Aucun président n'a fait l'unanimité. Ils avaient chacun leurs contradictions et leurs points faibles :
Daget l'administratif :
Daget était un administratif qui a fait avancer tous les projets...administratif du club (centre de formation, nouveau Bonal, changement de statut avec la SASP qu'il a préparé etc...). Mais niveau sportif c'était le néant ou presque.
Plessis tout pour les résultats sportifs :
Plessis a fructifier tout cela et a permis au club de vivre sa plus belle période sportive d'après guerre. Je l'ai cotoyé pendant quelques temps et c'était un type vraiment sympa. Niveau gestion financière c'était pas trop ça en revanche. Mais à la rigueur ça on s'en cognait un peu. Il a eu son épisode fait divers avec sa garde à vue lors de son dernier jour à la tête du club pendant son pot de départ en retraite.
Lacombe le financier :
Lacombe, je l'ai eu deux fois en itw et il était plutôt sympa. Il a même gardé d'excellentes relations avec certains partenaires du club. Après je ne l'ai pas cotoyé plus que ça. Niveau relation avec les joueurs et le personnel c'était parfois plus compliqué parait-il. Mais pas avec tous...car il reste proche de certains de ses ex salariés. Le budget était au centre de ses préoccupations je pense. Pour un homme plutôt vieille école Peugeot, il a aussi eu son épisode "fait divers" avec l'histoire de la voiture familiale qui fonce dans le Bungalow...
Pernet le liquidateur des basses oeuvres :
Lui on l'a mis parce qu'il était sympatique et qu'il aiderait à nous faire passer la pillule de la vente...
Kaenzig le millionaire :
Lui il a pris un salaire de ministre dont on se demande s'il ne reversait pas une partie (on se demande bien à qui...) depuis la Suisse... Il n'a servit à rien.
Kereteja ou Vizcaino les fossoyeurs :
On a jamais bien compris qui dirigeait le club sous Baskonia... En tout cas le dessein était claire : reprendre le club pour piller son centre de formation et récupérer le réseau de recrutement des jeunes de notre club qui est l'un des plus performants de France. En contre partie nous faire vivoter pour quelques pesetas en esperant que la barque ne coule pas. Auquel cas les rats quittent le navire plus vite que leur ombre pour aller sa cacher au Pays Basque.
Li, l'escroc :
Lui il nous a tout fait dans la rubrique fait divers ! Il a sucé l'os jusqu'à la moelle. Il a même pris un billet sur les dons de Ruiz et d'un jeune latéral dont le nom m'échappe, lors de leurs signatures à Sion.
Laurent l'impulsif :
Il essaye de remettre de l'ordre dans la maison progressivement (il part de loin vu le bordel sous LEDUS) mais il s'entoure plus ou moins bien et il est très impulsif. Un DG adjoint ancien vendeur de meubles dont on ne comprenait pas bien la mission, débarqué au bout d'un an. Deniaud qui doit faire ses preuves encore en tant que DS. Le club se restructure, a un actionnaire solide, mais le DG doit garder la tête froide. Il a eu son fait divers aussi avec la rixe devant une pizzeria de Montbéliard. On jugera sur pièce son action dans les mois et années à venir.