Demain à Bonal
#1
Posté 07 juillet 2023 - 10:47
Hier, le départ d’Aldo Kalulu, joueur à la loyauté et à l’engagement inégalables, dont l’annonce de la résiliation de contrat est tombée à la mi-journée, semblait sonner le glas définitif de l’avenir du FC Sochaux-Montbéliard dans le football français.
Mon club, celui de dizaines, de centaines de milliers de personnes à mon image, héritiers d’une Histoire presque centenaire, drainant derrière elle le legs d’un monde ouvrier souvent invisibilisé, ignoré, méprisé, dont nous tentons modestement de faire perdurer quelques valeurs aujourd’hui désuètes de solidarité, d’humilité et de camaraderie, autour desquelles des générations entières de joueurs et de supporters se sont construits dans un club définitivement à part.
Depuis 10 ans, et l’inexorable déclin enclenché par la descente en Ligue 2 au soir d’un funeste 17 mai, la route du FC Sochaux-Montbéliard se résume à un chemin de croix sur lequel il aura affronté tout ce que le football mondialisé peut offrir de pire, entre le désengagement d’un propriétaire-fondateur historique dont la forfaiture reste et restera le péché originel et l’inexcusable trahison d’un groupe richissime reniant ce qui avait constitué son identité ; la meurtrissure de s’être vu bradé pour quelques dizaines de milliers d’euros à un escroc notoire transformant le club en un paillasson sur lequel le plus misérable acteur du football français pouvait venir s’essuyer les pieds en toute impunité ; et la satellisation par un club de seconde zone espagnole destinée à nous piller de nos meilleurs éléments.
Nous pensions avoir vécu le pire, nous avons imaginé naïvement que survivre à Carlos Tavares, LEDUS et Baskonia marquerait la fin de la période la plus sombre de l’Histoire du FCSM, mais ce n’était qu’une mise en bouche.
Tandis que le club se targuait d’ambitions gargantuesques il y a un an encore, sous l’impulsion d’un directeur général passé maître dans l’art de l’esbroufe, jurant de la fidélité « à la vie, à la mort » d’un propriétaire parachuté par le plus grand des hasards en Franche-Comté, il est aujourd’hui aux portes des enfers et d’un dépôt de bilan dans l’indifférence généralisée des grands médias et observateurs en tous genres.
Pourtant, parce que je le vis moi-même dans ma chair, parce que les travées de Bonal s’emplissaient à nouveau depuis deux ans d’une ferveur singulière et contagieuse, jusqu’à séduire un jeune public souvent plus sensible aux charmes des grosses armadas européennes, je sais la souffrance qui habite aujourd’hui chacun des supporters sochaliens et mériterait une toute autre attention de ceux qui, faisant mine de conspuer les dérives d’un football devenu la plus grande vitrine du néolibéralisme, détournent le regard quand les « petits », les « ploucs », les faire-valoir en deviennent des victimes expiatoires.
Ce football déshumanisé, désincarné, méprisable, qui fera dire à Aldo Kalulu, celui-là même qui était appelé à devenir l’emblème du FCSM pour longtemps, qu’il fut mis « à la porte … pour le bien club ».
C’est dans les heures à venir que se joue la survie du FCSM et, à travers lui, la passion dévorante de centaines de milliers de personnes qui, aujourd’hui, doivent vivre avec l’idée pétrifiante que, peut-être, ils ne reverront jamais de match de football à Bonal.
Alors …
Vous, ombres obscures planquées à l’autre bout du monde, qui n’avez jamais pris la mesure de la grandeur de l’institution dont vous êtes à la tête, convaincus que celle-ci se gère comme n’importe quelle entreprise que l’on se satisfait de faire prospérer ou que l’on abandonne lâchement lorsqu’elle s’avère un luxe qui coûte cher ; vous qui nous contraignez à vivre dans l’attente et dans la peur ; vous qui nous humiliez, nous réduisant à espérer de votre part l’obole, 22 millions d’euros pour maintenir sous respiration artificielle l’un des clubs les plus emblématiques de l’Histoire du football français, quand la surface financière de votre conglomérat se compte en milliards.
A la porte !
Toi, dont les promesses n’ont été pavées que de mensonges, qui, non content d’avoir en permanence éclaboussé le FC Sochaux-Montbéliard de ton inélégance et tes attitudes grossières, porte la responsabilité majeure d’un fiasco que tu pourras te targuer d’avoir érigé au sommet des plus grosses pantalonnades de l’Histoire du football français.
A la porte !
Vous, glorieux anciens, à quelques exceptions près qui se comptent sur les doigts d’une main, à l’heure où l’on tweete comme on respire, qui vous murez dans le silence ; vous dont les exploits passés traversent pour toujours les mémoires, constitutifs de la passion qui nous anime, que l’on conte aux plus jeunes comme des légendes qui se transmettent de générations en générations ; vous qui, souvent, devez votre carrière de footballeur professionnel, votre gloire, vos trophées, votre fortune, à l’excellence d’un centre de formation appelé à disparaître dans le sillage de cette institution qu’un mot, un seul de votre part, à défaut de la sauver, saurait valoriser, ramenant dans le coeur de ses amoureux un soupçon d’apaisement.
