Et quelqu'un a vu Vingt dieux ?
non pas encore vu mais parait que c'est très bien
Posté 09 janvier 2025 - 19:52
Et quelqu'un a vu Vingt dieux ?
non pas encore vu mais parait que c'est très bien
« Les Hommes sont tous coupables Monsieur Mattéi ! Ils viennent au monde innocents mais ça ne dure pas ! Tous coupables »
Posté 09 janvier 2025 - 20:20
Oh, j'avais loupé ton retour sur Past Lives à l'époque !
Très heureux d'en lire ce que tu as pensé car c'est le miroir de l'émotion qui a été la mienne en le voyant.
C'est l'un des films qui m'a le plus touché ces dernières années, et j'en enquille pas mal aussi. Du genre de ceux qui continuent à vous accompagner un peu après le clap de fin.
Et à en tomber amoureux soi-même de Greta Lee.
Pour ma part, et comme je vais voir l'expo James Cameron ce week-end avant qu'elle ne se finisse, je me suis refais Aliens 2 hier soir, parce qu'il y a quelques-uns de ses films que je voulais revoir et que je n'avais plus vu depuis une blinde.
Putain, le choc, encore, près de 40 ans après sa sortie ! Quel film !
Je ne suis pas certain que quelqu'un sache faire un tel film aujourd'hui, même Nolan, même Villeneuve.
Y a pas un truc à retirer, à retoucher, c'est du divertissement de génie, et dans le sens noble du divertissement.
Ce type a un œil pour filmer, mettre en scène, raconter des histoires, qui est absolument dingue (même si j'ai été moins réceptifs aux "Avatar").
Maintenir une telle tension dans un film d'action, 2h30 durant, sans baisse de régime ... J'ai eu ça, ces dernières années, pour "Mad Max : Fury Road" et le dernier "Batman", mais c'est différent.
La première heure n'est qu'une mise en place, il ne se passe fondamentalement rien, avec en plus des archétypes de militaires bourrins et un peu écervelés, mais la chape de plomb qu'il pose sur le déroulé de l'histoire te fout une tension que je ne me souviens pas avoir vu dans grand chose d'autre.
Je ne regrette pas, parfois, de prendre le temps de revisionner ce genre de sucreries.
Oui Aliens est extraordinaire (même si je lui préfère légèrement le 1er opus de Scott)
J'aime bien le 1er Avatar, j'ai trouvé le 2eme sans aucun intérêt, mais peu importe :
Quand je regarde la filmo de Cameron, je me dis que le ratio nombre de films réalisés / nombre de chefs d'oeuvre à son palmarès en fait l'un des plus grands, tout simplement.
Les 2 premiers Terminator comptent parmi les meilleurs SF/fantastique de l'histoire du cinéma, Abyss est phénoménal, Titianic est une prouesse incroyable, Aliens est l'une des rares suites à la hauteur du 1er (avec quelques autres exceptions ici ou là, du Parrain à Mad Max en passant par 28 semaines plus tard, l'Empire contre-attaque ou Dark Knight)
et j'adore les suites de Retour vers le futur, Die Hard ou même les Gremlins.
Mais je m'égare :
Tellement de suite dans l'histoire du cinéma sont à des années-lumière de l'original. Predator, Robocop, Les dents de la mer, Highlander, etc qu'il faut souligner le génie de Cameron d'avoir su aller à l'exact opposé du 1er film de Scott.
Car Cameron n'est pas un ''faiseur''. C'est un mec qui met les mains dans le cambouis. Il est présent de l'écriture au montage. Il supervise tout. Du castings aux effets spéciaux. Bref c'est un Auteur.
Et il ya Walter Hill au scénario également ! Rien que ça ! Le mec derrière le cultissime Les Guerriers de la nuit !
Ce ''Aliens'', c'est une folie totale. L'un des meilleurs fims SF/fantastique. Les moments inoubliables du film sont tellement nombreux qu'il est impossible de tous les citer. Je crois que le plus fameux reste ce basculement entre les moqueries, la confiance, le mépris des soldats pour Ripley lors du voyage vers l'Enfer, et leurs terreur, effroi, tremblements quand ils commencent à se faire dégommer un à un une fois arrivé sur place.
