Mais c'est bon de voir que certains descendent les français, mais trouvent des excuses aux autres joueurs. C'est du chauvinisme inversé?
Y a pas besoin de les descendre : ils sont au ras des pâquerettes.
Balotelli se différencie d'eux en cela qu'il respecte son maillot et ses partenaires, lesquels le lui rendent. L'effet de groupe, l'influence des Pirlo, Buffon (l'importance d'avoir des leaders) peut être. Peut être aussi l'exemple de Cassano, ex enfant terrible du foot italien qui a craint pour sa carrière il y a peu...
C'est purement subjectif mais je sens en Balotelli un bon mec dans le fond, un grand gosse un peu écorché vif qu'il est nécessaire de driver. Y en a plein des comme ça, l'exemple le plus illustre étant peut être Maradona. Peut me chaut qu'il soit intelligent ou pas, on ne juge pas un mec là dessus. Bref, Balotelli m'a fait plaisir dans cet Euro, il me décevra peut être dans six mois mais peu importe, ce qui est pris n'est plus à prendre.
Nasri et Menez eux, sont deux trouducs qui ne m'ont rien apporté et ne m'apporteront jamais rien, d'ailleurs ils n'apporteront jamais rien à personne, simplement parce qu'ils ne le veulent pas. Et ils peuvent bien être français, belges ou uruguayens ça change pas mon sentiment.
La différence, c'est que l'Italie gagne.
Si elle perd contre l'Angleterre aux TAB, Balotelli devient l'ennemi public numéro 1.
La coupe du monde 1998 de Zidane était fade jusqu'à son doublé en finale sur corner. On ne va pas refaire toutes les compétitions avec des "si", mais le résultat final a plus d'importance que les performances individuelles. Un attaquant qui fait un match merdique, mais qui marque, sauve son match.
Nasri et Ménez sont 2 crétins, mais il y en a beaucoup d'autres. Le réel problème, c'est que l'équipe de France est moyenne et personne n'a été capable d'être meilleur qu'eux. On est à notre place quand on se fait sortir en 1/4 par les espagnols.
Après, tout joueur a besoin d'être cadré. On l'a bien vu avec Sochaux cette année. Maintenant, il y a les "pros" pour qui c'est naturel. Et, d'autres qu'on doit en permanence recadrer. Quand on voit la façon dont Prandelli gère le cas Balotelli, c'est un travail à temps plein.
Ce qui est également subjectif, c'est l'attribution par les médias des responsabilités.
En 2010, le problème, c'était surtout Domenech plus que les joueurs, car il n'a pas réussi à tenir son groupe.
Par contre, en 2012, Blanc a été pris en "otage" par des "méchants" joueurs qu'il a lui-même choisis.
Il y a une seule chose qui reste objectif là-dedans, ce sont toujours les personnes qui ont été les plus "mauvais clients" avec la presse, qui sont montrés du doigt.