L'échec Baskonia, c'est quand même un peu comme l'échec Bazdarevic, difficile de savoir ce que ça aurait donné dans de bonnes conditions.
Que Baskonia soit détesté soit, mais n'oublions pas sur quel terrain nous sommes. Miné. Et il est fort probable que l'échec ne s'arrête pas à leur départ.
Je comprend vraiment pas : basko avait les mains libres, ils ont recruté comme ils voulaient, joueurs comme staff, dégagé ceux qu'ils voulaient dégager, choisi de ne pas entretenir les installations, ... Personne n'a eu autant de pouvoir qu'eux dans toute l'histoire du club.
Tout en clamant haut et fort qu'ils allaient nous montrer combien les basques étaient habiles pour gérer un club et redresser une situation difficile.
Je vois rien de commun avec le sort de Bazdarevic, qui, il me semble, n'a pas non plus crié sur tous les toits qu'il allait mener le club sur le podium.
C'est ça le problème avec la gnôle, songeai-je en me servant un verre. S'il se passe un truc moche, on boit pour essayer d'oublier; s'il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter, et s'il ne se passe rien, on boit pour qu'il se passe quelque chose.
Charles Bukowski