Et pourquoi ne pas faire confiance, au bout d'un certain moment, aux gens qui t'expliquent que d'autres repreneurs crédibles à la surface financière équivalente se sont présentés ?
Ça vient de gens dont les informations se sont toujours révélées être exactes jusqu'à maintenant, il faut quoi, que le juge de paix "Est Républicain" les reprennent pour que tu leur accordes du crédit ?
Tu peux comprendre que ces personnes soient lassées à terme que tu les prennes pour des jambons et que tu joues au con.
Il faut juger avec les chiffres de l'époque, pas à ce qu'on a appris maintenant.
Que Romain Peugeot ait réuni 7ME issu de capitaux d'investisseurs de franchises US, je le crois. Que son nom l'ait plombé, alors que PSA voulait rompre avec le club, c'est probable. Mais, que Peugeot ait trouvé plus crédible le projet de reprise de Li dont la valorisation boursière était de 1 milliard d'euros et qui avait pour projet de développer Ledus en France et qui a survécu au contrôle de Tracfin est très largement possible. Et, cela sans aucune arrière pensée de tuer le club...
http://www.estrepubl...ombre-chinoises
Tracfin regarde "simplement" que l'argent de la vente n'est pas illégal, cette entité ne regarde pas la solidité d'une entreprise.
De manière générale comment peux tu dire que PSA n'a pas trouvé de dossier plus crédible ? tu as vu et examiner tous les dossiers ? Idem pour l'arrière pensée. Doit on systématiquement vendre au moins pire, même si tu sais que le candidat n'est pas crédible ?
La cotation boursière ne fait pas tout, le chiffre d'affaire est également révélateur, dur de croire qu'aucun "experts" PSA n'a remarqué l'incohérence, ça dépasse l'incompétence, et donc ?
Je pense qu'ils ont remarqué l'incohérence et qu'ils savaient pertinemment qu'il y avait un risque. Mais, ils ont estimé que le rapport bénéfice -risque était favorable, et que la justification du développement du commerce de LED les a convaincus. En gros, si LEDUS avait grossi, on se serait retrouvé avec un actionnaire générant un chiffre d'affaires à plus de 100 ME. Après, qu'ils se soient laissés abusés par le bagout de Li and co, c'est leur mauvaise appréciation, mais ce sont loin d'être les seuls.
Pour les autres candidats, dis-toi une chose, c'est que le projet chinois était le seul où une entreprise était adossée au club. Ce qui signifiait un investissement à perte pour gagner en visibilité.
Dans tous les autres projets qui avaient l'avantage d'être portés par des acteurs régionaux de 1er plan, ils étaient tous dépendants d'un fond d'investissement, donc de capitaux étrangers qui investissent pour un retour financier. Quand on voit les conditions de reprise négociées par Li, on s'imagine qu'avec une bonne gestion du club, Rollin ou Romain Peugeot ont peut-être garanti à leur fond de doubler voire de tripler leur mise à 5 ans.