Tout tient dans le timing et ce qu'expose JL sur la notion de choix. Finir avec lui montrera définitivement qu'il n'en était pas un, de choix. Sinon son cuir orange dégueulasse serait déjà posé à Bonal depuis plusieurs jours, voire semaines. Parce qu'il a été vu dès le début.
Donc c'est tout sauf un choix. c'est plutôt: on a merdé deux fois, tâchons de pas se retrouver avec Oswald ou Fabio. Prenons le moins pire.
Et on vient encore nous dire qu'il va y avoir une série d'entretiens demain... mais pour parler de quoi au juste? "s'assurrer qu'il est bien en adéquation avec le projet mis en place au sein du FCSM?"
Le mec a finalement pas d'amour propre et est lui prêt à accepter d'être mis en concurrence avec deux tanches parce qu'on n'a pas su valider notre premier choix. Tout ça parce qu'en fait il en a rien à foutre de nous. Il veut juste un poste.
Je vais défendre Irlès pour la première fois, à propos de cette question d'amour-propre.
Il a été parmi les premiers candidats, parmi les premiers auditionnés. A tort ou à raison, il a fait bonne impression et a toujours figuré dans la short list. Il n'est pas le choix numéro 1 mais arrive à comprendre que les pistes privilégiées sont un ou deux crans au-dessus de lui. Et il patiente au lieu de se jeter sur le premier contrat qu'on lui met sous le nez.
J'aurais préféré Beye ou Bettoni, par instinct et pour les raisons évoquées par Pierre Minus : une forme de panache qui aurait rendu le début de saison passionnant. Mais Bettoni, s'il est toujours fâché à mort 48 heures après ce qui constitue il est vrai un camouflet, comment voulez-vous qu'il s'entende sur la durée avec celui ou ceux qui le lui ont infligé ?
Je dois avouer aussi que comme je suis le foot depuis plus loin qu'il y a 10 ans, ma préférence se basait principalement sur les posts de ceux parmi nous qui prennent la peine d'argumenter ; notamment le passionné JL et le plus analytique perrin.
Pour conclure je vais me répéter : on a eu des briscards qui n'ont candidaté chez nous que pour rappeler leur existence et faire monter les enchères, d'autres qu'on n'a jamais envisagés car on savait qu'ils étaient au-dessus de nos moyens, d'autres qu'on ne devrait pas envisager parce qu'il y a des limites au low cost.
Au milieu de tout ça Irlès attend son heure. Il n'a pas enfumé nos dirigeants comme Guégan a su le faire. Il ne nous a pas lancé d'ultimatum. La patience est une vertu, surtout quand notre projet s'il existe est une reconstruction patiente.