Si je dois faire un seul petit reproche au film, je trouve l'affrontement final avec la Reine Alien un chouïa vieillot visuellement.
PS : je suis très fan aussi du 3eme film de Fincher et j'aime bien le Jeunet. Tout ce qui est venu après ne leur arrive pas à la cheville selon moi y compris le ''Prometheus'' que je trouve très inégal et dont je ne comprends pas la passion chez certains.
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Posté 09 janvier 2025 - 22:32
Et quelqu'un a vu Vingt dieux ?
Posté 11 janvier 2025 - 01:34
Très belle expo j'ai adoré profite bien !Pour ma part, et comme je vais voir l'expo James Cameron ce week-end avant qu'elle ne se finisse
Posté 16 janvier 2025 - 22:05
Posté 17 janvier 2025 - 08:13
Vu la plupart de son oeuvre, la plupart du temps, ça m'a laissé dans l'incompréhension malgré un indéniable talent mais son chef d'oeuvre pour moi restera à jamais Elephant Man.
Posté 17 janvier 2025 - 12:50
On va au moins échapper à une 4ème saison de Twin Peaks.
Posté 20 janvier 2025 - 16:32
C'était l'un des plus grands, tout simplement.
Sur le petit écran :
Si vous avez eu Mad Men, Six Feet Under, Lost, les Soprano, etc c'est parce qu'il y a eu Twin Peaks avant. Jusqu'au début des années 90 les séries télé étaient balisées et il était rarissime que des séries prennent une direction (polar, thriller) puis se dirigent à l'opposé (comédie, satire) avant de tout renverser en partant dans l'horreur pur et le fantastique.
Twin Peaks s'est permis tout ça. En se foutant du ''qu'en dira-t-on''. En inventant une nouvelle façon de construire une fiction télé. En avance sur son temps.
Perso, je suis un fan inconditionnel de The Twilight Zone, extraordinaire, mais la série qui a tout révolutionné, c'est Twin Peaks.
Au cinéma :
Lynch a toujours été un cinéaste inclassable. Inonoclaste et rebelle. Un peintre perdu dans le 7eme art. Un type constamment inventif, surdoué, qui a réussi - chose rarissime car à peu près tout a été fait avant son arrivée - à créer quelque chose de nouveau. Ou au moins de différent.
On oubliera son très dispensable ''Dune'' même s'il possède des fans hardcore. Il faut voir et revoir ''Blue Velvet'', ''Lost Highway'', ''Mulholland Drive''. C'est absolument totalement génial ! Et si, pour les 2 derniers cités, vous vous perdez dans le labyrinthe du scénario, peu importe. C'est une expérience rare. On peut chercher la clé ou se laisser emporter sans intellectualiser ce qu'on voit.
Pour les plus ''terre à terre'', les rationnels, les pragmatiques, je peux comprendre le rejet de ''Lost Highway'', ''Inland Empire'' ou de son plus grand chef d'oeuvre, ''Mulholland Drive'', mais dites-vous que les réponses sont là, sous vos yeux. Il faut juste les saisir en vol. Comme on peut se perdre dans ''Dark'', ''Leftovers'' ou ''Lost'' pour citer 3 grandes séries récentes.
Ca a longtemps été mon réalisateur préféré. Pour ces oeuvres-ci. Pour ''Elephant Man'' et ''Sailor et Lula'' aussi. Moins pour ''Eraserhead'' et ''Une histoire vraie''. Comme le Coppola de la grande époque, comme Kubrick, comme le De Palma de Pulsions, Blow Out et Body Double, comme Sergio Léone, et tant d'autres, on sait que si l'on arrive à pénétrer dans son univers, on est fasciné, scotché.
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Posté 11 février 2025 - 15:57
Petit retour sur mes séances de janvier/début février :
NOSFERATU :
Robert Eggers était un réalisateur qui m'avait déjà beaucoup plu par sa capacité à créer une ambiance lugubre et quasi oppressante, particulièrement dans The Witch et The Northman et même The Lighthouse, même si j'avais eu plus de mal avec ce dernier. Et il récidive avec brio avec Nosferatu.
La photographie est sublime, la mise en scène inspirée et la direction artistique à la hauteur pour reconstruire l'ambiance gothique du 19ème siècle.
