la sortie de certains joueurs sur le parking après-match, puis au niveau d’un restaurant montbéliardais plus tard, des incidents entre supporters et quelques joueurs auraient dangereusement dégénéré ce soir.
La seconde période avait déjà été chaude en tribunes. Après le premier but corse, les « Ultras » du FCSM ont d’abord débuté des chants « anti-Lacombe ». « Direction démission », ou un ironique « tout va bien » ont ensuite ponctué la fin de la rencontre, durant laquelle tout le public de Bonal s’est même laissé aller à des « ola » sur chaque passe corse.
L’attitude des supporters était déjà au centre des débats en conférence de presse. « Oui, je comprends, on mérite ça, lançait Mecha Bazdarevic. Ils sont frustrés, savent ce qui s’est passé. Ils ont raison de réagir comme ça ». Jérémie Bréchet n’était pas vraiment du même avis. Il lançait ainsi, quand on lui demandait s’il ressentait de la honte par rapport à la 19 e place : « Un peu honte du public aussi, c’est difficile de se faire siffler chez soi. On est un peu tous dans le même bateau quand même ».
Ce désamour s’est malheureusement poursuivi, dans des circonstances bien plus graves, après le match. Les supporters sochaliens, rencontrés après les faits, racontaient en effet que certains joueurs avaient bien failli en venir aux mains avec eux au niveau du parking réservé aux membres de l’effectif doubiste. Un grillage les séparait des supporters, mais les noms d’oiseaux ont visiblement volé des deux côtés, avant qu’un joueur sochalien, apparemment très énervé, ne vienne jusqu’au grillage avec l’intention d’en découdre.
Pire encore : toujours d’après les supporters, une personne accompagnant un joueur aurait sorti un couteau. Et quelques minutes plus tard, devant un restaurant de la rue de la Schliffe où quelques joueurs ont leurs habitudes et dînaient après le match, une nouvelle altercation aurait eu lieu, notamment entre supporters et des amis de certains joueurs sochaliens. Des événements qui, s’ils sont confirmés, rajouteraient à l’ambiance délétère dans laquelle le FCSM navigue actuellement.
source :
http://www.lepays.frVous en avez entendu parler ou pas ??
C'est clair que dans le foot, il y a de plus en plus de racaille, mais là quand même
Équipe de merde, mentalité de merde...
La police était là et même elle est sur le cul... La mif ça frôle la caillera. La cerise sur le gâteau : les RG ont prévenu les Joys de ne pas aller au décrassage d'hier matin car des amis aux joueurs impliqués dans les faits cités plus haut, les "auraient" attendu pour leur régler leur compte...
Peut être un de ceux qui étaient à la sortie du stade ou dans les altercations nocturnes a-t-il filmé avec son portable, dans ce cas nous pouvons nous attendre à voir des vidéos.
Je suis d'accord avec SGmachin, Mécha ne sait pas tirer le meilleur de ses joueurs, bien coachés ils devaient foutre une branlée aux Joys...
Je me demande comment Brechet peut déclarer que nous sommes tous dans le même bateau... La plupart des gens paient pour venir à Bonal, à l'avance pour les abonnés, dans une sorte de contrat de confiance, ils attendent que des joueurs qui gagnent en un mois plusieurs de leurs années de salaire fassent au moins ce pour quoi ils sont payés. Si Brechet regarde le match de mercredi, je n'ai malheureusement pas d'enregistrement à lui transmettre, il commencera sûrement à comprendre un peu que la température puisse monter.
Non Jeremy, nous ne sommes pas dans le même bateau. Nos valeurs sont le travail, l'humilité, la simplicité, notre réalité ce sont les suppressions d'emplois chez Peugeot qui se décalquent sur tout le tissu économique de la région, obstruent les perspectives d'emplois des parents, des enfants. La survie devient le lot de beaucoup de supporters du FCSM, nous n'avons pas une nouvelle Peugeot tous 6 les mois pour nous balader, on ne nous trouve pas un appart, une maison... Nous restons, année après année, toi tu partiras au soleil ou ailleurs, mais Sochaux ne sera qu'un pan de ton passé.
Nous ne sommes pas sur un bateau Jeremy, nous sommes la terre, celle qui porte Bonal, nos couleurs, nos espoirs, nos tristesses, les bonheurs que parfois vous nous offrez, nous sommes le FCSM, ceux qui sans eux et leur passion feraient de ton activité un passe temps sans intérêt. Tu existes par et à travers nous, ne l'oublie jamais en rentrant sur un terrain.