La faute n'est pas l'alpha et l'oméga du licenciement. C'est nous qui ne pensons qu'à ça parce qu'on a envie que ça ne coûte pas un centime et que l'individu soit humilié et finisse sous les ponts.
Un licenciement pour cause réelle et sérieuse, ça ne coûtera "que" 3 mois de salaire ; et si l'autre attaque au prud'hommes, même un avocat sourd-muet saura démontrer le caractère réel (perte de confiance) et sérieux (empêchant la poursuite de la relation de travail) du motif.
Tenter la faute grave ou lourde, c'est risquer de devoir casquer le triple de ce qu'on espérait économiser.
Mais il me semble que si mise à pied, c'est forcément suivi d'une procédure pour faute simple, lourde ou grave). Qui peut déboucher aussi sur rien, s'il n'y a pas de preuves suffisantes.
Il faut rappeler que SL est(ait) titulaire d'un mandat social en tant que DG.
La juridiction compétente pour juger un éventuel litige s'avère le tribunal de commerce et non pas celui des Prud'hommes.
On ne peut pas parler de licenciement mais de révocation, possible à tout moment et sans motif à justifier.
Par contre l'absence de juste motif peut entrainer de devoir payer une indemnisation au cas où le litige serait porté devant le tribunal, de même qu'il existe un formalisme à respecter.
Pour le juste motif, j'imagine que le club saura argumenter. Par contre, en ce qui concerne le respect du formalisme, j'ai des doutes pour le moment, mais aucune information précise sur ce point non plus.