J'ai été convaincu par la performance de Lily-Rose Depp, que je voyais pour la première fois dans un film, et surtout Bill Skarsgaard, déjà excellent dans le rôle de Grippé-Sou dans Ça, qui a fait un travail phénoménal sur la voix du comte Orlok et réussit à planer sur tout le film. Un peu plus mitigé concernant Hoult et Taylor-Johnson, un peu trop "académiques" dans leur interprétation.
Je trouve également qu'il y a quelques problèmes de rythme dans la deuxième partie, avec, à mon sens, un développement trop important du couple Taylor-Johnson alors que les fameuses 3 nuits, qui sont un point clé du dernier acte, sont étonnamment rush, alors que le film prenait pourtant son temps jusque-là et j'avoue que ça m'a un peu déstabilisé.
Dans l'ensemble ça reste un film d'horreur d'ambiance réussi, avec sa propre identité et deux acteurs très envoûtants. Un bon 7/10
LA VIE AU PRÉSENT :
J'aime beaucoup Florence Pugh, j'apprécie Andrew Garfield, c'est donc pour cette raison que je suis allé voir ce drame romantique. C'est plutôt gentillet, sans fulgurances, mais on ne passe pas un mauvais moment.
Les deux acteurs jouent bien, il y a une bonne alchimie entre eux et leur couple dans la fiction est crédible, mais j'ai eu un vrai problème avec le montage. On alterne entre les scènes de l'époque de leur rencontre, puis on bascule dans un moment plus délicat de leur couple où Pugh voit son cancer faire son retour dans sa vie, puis on revient à une époque intermédiaire où elle est enceinte, on retourne dans le passé lors de leurs premiers flirts, puis on fait un bond dans le futur où elle se fait raser les cheveux par sa fille, etc. Ça détruit tous les enjeux posés à divers moments du films. Par exemple, lors de leurs premiers rendez-vous, Garfield dit clairement à Pugh qu'il veut un enfant et qu'il aurait du mal à aller plus loin dans leur relation si elle persiste dans son idée de ne pas en avoir, sauf qu'on nous a montré auparavant une scène du "futur" où elle est enceinte... Et il y a un autre exemple marquant où il est dit clairement par le médecin que l'accouchement accroît les chances de Pugh de rechuter de son cancer, mais quelques scènes avant on voit que sa rechute a lieu quand sa gamine a déjà 2/3 ans...
Cependant, la réalisation est plutôt agréable, la musique également, l'histoire (si on fait fi du montage foireux) est pleine de bons sentiments mais on se prend au jeu et le film passe assez vite, ça ne s'étire pas inutilement et ça raconte juste ce qu'il faut, alors que ce genre de film a souvent tendance à trop en faire ou au contraire aller trop vite. Un honnête 5.5/10 en ce qui me concerne, encore une fois c'est ce foutu montage qui plombe le tout.
UN OURS DANS LE JURA :
Sympathique. L'histoire est efficace, ça fonctionne, sans grandes fulgurances, c'est pas hilarant non plus mais on passe un bon moment. Je n'ai pas grand chose à dire dessus, si ce n'est que la réalisation est appliquée, la photographie également, Poelvoorde amène la plupart des petites touches comiques dans le film qui aurait pu être un poil plus absurde, Dubosc est resté un peu trop mesuré, comme s'il avait peur de trop en faire. Je reste quand même satisfait de voir qu'il a bien marché dans les salles obscures, c'est quand même bien plus agréable à regarder que les Tuche 5, les derniers Christian Clavier ou les comédies des SEGPA. 6/10 me semble la note la plus appropriée.
JOUER AVEC LE FEU :
J'aime bien Vincent Lindon et la bonne réception de ce film m'a donné l'envie d'aller le voir pour constater cela de mes propres yeux. C'était très bien.
Là aussi la mise en scène est très simple, intimiste avec une photographie misant beaucoup sur les lumières naturelles, le film ne donne pas l'impression de se croire plus intelligent qu'il ne l'est. Et c'est servi par une distribution de qualité. Outre Lindon, j'ai été convaincu par l'interprétation de ses deux enfants dans le films, à savoir Stefan Crépon et Benjamin Voisin, ce qui rend cette famille très crédible, très vraisemblable.