Vous, lovés dans le confort de vos plateaux de télévision ou de vos rédactions, qui feignez l’indifférence coupable à l’heure où un monument du football français est en péril, pour lequel vous n’avez d’attention que lorsqu’il est le prétexte à surjouer le scandale, dans le sillage d’un épisode pathétique opposant le FCSM au Stade Malherbe de Caen en janvier dernier.
Vous, prompts à noircir vos colonnes en long et en large des états d’âme egotiques de n’importe quelle semi-vedette du Paris-Saint-Germain, devisant des heures durant derrière vos micros sur les sacro-saintes « valeurs » dont vous vous prétendez les gardiens, prétendument salies par des joueurs que vous consacrez à longueur de temps, feignant de vous scandaliser d’un système de Super Ligue que vous appliquez pourtant quotidiennement dans votre traitement du football à l’échelle nationale, méprisant les millions de supporters dont vous maintenez dans l’ombre et le silence, par votre regard qui se détourne, les clubs de coeur, ces « petits » qui ne font pas vendre et ne méritent ainsi pas d’être les sujets de vos débats de salons.
Vous, responsables politiques, élus locaux, députés, sénateurs, dont les interventions publiques ne sauraient se limiter à des indignations de façade destinées à servir vos intérêts particuliers et servir de marchepieds à vos ascensions individuelles.
Vous, supporters, amis ou rivaux à travers toute la France, qui ne portez pas les mêmes couleurs mais savez que le football n’a de sens que dans l’adversité, ceux dont les messages de soutien affluent, comme ceux qui oublient trop vite que la destinée du FC Sochaux-Montbéliard aujourd’hui n’est qu’une répétition de ce qui s’appliquera, saison après saison, à toujours plus de clubs, à votre propre institution, aucune n’étant à l’abri de se trouver aux mains de propriétaires sans égard pour la passion qui vous dévore au point d’envahir votre quotidien.
Vous, joueurs qui vous reconnaîtrez, partis la tête haute « pour le bien du club », venus d’ici ou d’ailleurs, ayant à chaque seconde de votre passage ici honoré ces couleurs dont vous avez compris qu’elles étaient singulières et reflétaient une histoire hors-norme qu’il convient de respecter en toutes circonstances ; mais vous aussi, les autres, débarqués avec un discours convenu et repartis avec de l’argent plein les poches, ayant souillé comme jamais ce maillot que vous aviez sur le dos en désertant à la moindre adversité venue, alors que le spectre du désastre se profilait déjà en coulisses.
Vous, enfin, membres de la TNS, le poumon de ce club, le seul et l’unique ; vous, mes frères et mes soeurs, camarades de tribune comme ceux que je n’ai jamais croisé, nous tous savons que la peur, la colère ou le chagrin qui nous animent ces jours nous lieront à jamais, et qu’il n’appartiendra qu’à nous de nous en emparer pour reconstruire ce qui est à nous et à nous seuls et que tant d’autres se sont échinés à détruire.
Nous sommes le FC Sochaux-Montbéliard !
Demain, à 10h, Bonal rugira peut-être pour la dernière fois avant longtemps.
Entendez-nous !
Écoutez-nous !
#2
Posté 07 juillet 2023 - 11:07
"Le problème de ce monde, c'est que les idiots et les fanatiques sont toujours plus sûrs d'eux tandis que les sages sont envahis par le doute." Bertrand Russel
#3
Posté 07 juillet 2023 - 11:09
Personne ne tuera le FCSM tant que nous serons là, soyez-en certains.
Quoiqu’il arrive mardi, on se relèvera.
#4
Posté 07 juillet 2023 - 11:15
#5
Posté 07 juillet 2023 - 11:37
#6
Posté 07 juillet 2023 - 11:41
J'aimerais faire ta connaissance, ne serait-ce que pour boire une bière en parlant de nos innombrables souvenirs de notre FCSM.
Ce club vit ses heures les plus sombres mais je reste convaincu qu'il renaîtra. Pour être encore plus fort.
Nous serons toujours à ses côtés, et ce jusqu'à la mort. Vive le FCSM, symbole de ma jeunesse, de mon identité, de ma vie tout simplement.
Putain.....
#7
Posté 07 juillet 2023 - 11:49
Du JL, donc du fort et marquant.
#8
Posté 07 juillet 2023 - 11:54
#9
Posté 07 juillet 2023 - 12:00
Merci de mettre des mots sur la pensée de beaucoup d'entre nous.
Putain, il peut pas y avoir un journaliste qui pourrait relayer ton message ???
On sera là demain et les jours suivant.
#10
Posté 07 juillet 2023 - 12:08
Personnellement, j'ai quitté la Franche-Comté depuis 15 ans, n'y revenant que quelques fois par an. Suivre le FCSM chaque week-end sur FBBM ou à la télé (même lorsque j'étais à des milliers de km) contribue à maintenir un lien fort avec ma région.
Je ne pourrai pas être présent demain mais serai de tout cœur avec vous.
