Explicite pourquoi tu dis a minima. En plus si tu l'as mis en gras c'est que tu es sûr de toi. J'ai quelques idées mais pas envie de faire un pavé indigeste et aux trois quarts hors sujet.
Les faits :
La mise a pied touche 3 personnes : Guégan, Guérit et Monier.
La mise à pied a pour conséquences que ces 3 personnes ne doivent plus se rendre sur le lieu de travail. Elles ne sont pas rémunérées, d'où une économie importante pour le club sur cette période de mise à pied.
Que va-t-il se passer dans la logique?
C'est le prélude à un licenciement (hypothèse de ma part)
Il va y avoir défense des salariés concernés. Il va donc falloir que le club prouve que la mise à pied (brutale car décidée du jour au lendemain) était justifiée.
Les règles de droit imposant une proportionnalité entre la faute commise et la sanction d'un salarié, il va falloir que le club puisse étayer sa décision.
Question proportions, il existe au moins, avant la mise à pied, le blâme et l'avertissement.
Interrogation personnelle : OG et ses adjoints ont-ils été informés, par tout moyen que le club pourra prouver, que la direction reprochait avant la décision de mise à pied, une faute importante qui ensuite n'ayant pas été corrigée par les salariés concernés, a entrainé finalement cette mise à pied inéluctable?
Je n'en sais strictement RIEN, mais j'imagine que non. Ceci restera certainement dans les secrets des parties respectives.
Les conséquences :
Si la proportionnalité n'est pas prouvée devant la juridiction compétente, OG et ses adjoints vont retrouver l'intégralité de leurs droits contractuels, et certainement demander, voire obtenir des indemnités supplémentaires (d'où le A MINIMA)
Reste la gestion du calendrier : si le club laisse courir la situation après le 30 juin, date de clôture des comptes de la saison, alors les conséquences financières seront traduites dans le bilan financier de la saison 2023/2024 et non pas 2022/2023 pour : le salaire brut, les charges patronales concernées et les éventuelles indemnités supplémentaires.
Chacun se fera une idée du risque encouru, j'avais juste ma petite idée.
Sinon, on est à 100% dans les règles de droit, qui s'appliquent dans toute société commerciale, au cas où on aurait tendance à croire qu'un club de foot n'est pas une société "comme les autres"