La force de ce film réside dans les thèmes abordés. Lindon doit gérer seul ses deux gamins depuis la mort de leur mère, l'aîné peine à trouver sa vocation et commence à développer des relations dans les milieux de l'ultra droite, tandis que le cadet, très fusionnel avec son frère, est promis à un avenir brillant à la Sorbonne. Contrairement à la plupart des films qui parlent de l'embrigadement de jeunes dans des organisations religieuses, sectaires et/ou politiques radicales, on n'a pas affaire à un jeune paumé dont la structure familiale est éclatée voire inexistante, ici on assiste à une famille relativement soudée, avec un père qui passe du temps avec ses enfants et des frères qui font de même entre eux. Et l'aîné va creuser toujours plus profond dans les ténèbres au fil de l'intrigue, au grand désarroi de son père impuissant qui va être de plus en plus tendu mais dans le même temps essayer de maintenir un lien privilégié avec son gamin. Jusqu'au basculement ultime dans le côté obscur qui va changer à jamais cette petite tribu.
Les scénaristes vont au bout de leur concept, ils ne font pas un rétropédalage comme c'est parfois le cas dans des films de ce genre, non, là il n'y a pas de retour en arrière, donnant lieu à un dernier acte brutal, déchirant et paradoxalement satisfaisant pour le spectateur puisqu'on a une structure narrative claire et la conclusion qui va avec. Un très bon 7/10, mais sans qu'il y ait de gros défaut pour autant, il m'a peut-être juste manqué ce petit truc en plus pour vraiment me saisir.
MARIA :
Pablo Larrain est un réalisateur qui m'a tout de suite plu lorsque j'ai découvert Jackie sur Arte il y a quelques années. Sa capacité à rendre captivante une figure historique pourtant relativement anecdotique (elle existe surtout à travers son mari) m'a bluffé et la poésie qui se dégage de sa mise en scène renforce ce sentiment.
Depuis j'ai vu de lui le très bon Spencer, où Kristen Stewart était très juste dans le rôle de Lady Di, ainsi que Ema, où il laissait de côté les figures féminines historiques pour parler d'une femme "de la vie de tous les jours", que l'on pourrait croiser dans la rue tous les jours, et j'avais été justement un peu moins charmé par cette proposition, même si j'avais plutôt apprécié dans l'ensemble.
Il revient donc avec un biopic sur Maria Callas, dont je connaissais quasiment rien avant ce film, hormis à quoi elle ressemblait physiquement et que c'était une cantatrice très connue du 20ème siècle. Et c'était très bien.
Angelina Jolie est grandiose, elle est parfaite dans son jeu, jamais dans l'excès, et elle réussit surtout à dégager un charisme qui était très présent chez Callas d'après ce que j'ai compris. Il y a même le très bon Pierfrancesco Favino dans un rôle secondaire important, Alba Rorhwacher (excellente dans Hungry Hearts, avec Adam Driver) et également un petit rôle de médecin pour Vincent Macaigne. Côté casting c'est donc une vraie réussite et Jolie peut prétendre à remporter quelques prix avec sa performance.
La principale force de Larrain c'est qu'il ne fait pas des biopics traditionnels, il raconte une histoire sur un moment précis de la vie du personnage principal, sur quelques jours seulement, et il réussit à construire un récit autour de cela afin de saisir l'essence, l'identité de la femme qu'il dépeint. Il faut quand même noter qu'il y a un peu plus de flash-backs dans ce film que dans Jackie et Spencer, ce qui m'a un tout petit peu dérangé car ça contribue à rendre l'ensemble un poil plus pompeux mais la majorité du film se passe pendant les jours qui ont précédé la mort de la Callas donc ce n'est pas non plus rédhibitoire, loin de là.
