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Jérôme LEROY : A 32 ans, après son exil israélien, l'ancien milieu de Lens, Marseille et Paris continue de faire nourrir des regrets sur la carrière qui aurait pu être la sienne. «Leroy, c'est la créativité, l'inspiration, un joueur disponible, capable d'éclairs de génie, s'emballe Guy Lacombe, même s'il est capable de sortir du match et de se faire oublier. Il désarçonne les équipes non pas sur la passe décisive, mais sur l'avant-dernière.» Polyvalent, il peut évoluer «à tous les postes du milieu». «Plus puissant qu'avant», ses performances fluctuent aussi «selon son état mental». Leroy «est un vrai joueur de foot, qui sent bien le jeu».
Julien QUERCIA : A 20 ans, l'attaquant doubiste connaît sa première vraie saison parmi l'élite. «Quand j'étais au club, il évoluait dans les équipes de moins de 16 et moins de 18 ans, où il était un très bon buteur, se souvient Guy Lacombe. Je l'ai pris quelques fois à l'entraînement avec les pros. Nous avions remarqué sa technique, son intelligence de jeu. On a craint pour lui en raison de sa taille (1,68 m). Il compense par la hargne et le mouvement. Là encore, un état d'esprit remarquable.» Instruit par son passé de formateur, Guy Lacombe voir en Quercia une «bonne pioche du centre de formation» et un «joueur du futur». «C'est un malin, souligne encore le tenant de la Coupe. Dans ses attitudes, il me fait parfois penser à Bernard Lacombe.»
Jérémie BRECHET : En 2003, il était double champion de France avec Lyon et international A. Son exil à l'Inter Milan puis à la Real Sociedad fut un tunnel marqué par un faible temps de jeu puis deux blessures sérieuses. «Il est aujourd'hui la grande recrue du club avec Jérôme Leroy, estime Guy Lacombe. Il a stabilisé la défense, dont il est le chef. Bréchet est le leader de défense dont Sochaux avait besoin, régulier. C'est le Maldini sochalien.» Le gaucher, 27 ans, n'évolue plus que dans l'axe et a délaissé la polyvalence qui le gênait en début de carrière. Son corps est un peu capricieux.
Sébastien GRAX : Une «bonne affaire du mercato», assène d'emblée Lacombe, qui voit en l'ancien Troyen «un attaquant de l'école monégasque, intelligent, qui se déplace beaucoup, aime le but mais sait jouer avec les autres.» Le «renard», 22 ans, a déjà marqué cinq fois en onze matches de L1.
Anthony LE TALLEC : Sur ce joueur très médiatisé depuis 2001, année de son titre de champion du monde des moins de 17 ans et son transfert à Liverpool, Guy Lacombe annonce que «sa maturité est pour bientôt». «Avec Alain Perrin, il évolue à son meilleur poste, juste derrière l'attaquant de pointe dans un schéma ''1+1''. C'est là que sa technique et sa vision du jeu s'expriment le mieux. Maintenant, il a besoin de temps pour s'épanouir. S'il s'appelait autrement et s'il n'avait pas été placé très tôt en pleine lumière, tout le monde dirait : ''c'est un bon joueur d'avenir''.» Le Tallec a 22 ans.
Valter BIRSA : «Encore une bonne pioche, dans la culture du recrutement sochalien actuel», estime Guy Lacombe au sujet de ce jeune attaquant slovène de 20 ans, gaucher, issu de Gorica. «Lui aussi semble très intelligent et vif. Il découvre encore le football français mais il semble être un joueur d'avenir.» Attaquant de formation, Alain Perrin l'a récemment essayé côté gauche.
Badara SENE : 22 ans lui aussi, le Sénégalais fait partie de la jeune classe d'Alain Perrin, avec Quercia, N'Daw et Tosic. «C'est un peu un miraculé, nous dit Guy Lacombe, impressionné par le mental d'acier de ce milieu de terrain. Il a connu deux grosses opérations aux ligaments croisés, il s'est posé beaucoup de questions. Mais il a retrouvé son énergie. Il a de vraies qualités d'intelligence de jeu et ne lâche jamais rien. Avec ses qualités athlétiques, il est très complémentaire de Pitau. Et c'est un ancien attaquant.»
Dusko TOSIC : Tout jeune défenseur de 22 ans, axial ou latéral gauche, Tosic «a la culture yougoslave», résume Lacombe au sujet du Serbe. «Il est à la fois puissant, vif, mais aussi technique, avec un bon pied gauche. Comme la plupart des étrangers qui arrivent dans le Championnat de France, un peu particulier, il lui a fallu du temps pour se mettre dans le bain sur le plan tactique. Il s'est adapté.»