+1 et +1Mais voilà, merci !Un sous-préfet deviendra un jour préfet, un lieutenant-colonel deviendra un jour colonel. Simplement avec le temps. On peut gagner un peu de ce temps en faisant de la politique, ou de l’entregent. Mais cela se fera quoi qu’il arrive. C’est ce que demande Bettoni : du temps pour montrer ce dont il est capable.
Bettoni, c’est le choix de l’audace, de la curiosité, du type vivant. Être pour ou contre sa venue, c’est une question de tempérament, et même de vision du monde.
Il n’y a rien d’excitant à prendre Garande, ODO ou Laurey. Personne ne frémit à l’evocation de ces noms, je ne croirai pas un traitre mot de quiconque prétendra le contraire. Ils sont compétents, oui, et ont accompli des trucs, oui. Très respectable. Mais je voudrais autre chose.
ODO, Garande, Laurey (que je ne mets pas tous au même niveau cependant), certains veulent nous faire passer ce choix pour de la raison, alors que c’est en réalité le choix de la trouille, de l’ennui, de l’abandon, celui du type vautré dans son chesterfield qui jette sur le monde un œil terne et faussement satisfait en tirant sur sa pipe, ”ah oui bon choix”. Je ne veux pas être ce mec-là. Je ne dis pas que je ne veux d’eux à aucun prétexte. Je dis que l’occasion de tenter autre chose est belle.
Une belle saison avec Bettoni (ou un autre, même si aucun nom ne me vient) ça aurait une toute autre gueule et moi, je veux que mon club ait de la gueule, qu’il se distingue, qu’il soit différent. Je veux sur le banc une personnalité (et non un sale caractère comme Laurey), un type humain (et non un couard qui passe tout aux joueurs comme Guegan), un éducateur passionné (et non un prof lénifiant comme Irlès).
Tout cela je le sens chez Bettoni. On est dans le pur ressenti, je peux me tromper. Comme tout le monde ici.
Je souscris au mot près.
Et lui, plus attaché à tenter un truc au FCSM en L2 qu'à Brest en L1 parce qu'il connaît le football, que l'on traite comme un souillon.
Le savoir échaudé me fout le cafard, pour moi, il y avait tout du bon coup.
Je laisse à Cordonnier le temps de trouver les mots justes ou d'aller décrocher l'impossible, mais tout cela ne rendrait que plus insupportable un Celestini ou, désolé, un Irles qu'on convoque 72 fois pour s'assurer qu'il est toujours disponible, lui, bien qu'il ne soit que le 127ème choix.
Bravo PM pour ce developpemt. Parfaitement dit.