Fédération turque, Davut Disli, s'est assuré la collaboration de deux hommes d'affaires peu reluisants, associés au nom du chef mafieux turc Sedat Peker. Disli s'est défendu de leur avoir délivré un badge rouge d'accès au stade pour mener de basses oeuvres: «Ce sont des amis depuis vingt-cinq ans et ils devaient coordonner nos supporters.» Les deux hommes, Aydin et Kiratli, sont pourtant accusés d'avoir violenté ou fait violenter les cameramen présents dans le tunnel de la honte.

Ces cameramen ont toujours peur aujourd'hui. Un de leurs proches, qui nous conjure de ne pas citer son nom, témoigne: «Le cameraman qui se trouvait à l'intérieur du tunnel a tout filmé, mais il s'est fait plaquer au mur et voler sa cassette.» Qu'a-t-il pu observer? «Il a notamment vu Terim et le gardien Volkan en train de défoncer la porte des arbitres. Il a aussi vu comment un des mafieux a fait trébucher le Suisse Grichting avant qu'il ne prenne un coup de pied dans les testicules.»

Notre témoin termine par cet appel: «La FIFA doit nous aider à nettoyer notre pays. Il s'agit d'un jeu d'argent et de pouvoir plus que de politique, même si certains de nos dirigeants sportifs sont proches de l'extrême droite nationaliste.» A Zurich, on semble ne pas faire la sourde oreille: Disli, le dirigeant qui a introduit les deux mafieux au stade, a été ajouté à la liste des Turcs que la FIFA auditionne dès demain. 

[la meringue]

Les intervenants, justement. Ils sont tous arrivés en limousine [...] "Notre rôle était [...] de les amener dans la discrétion, expliquait le porte-parole de la FIFA."

Malins quand même, les mecs de la FIFA...

Bon, donc la théorie des Suisses, c'est que Terim a organisé tout cet énorme bordel (donc pris des risques tout aussi énormes) juste pour garder sa place de sélectionneur et son salaire ? Ca me paraît un peu gros... D'autant qu'il devait parfaitement savoir que cartonner les Suisses après le match ne changerait rien à sa situation... Eliminés = viré.

[San Antonio]

Grandeur et décadence de «l'empereur» Fatih Terim


BURÇIN GERÇEK - ISTANBUL
26 novembre 2005

   

Ne pas être battu, coûte que coûte. Telle pourrait être la devise de Fatih Terim. L'entraîneur turc va jusqu'à expliquer à ses joueurs qu'«il ne faut pas perdre, même lorsqu'on joue au backgammon avec sa femme». Mais au foot, le ballon est rond et il faut bien des perdants, n'en déplaise à «l'empereur», comme le surnomme la presse turque. Pour ne pas l'avoir admis avant, pendant et surtout après le match contre la Suisse, Fatih Terim est accusé dans son propre pays d'avoir dérapé et de nombreux chroniqueurs sportifs réclament sa démission.

Le match qualificatif pour la Coupe du monde de 2006 était décisif pour la carrière déclinante de Terim. Ses manières violentes et autoritaires l'ont rattrapé et perdu. C'est que l'empereur n'en était pas à son coup d'essai.

«La gestion de la tension a toujours été un outil de travail pour Fatih Terim», explique Tanil Bora, chercheur turc spécialisé dans le football et le nationalisme. «On ne peut lui nier un certain génie pour souder une équipe et élaborer des tactiques. Mais il motive ses joueurs par la peur et la haine de l'adversaire.» Lorsqu'il était lui-même joueur dans les années 1970 à Galatasaray, il excellait déjà par ses crachats sur les arbitres et ses disputes violentes avec d'autres footballeurs.

Originaire d'une famille modeste d'Adana, ville dont les hommes ont la réputation de facilement s'énerver, Fatih Terim cultive de sulfureuses amitiés, notamment avec Mehmet Agar, ancien chef de la police, actuel député et surtout un des symboles de ce qu'on appelle l'«Etat turc souterrain» (alliance entre des mafieux, des militaires et des politiciens).

«Autant il existe des preuves des relations obscures de certains membres de la Fédération turque de football, autant nous n'avons rien de concret sur celles de Terim. Avérées ou non, ses relations mafieuses sont surtout une image qu'il aime donner de lui et qui plaît à ses supporters», explique Tanil Bora.

«Il y a presque une idéalisation de la mafia en Turquie, car celle-ci est proche des milieux nationalistes. On admire ces hommes puissants qui se disent au service de l'Etat», ajoute Eray Özer, chroniqueur sportif au journal Radikal. Associé aux forces obscures qui rongent la Turquie, Fatih Terim n'est surtout que l'ombre de lui-même. 

© Le Matin Online

[San Antonio]

Bon, donc la théorie des Suisses, c'est que Terim a organisé tout cet énorme bordel (donc pris des risques tout aussi énormes) juste pour garder sa place de sélectionneur et son salaire ? Ca me paraît un peu gros... D'autant qu'il devait parfaitement savoir que cartonner les Suisses après le match ne changerait rien à sa situation... Eliminés = viré.

Je pense que le bordel d'avant-match (arrivée à l'aéroport - fureur des supporters) était organisé.

L'après-match c'est un simple "pétage de plomb".

[la meringue]

Originaire d'une famille modeste d'Adana, ville dont les hommes ont la réputation de facilement s'énerver

Rien que pour ça on devrait le coffrer 

[San Antonio]

Originaire d'une famille modeste d'Adana, ville dont les hommes ont la réputation de facilement s'énerver

Rien que pour ça on devrait le coffrer 

qu'est-ce qu'elles doivent morfler les gonzesses là-bas ! 

en fait, c'est pas drôle.

quoique... 

[Arrow]

Bon, donc la théorie des Suisses, c'est que Terim a organisé tout cet énorme bordel (donc pris des risques tout aussi énormes) juste pour garder sa place de sélectionneur et son salaire ? Ca me paraît un peu gros... D'autant qu'il devait parfaitement savoir que cartonner les Suisses après le match ne changerait rien à sa situation... Eliminés = viré.

Je pense que le bordel d'avant-match (arrivée à l'aéroport - fureur des supporters) était organisé.

L'après-match c'est un simple "pétage de plomb".

Je partage ton avis. Il semblerait que l'avant match pourri, houleux et honteux avait pour objectif d'instaurer un climat d'insécurité chez l'équipe suisse.

La fin du match me laisse penser que la déception a donné lieu à ces bagarres qui n'étaient pas prévues dans la mesure où les turcs pensaient vraiment se qualifier.

[San Antonio]

quand même légèrement organisé (présence de quelques personnes douteuses dans les couloirs de vestiaires).

[Arrow]

Ces personnes mafieuses sont ttoujours présentes dans les travées des stades donc ils étaient présents au cas où...