Je viens de voir la video de Pernet au sujet de cette "grève" et le premier mot qui me vient à l'esprit est Tartuffe.
Il en appelle aux amoureux du football pour comprendre le bien fondé de sa démarche. Comme l'ont rappelé d'autres intervenants, cela intervient le jour où on officialise la fermeture d'un site PSA. Je trouve cela indécent.
Jusqu'à présent, j'avais une excellente opinion de Laurent Pernet. On voyait un mec qui présente correctement, qui est à l'aise naturellement en public et vis à vis des médias et qui semble s'appuyer sur les bons leviers. En bref, on voit qu'il peut nager au milieu des requins. Et puis là, tout d'un coup, il casse tout.
Au delà de l'éthique qui semble être un gros mot dans le milieu du football, je me pose néanmoins la question : quel est l'intérêt de Sochaux de se positionner en faveur de cette grève ?
1. La grève doit rester la solution ultime si le dialogue ne permet pas d'avancer sur un sujet donné (et je trouve que d'une manière générale, on y a recours trop facilement).
2. Quel exemple pour la direction de PSA que la direction elle même soit favorable à une grève !
3. Le fonctionnement du FCSM est incompatible avec le fait de payer un joueur 1M par an.
Donc, pourquoi se positionner aussi frontalement ?
Après (et ça me fait me fait mal au cul de le dire) mais pour être objectif, Caïazzo a raison, cet impôt ne touchera pas les riches mais les clubs. En plus, c'est symbolique et ça n'apporte rien au budget de l'état. Mais au final c'est désastreux. Des mecs qui gèrent des millions d'€ nous expliquent qu'ils sont pris à la gorge à des mecs qui galèrent réellement. C'est là où se situe la tartufferie.
PS. Je ne suis pas amoureux du football (je suis rugbyman éduqué
) mais étant né à Montbéliard et après y avoir grandi, j'aime le FCSM. C'est peut être pour cela que je ne comprends pas cette démarche
+1, manulemalin25, il faut revenir plus souvent !
Pernet a eu une bonne presse car il communiquait bien et avec le sourire.
La dernière fois que je l'ai vu, il y a un mois, c'était un peu différent : les traits étaient tirés et c'était pas BREST.
En ce qui concerne Caïazzo, je reprends un extrait d'un billet du crypto-bolchévique Latta : "Comme la mémoire n'est pas le fort des acteurs de ce milieu, on rappellera aux dirigeants de clubs l'accueil qu'ils avaient réservé à des mouvements analogues. D'abord celui des joueurs il y a cinq ans, qui avaient menacé d'une grève pour protester contre un changement de la gouvernance de la Ligue, changement qui leur faisait perdre une partie de leur représentativité dans l'instance (lire "Grève : les joueurs plantent le piquet"). Bernard Caïazzo, président de l'AS Saint-Étienne, qui figure aujourd'hui parmi les porte-parole de la fronde, avait alors déclaré: "Je n'imagine pas une seule seconde une grève des joueurs, on va faire rire ou pleurer toute la France au moment où les gens sont touchés dans leur pouvoir d'achat". À l'époque, un accord avait finalement été trouvé et la 10e journée de Ligue avait eu lieu comme prévu."
"Peppone est un âne ! " Madame Christina.