La Suisse n'est pas une république bananière ne vivant qu'avec les banques ni la Norvège avec le pétrole.
SI et SIEt la Suède, comment fait-elle sans l'Euro ? Pas si bien avec que ça. Mais elle bénéficie des réformes des années 90 pour l'instant (voir ci-dessous, tu es prêt pour cela ?) Sinon, ils ont un taux de chômage à 8.4 quand même pour un pays merveilleux (tu vas me dire mieux que nous) et Saab a été racheté par des...chinois !!
Le « modèle suédois », fondé sur une entente entre syndicats, patronat et gouvernement (suprématie dans le domaine social de la négociation collective sur la loi) et sur un rôle fortement redistributeur de l’Etat a été profondément affecté par la crise du début des années 90, caractérisée par l’effondrement du système bancaire, une hausse brutale du taux de chômage (10 %) et des déficits publics culminant à 12 % du PIB. Sous la direction de Carl Bildt, la Suède a alors adopté une série d’importantes réformes structurelles :
- ambitieuse réforme des retraites, acceptée par les partenaires sociaux ; (65 ans)
- transformation de l’organisation et de la structure de l’Etat, devenu plus léger, entouré d’agences assurant un service public tout en fonctionnant quasiment comme une entreprise ;
- libéralisation des services publics (poste, télécommunications, énergie, transports) ;
- instauration sans heurts de pratiques budgétaires basées sur un plafonnement des dépenses, et objectif admis par tous d’un excédent des finances publiques de 1% par an en moyenne sur la durée du cycle économique ; (source : la suède ministère des affaires étrangères (donc soumis à caution me souffle DB)Et la Corée du Sud
[SIC!, une entreprise Samsung qui correspond à 25 % du PIB du pays qui fait donc la loi du pays en fonction de ses intérêts, organisation quasi militaire, normes sociales quasi nulles] ? Et la Nouvelle-Zélande
[4 M d'habitant qui vivent quasi en autarcie à part exporter tous les sous produits du mouton ce qui suffit à leur survie] ? Et l'Argentine
[pays quasi sous développé il y a 30 ans qui s'en sort grâce à leur consommation intérieur et à un dumping écologique et sociale sur tous les produits agroalimentaires]? Tant de modèles différents qui s'en sortent plutôt très bien avec leur autonomie.
Mais on peut en citer plein qui s'en sortent moins bien avec ou sans l'euro et des qui s'en sortent mieux avec l'euro (Autriche, Luxembourg, Pays-Bas). Ce n'est pas en faisant une liste qu'on argumente, c'est beau de faire du populisme monétaire.Qui a parlé de "plaisir" à dévaluer notre monnaie, comme si ce mot était un gros mot ? Dévaluer, c'est mettre notre monnaie une valeur plus adéquate. Demande aux Argentins ce qu'ils ont pensé de leur dévaluation de 72 %, eux dont le niveau de vie n'a désormais (et depuis de nombreuses années après 3-4 ans de galère)
Et pourquoi on aurait pas 3-4 ans de galère en restant dans l'euro et après ça ça irait mieux, madame Irma. Ce ne sont pas des arguments mais des affirmations gratuite. rien à envier à nombre de pays de l'Union Européenne. Leur présidente, qui a succédé à son mari qui avait lancé cette politique, a été réélue triomphalement au premier tour.
Quand a notre niveau de vie sur lequel il faudrait faire une croix, je ne vois pas en quoi: c'est jouer sur la peur des gens face à un phénomène plus complexe puisqu'il dépasse les frontières. J'en veux pour preuve qu'un gars aussi intelligent que John Locke (qu'il me pardonne) est tombé dans le piège du: "si la parité devient 1 franc pour 1 euro alors votre épargne sera divisée par 6.55957...". Et si l'Italie passe à la parité de 1 pour 1 par exemple, l'épargne des Italiens sera divisée par 1936 et le niveau de vie de la grande botte sera celui du Soudan ?
Pourtant, des personnes genre Fourest comme le dit DB mais aussi Morano de mémoire ont accès au médias pour faire croire ce genre de conneries alors qu'il convient de définir une PARITE !
L'Europe a été bâtie n'importe comment et l'Euro encore plus. L'objectif final est le fédéralisme que les peuples ne veulent pas. La solidarité entre les peuples, c'est une chimère. Le modèle européen veut une Europe toute puissante et des Nations qui n'existent plus. Je conchie ce modèle où Bruxelles et ses technocrates décident de ce qui est bon pour les peuples à leur place.
Voilà le fond du problème pour toi, c'est la survie de la grande France, de sa culture. C'est vrai que cela entrainerait la mort de Hugo (mauvais exemple, il était fédéraliste européen avec un poil d'avance c'est vrai). Mais en faisant une construction politique correcte permettant une vraie amélioration de la vie des gens, ils ne diront pas forcément non, les gens sont individualistes et nombrilistes et se foutent du système politique tant que cela permet l'achat de la dernière Peugeot et du dernier Plasma. On leur fait peur depuis des années années en France avec l'Europe pour cacher que c'est nos dirigeants nationaux qui en fait acceptent les décisions mais cela permet de se dédouaner grâce au magnifique et très utile "c'est la faute à Bruxelles". Vous êtes tombé dans le panneau politique du" c'est pas ma faute, c'est l'Europe" qui nous est servis depuis 30 ans (droite et gauche confondu). Il n'y a pas d'Europe pour l'instant, il n'y a que une réunion d'états et c'est surtout pour cela que c'est la merde !
Perso, je conchie les modèles nationaux qui encouragent naturellement, spontanément et obligatoirement la haine de l'autre
C'est pas nouveau mais tellement vrai Lisez là vraiment, ça peut pas faire de mal.
Que l'euro ai été bâti sans gouvernance, c'est un fait et c'est pas la meilleure chose. Maintenant arrêter de nier que l'on peut revenir en arrière sans en payer un énorme prix sur nos vies au niveau sociale et financier. Les chinois ne viendraient pas à notre aide sans cela. Ce qui les intéresse, c'est pas nos dettes et même pas d'avoir nos voix aux négociations du G20 et de l'OMC. Ce qu'ils veulent, c'est que notre système d'endettement continue à permettre leurs exportations (comme avec les Etats-Unis) pour maintenir la croissance qui leur permet de stabiliser politiquement le pays. Sans cela, le pacte social chinois vole en éclat et tout pète (et le monde avec).
C'est il y a 60 ans qu'il fallait lancer le débat pour ou contre l'Europe, maintenant, c'est un peu trop tard. Si l'Euro puis l'Europe s'effondre (car cela va ensemble), on va vers une guerre mondiale, j'en prend le pari, même si je n'ai pas d'argument hyper solide (voir Chine, Russie, main mise sur les ressources agricoles et matières premières,...). Vous justifiez que l'on peut s'en sortir sans l'Euro, pourquoi pas pas mais vous ne justifiez jamais les conséquences de la sortie. Les exemples que vous prenez pour expliquer sont pris à partir de pays qui ne sont jamais entrés dans ce genre de système et pour cause, il n'y a pas d'exemple de sortie. On va forcément vers l'inconnu.
Tiens, encore un exemple pour rire, le Royaume-Unis qui n'a pas l'Euro et qui a même du pétrole s'en sort super bien..... Ah ben non, tient !
J'arrête ce débat car de toute façon, vous ne changerez pas d'avis car c'est plus dogmatique qu'autre chose votre position.