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jeudi 19 février 2009 - 14h33 - Foot365
A peine arrivé que Vaclav Sverkos fait l'unanimité à Sochaux, où tout le monde mise sur son talent pour réussir cette seconde partie de saison. Avec deux buts à son actif, le Tchèque a déjà marqué les esprits.
Deux buts en cinq matchs. Au regard des prestations des attaquants arrivés au Mercato, les stats de Vaclav Sverkos relèvent presque du miracle. Certes, sur les deux buts marqués par l'attaquant international tchèque, un l'a été sur penalty (Ndlr : contre Lille, défaite 3-2 des Sochaliens). Mais au-delà du bilan comptable de Sverkos depuis qu'il est arrivé du Banik Ostrava cet hiver, c'est surtout le talent pur du nouveau joueur de Sochaux qui étonne. D'autant que s'il en est aujourd'hui à deux réalisations pour 396 minutes jouées, le meilleur buteur de la dernière édition du championnat de République tchèque avec quinze buts pourrait déjà être sur les talons d'Erding, meilleur réalisateur sochalien avec sept buts depuis le début de la saison. « Rien que contre Toulouse, il aurait pu marquer deux fois, explique son coéquipier Jacques Faty. Notamment en première mi-temps où la barre a malheureusement repoussé sa frappe. Il a une très bonne frappe du droit. »
Mais Faty n'est pas spécialement surpris de ce départ en trombes de son partenaire. Avant même que Sverkos ne signe à Sochaux, le défenseur central savait que le Tchèque constituait une excellente recrue pour les Lionceaux. « Je l'avais déjà vu jouer avec les Tchèques et mon cousin, Mickaël Tavares, qui jouait au Slavia Prague avec lui, m'en avait parlé un peu. Il m'avait dit que c'était un bon joueur, notamment dos au but, et un bon buteur. » Contre Saint-Etienne, Paris, Marseille, Lille et Toulouse, Faty a eu confirmation des dires de son cousin. A l'entraînement comme en match, Sverkos, même s'il ne parle pas encore français (« Il essaie de se faire comprendre »), a vite trouvé ses marques. Au point d'obtenir, à l'image de Faty, le plus grand respect de la part du groupe. « J'aime son intelligence de jeu et son efficacité. A Sochaux, c'est un des meilleurs dans ce domaine. A chaque fois qu'il a eu le ballon, il a fait de bonnes choses, il remise très bien et sait se démarquer dans les intervalles. »
D'autant que Vaclav Sverkos n'est pas un avant-centre comme les autres. A savoir qu'il ne cherche pas à tout prix le chemin des filets. « Quand il est dos au but, il ne cherche pas bêtement à se retourner et à frapper, il va remiser et préférer repartir pour redemander le ballon. » Alors, lorsqu'on interroge Jacques Faty sur les difficultés à défendre sur l'ancien joueur de ‘Gladbach ou du Hertha Berlin, il se marre, ravi visiblement d'avoir Sverkos dans son équipe plutôt qu'en face. « Il se place très bien donc c'est très dur de lui passer devant, car il sait à la fois être un renard des surfaces et garder le ballon dos au but. C'est très dur d'anticiper face à lui, il faut constamment le surveiller car dès qu'il a le ballon dans la surface il y a danger. » Pas de doute, en obtenant le renfort du Tchèque, qui dispose dans son contrat d'une clause libératoire en cas de descente, Sochaux s'est muni d'une perle rare en attaque. A 25 ans, Sverkos pourrait bien être le joueur qui conduira les Sochaliens au maintien. S'il était arrivé plus tôt, Sochaux ne serait même probablement pas englué dans les profondeurs du classement. « C'est le joueur qu'il nous fallait. Si nous l'avions eu avec nous plus tôt, ça aurait même été mieux, regrette presque Faty. Car avec lui, nous n'en serions pas là aujourd'hui. »
Privat, c'est 4 buts en 13 matchs, dont 3 seulement en tant que titulaire.
Peut être que nous n'en serions pas là si nous avions joué un peu plus en 4-4-2
