Ce n'était pas le contrat de l'année dernière et d'il y a deux ans déjà ? Jusqu'à quand comptez vous rallier des gens dont vous augmentez le prix des places avec des ambitions aussi audacieuses ?
Pourriez vous annoncer clairement avant la campagne d'abonnement les contrats que vous fixez, pour le club ? Parce que nous n'avons peut-être pas les mêmes valeurs.
Oui c'est vrai que ce qui est justifié est rarement rationnel. Euh... comment définissez vous justifié, exactement ?
Les joueurs ont perdu 5 matches consécutifs à domicile, 10 dans l'année; nous attacherions du prix, mettons celui d'un abonnement par exemple, à ce que vous reconnaissiez que c'est intolérable et que le maintien ne suffit pas, surtout quand il est acquis loin des yeux de ceux qui ont payé.
Nous aimerions lire que vous entendez porter remède à ce déplorable état de faits plutôt qu'une nouvelle séance d'autosatisfaction à propos d'un maitien acquis par l'improbable et forcément fragile conjonction de la médiocrité exceptionnelle des relegués et d'interprétations arbitrales bienveillantes réitérées.
On comprend que vous ne vouliez pas jeter le discrédit sur vos joueurs et votre entraîneur, d'autant que vous l'avez prolongé bien imprudemment, mais si vous pouviez avoir à moitié autant d'égards pour nous...
Vous allez confondant les communions et les enterrements, Monsieur le Président. Samedi dernier, 12 des 14 000 spectaeurs, ils étaient 20 000 il y a trois ans, avaient déserté au moment des vociférations dans le micro.
Ceux qui restaient conspuaient pêle-mêle le très liquéfiant GPL, Gillot/Perquis/Lacombe, regrettaient et s'interrogeaient sur le départ de Bourras quand ce n'était pas sur l'oportunité de se réabonner.
Personne ne faisait allusion au maintien d'autant, ainsi que l'a rappelé le bon Clyde, qu'il était acquis depuis Rennes et même depuis les étrennes vu la prestance des 3 relegués.
Vous vous trompez Monsieur le Président. Vous n'êtes pas au bon endroit pour juger de l'humeur du peuple.
Ce que disait les spectateurs ? C'est qu'on a l'impression d'être un fétu de paille tournoyant autour du syphon qui aspire en L2, avec la même détermination et le même empire sur son destin.
Ils s'interrogeaient - jusqu'à quand devra t-on supporter cette infâmie, cette litanie d'échecs, cette impotence, quand est ce que, sous Lacombe, l'apathie sera en danger ?
Ils ne pensaient pas à Strasbourg ou à Bastia, mais tournaient leurs regards mouillés de la honte d'une nouvelle débandade, vers Auxerre. Cette équipe, obligée de titulariser Birsa et donc d'avouer qu'ils manquaient de footballeurs, et se demandaient bien plutôt ce qu'ils avaient de plus que nous.
Du coeur, des centimètres et des kilos même chez les latéraux, et surtout un entraîneur étaient les réponses qui leur venaient le plus fréquemment à l'esprit.
La victoire à Lyon par exemple quelques jours après l’accident de Davies, ce qui n’était pas arrivé depuis 17 ans. Dans les moments forts, je vais garder également cette nuit du 13 octobre où je vivais au gré des textos à propos de Charlie qui était entre la vie et la mort à Washington. On était vraiment dans l’humain avec un gamin qui a failli disparaître, un décès d’une accompagnatrice et juste derrière une réaction d’un groupe qui voulait faire quelque chose.
La victoire à Lyon n'est-elle pas intervenue une semaine avant que les gones ne chutent 4-1 face à l'époustouflante équipe niçoise ?
N'était-ce pas la période "daubasse académie sur Rhône" plutôt que les souffrances du jeune vélléitaire qui ont permis cet exploit qui de toute façon n'est que l'arbre qui cache les gorets ?
c'est d'ailleurs pourquoi je vais rembourser la moitié de l'abo... non ? Ah bon, j'ai cru.
Mensonge ! Réécriture Santalucialacombesque de l'histoire. Les 2-5 contre Valenciennes, les 1-4 contre Paris, les 0-4 contre Lyon c'était avant ou après la coupe de France ? Le match il y a deux ans contre un Metz démobilisé c'était lié ou pas à la coupe de France, les non matches de l'année dernière c'étaient lié ou pas à la coupe de France ?
L'élimination a pu accentuer un phénomène déjà présent et qui mine notre club depuis trop longtemps. Elle n'a pas créé la paresse, le football minimaliste, le manque d'engagement tant au pressing que dans les appels, la distance entre les blocs, l'agitation ostentatoire et désordonnée de tel ou tel pour dissimuler une perte de balle ou un replacement oublié.
Le football est pourtant simple : Pas de replacement, un remplacement.
Sochaux fait partie des clubs qu’on doit retrouver entre la septième et la quinzième place selon les saisons.
Platitudes éculées.
Vous devez viser à nouveau le maintien, mais dans l'estime des supporters cette fois. ça peut paraitre facile car il ne nécessite qu'un seul point, mais comme il est d'honneur, ce n'est pas gagné.
Si on doit descendre, qu'on descende. Mais vous ne pensez tout de même pas contractualiser éternellement des 16e places acquises en reculant tandis qu'Auxerre et Toulouse se couvrent de qualifications en LdC !
Ou bien ?