L'ego, la fatigue physique et surtout psychologique, la folie, la solitude, l'amertume, la nostalgie, les préoccupations de Callas sont abordées et le portrait dressé sur ces quelques jours d'intrigue nous donnent une idée assez complète de ce qu'était Maria, davantage que c'était la Callas, et c'est d'ailleurs une dissociation faite à plusieurs reprises dans le long-métrage. Le choix de faire de personnifier le Mandrax est très malin car ça donne lieu à des scènes schizophréniques entre le point de vue de Callas et celui des autres personnages. Comme dans Jackie, il y a l'omniprésence de la notion d'héritage et les craintes des deux femmes d'être oubliées et de ne pas avoir laissé suffisamment leur empreinte durant leur apogée. Et c'est encore plus frappant dans ce film avec une Maria Callas qui a toujours besoin d'être flattée, tout en sachant la nature de ces flatteries et leur hypocrisie.
Encore une fois, la mise en scène et la photographie sont magnifiques, les scènes de chant sont puissantes et j'ai d'ailleurs lu qu'ils ont fait une sorte de mix entre la voix de Jolie et celle de Callas, mais ce n'est pas du play-back, Jolie chante bien sur ces scènes là, même si la voix entendue dans le film n'est donc pas vraiment la performance exacte au moment du tournage.
En résumé c'est un beau biopic qui mérite le coup d'œil, rien que pour la performance de Jolie que l'on voit trop peu souvent au cinéma hélas, alors que c'est une grand actrice (bouleversante dans L'Echange, de Clint Eastwood). Un 7/10 mérité.
Posté 27 février 2025 - 13:36
Posté 27 février 2025 - 15:00
95 ans... bon. Par contre, les circonstances de sa mort sont assez étranges... Suicide? Ou sa femme et son chien partent avec lui? Bref...
Evidemment Conversation secrète et French connection mais je l'ai découvert avec USS Alabama puis Mort ou vif.
Posté 27 février 2025 - 17:29
TOP 10 Gene Hackman
1 Impitoyable
2 Ennemi d'Etat
3 Conversation secrète
4 L'épouvantail
5 French Connection
6 Mississipi Burning
7 Bonnie and Clyde
8 Une autre Femme
9 Les pleins pouvoirs
10 égalité L'aventure du Poséidon / Night Moves / La famille Tenenbaum
Je trouve que les 4 premiers sont des chefs d'oeuvre, de 5 à 8 de grands films, à partir des ''Pleins pouvoirs'' d'excellents divertissements
''Ennemi d'état'' est totalement sous-côté, c'est un immense thriller ''paranoïaque''.
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Posté 27 février 2025 - 18:22
Autant Ennemi d'Etat se laisse regarder sans déplaisir mais sans plus, autant j'avais adoré Les Pleins Pouvoirs. Peut-être une question d'état d'esprit au moment où j'ai visionné le premier cité. J'avais bien apprécié aussi Le seul témoin, film de Peter Hyams, un réalisateur que j'aime bien (Capricorn One, Outland, Relic...). Pas du grand ciné mais plutôt agréable.
Posté 27 février 2025 - 20:32
Posté 28 février 2025 - 09:38
Lex luthor
Fais marrer Tool, à toujours classer. Comme les gosses.
je crois qu'il me faudrait 30 ans de psychanalyse pour arriver à ne plus noter ou classer les films / disques / concerts
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Posté 28 février 2025 - 10:37
Tiens d'ailleurs Tool pendant que j'y pense, j'ai vu que dans ton classement des films que tu as le moins aimés l'an passé il y avait The Bikeriders de Jeff Nichols, et je me demandais ce que tu reprochais au film justement car ça a été un de mes coups de coeur de l'an passé
Posté 28 février 2025 - 16:46
Tiens d'ailleurs Tool pendant que j'y pense, j'ai vu que dans ton classement des films que tu as le moins aimés l'an passé il y avait The Bikeriders de Jeff Nichols, et je me demandais ce que tu reprochais au film justement car ça a été un de mes coups de coeur de l'an passé
Rien de particulier . Je n'ai tout simplement aimé ni l'ambiance générale du film, ni les personnages, ni le scenario.
Mais, tu vois, pour certains films j'irai volontiers dire que ce sont des daubes (prenons le récent et lamentable ''4 zéros'' par exemple) quand, pour d'autres films, je vais juste dire que c'est une affaire de goût, quelque chose de l'ordre du subjectif, c'est le cas de ''the bikderiders''.
J'étais d'autant + étonné d'être absolument totalement hermétique à ''the Bikeriders'' que j'aime le cinéma de Jeff Nichols par ailleurs. Surtout les excellents ''Mud'' et ''Midnight Special'', des films que j'ai vus plusieurs fois, que j'ai acheté en DVD.
Mais là, non, vraiment rien. La Magie n'a pas pris. J'ai trouvé vraiment ça poussif, laborieux, je n'ai pas du tout adhéré à ses parti-pris scénaristiques, au rythme du film, et je n'ai pas eu d'empathie pour les personnages.
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Posté 28 février 2025 - 18:53
Posté 28 février 2025 - 18:56
ce devait être un jour de défaite du FCSM, un de plus, je devais être fort agacé ce jour là. Ou juste ivre.
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Posté 28 février 2025 - 19:02
A quels parti-pris n'as tu pas adhéré par exemple ?
Sans trouver non plus forcément les personnages attachants (du moins je les ai trouvés imparfaits, donc assez humains), j'ai beaucoup aimé la prestation des 3 acteurs principaux du film (Hardy - Comer - Butler). J'ai beaucoup aimé cette retranscription de l'ambiance des années 70 et le passage à la violence des années 80, marquant la fin d'une époque
Posté 28 février 2025 - 20:43
Je me rappelle avoir eu un problème avec le rythme du film, déjà
j'ai aussi eu le sentiment que Nichols s'intéressait plus aux personnages qu'à son histoire qui manque de souffle, de puissance narrative
je n'ai pas aimé la lumière, la photographie, j'ai trouvé ça maussade,
j'ai aussi trouvé qu'il jonglait entre plusieurs personnages sans jamais vraiment creuser, sans les rendre attachants, sans qu'on ait envie de les rejoindre, ce qui est problématique pour un film ''de bande''
En fait j'ai eu le sentiment que Nichols avait un peu le cul entre 2 chaises, que son film a du mal à lacher les chevaux, à nous emporter, ca reste assez proche de la ''chronique''
Mais bon, peut-être que j'étais dans un mauvais jour et que c'est moi qui ai tout faux.
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Posté 23 mars 2025 - 14:37
Posté 23 mars 2025 - 15:32
''Adolescence'' est un monument.
A voir absolument. Marquant, inoubliable, digne de THE WIRE pour le réalisme qui ferait presque passer la série pour un documentaire,
Ca m'a aussi rappelé Engrenages par certains instants.
Bref, c'était très fort.
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Posté 23 mars 2025 - 19:10
Posté 23 mars 2025 - 20:00
Il est éblouissant
Et en plus ça se termine par une chanson magnifique de la non-moins splendide AURORA
On tient avec ADOLESCENCE une production télé majeure comme on en voit une tous les 2-3 ans. De tête, hormis Sambre qui m'a beaucoup marqué, je n'avais plus vu quelque chose d'aussi puissant, juste, intelligent depuis Normal People.
Et les plans-séquences de fou qu'on se prend dans la gueule .... le fond est brillant mais la forme l'est tout autant.
Chef d'oeuvre.
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Posté 23 mars 2025 - 20:04
Posté 26 mars 2025 - 08:42
Posté 26 mars 2025 - 17:18
Je l'ai fini aussi, avec le même ressenti même si on se dit que l'histoire aurait pu être un peu plus étirée sur un épisode de plus. Peut être alors que le plan séquence aurait lassé, je ne sais pas. Mais en tout cas, c'était effectivement la mini série à voir.
Posté 29 mars 2025 - 23:51
Je viens d'aller voir "l'amour ouf".
Au tout début, vraiment dès la deuxième ou troisième minute, on voit un poster d'équipe de foot sur le mur d'une chambre. Et j'ai eu l'impression que c'était un poster du FCSM (du début des années 80), mais ça demande confirmation.
OGC Nice il me semble. Je te laisse te démerder avec cette erreur.
Posté 30 mars 2025 - 10:34
Un beau gâchis d'ailleurs ce film. La 1ere partie est très belle, bien écrite, la reconstitution des années 80 est réussie, les acteurs sont bons. Chabat est royal.
Mais quand le duo principal devient adulte et que les célébrités débarquent, ça devient vite pénible, long, violemment gratuit.
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