Courage à tous !
Comtois, rends toi ! Nenni ma foi !
#11
Posté 07 juillet 2023 - 12:18
Je vais pleurer.
Trop tard :'(
#13
Posté 07 juillet 2023 - 12:54
Merci JL pour mettre les mots sur tous nos maux actuels de belle manière.
Tu es aux supporters ce que Kalulu était à nôtre équipe.
#14
Posté 07 juillet 2023 - 13:07
Bravo pour le topo. Demain je serai avec vous par la pensée.
Crawl back to the top
Something pulls you up
And a voice says you can't stop
Then I started swimming
I was going down
But now I started
Winning
#15
Posté 07 juillet 2023 - 13:11
Bravo JL ! Comme toujours un texte qui dit tout ce que la plupart d'entre nous pense. Quel dommage d'arriver à de telles situations pour que tes écrits résonnent aussi fort. J'aurais à la limite préféré ne jamais lire de texte comme celui-là, ça aurait signifié que le club allait bien.
#16
Posté 07 juillet 2023 - 13:24
Je ne suis pas très réseaux sociaux, j'ai juste un compte FB. Je viens d'y publier le texte de JL avec l'intro suivante :
Crawl back to the top
Something pulls you up
And a voice says you can't stop
Then I started swimming
I was going down
But now I started
Winning
#17
Posté 07 juillet 2023 - 13:52
Ce matin, comme depuis quelques jours, je me suis réveillé le coeur lourd, mais encore faudrait-il pouvoir dormir tant le quotidien s’apparente à un cauchemar sans fin.
Hier, le départ d’Aldo Kalulu, joueur à la loyauté et à l’engagement inégalables, dont l’annonce de la résiliation de contrat est tombée à la mi-journée, semblait sonner le glas définitif de l’avenir du FC Sochaux-Montbéliard dans le football français.
Mon club, celui de dizaines, de centaines de milliers de personnes à mon image, héritiers d’une Histoire presque centenaire, drainant derrière elle le legs d’un monde ouvrier souvent invisibilisé, ignoré, méprisé, dont nous tentons modestement de faire perdurer quelques valeurs aujourd’hui désuètes de solidarité, d’humilité et de camaraderie, autour desquelles des générations entières de joueurs et de supporters se sont construits dans un club définitivement à part.
Depuis 10 ans, et l’inexorable déclin enclenché par la descente en Ligue 2 au soir d’un funeste 17 mai, la route du FC Sochaux-Montbéliard se résume à un chemin de croix sur lequel il aura affronté tout ce que le football mondialisé peut offrir de pire, entre le désengagement d’un propriétaire-fondateur historique dont la forfaiture reste et restera le péché originel et l’inexcusable trahison d’un groupe richissime reniant ce qui avait constitué son identité ; la meurtrissure de s’être vu bradé pour quelques dizaines de milliers d’euros à un escroc notoire transformant le club en un paillasson sur lequel le plus misérable acteur du football français pouvait venir s’essuyer les pieds en toute impunité ; et la satellisation par un club de seconde zone espagnole destinée à nous piller de nos meilleurs éléments.
Nous pensions avoir vécu le pire, nous avons imaginé naïvement que survivre à Carlos Tavares, LEDUS et Baskonia marquerait la fin de la période la plus sombre de l’Histoire du FCSM, mais ce n’était qu’une mise en bouche.
Tandis que le club se targuait d’ambitions gargantuesques il y a un an encore, sous l’impulsion d’un directeur général passé maître dans l’art de l’esbroufe, jurant de la fidélité « à la vie, à la mort » d’un propriétaire parachuté par le plus grand des hasards en Franche-Comté, il est aujourd’hui aux portes des enfers et d’un dépôt de bilan dans l’indifférence généralisée des grands médias et observateurs en tous genres.
Pourtant, parce que je le vis moi-même dans ma chair, parce que les travées de Bonal s’emplissaient à nouveau depuis deux ans d’une ferveur singulière et contagieuse, jusqu’à séduire un jeune public souvent plus sensible aux charmes des grosses armadas européennes, je sais la souffrance qui habite aujourd’hui chacun des supporters sochaliens et mériterait une toute autre attention de ceux qui, faisant mine de conspuer les dérives d’un football devenu la plus grande vitrine du néolibéralisme, détournent le regard quand les « petits », les « ploucs », les faire-valoir en deviennent des victimes expiatoires.
Ce football déshumanisé, désincarné, méprisable, qui fera dire à Aldo Kalulu, celui-là même qui était appelé à devenir l’emblème du FCSM pour longtemps, qu’il fut mis « à la porte … pour le bien club ».
C’est dans les heures à venir que se joue la survie du FCSM et, à travers lui, la passion dévorante de centaines de milliers de personnes qui, aujourd’hui, doivent vivre avec l’idée pétrifiante que, peut-être, ils ne reverront jamais de match de football à Bonal.
Alors …
Vous, ombres obscures planquées à l’autre bout du monde, qui n’avez jamais pris la mesure de la grandeur de l’institution dont vous êtes à la tête, convaincus que celle-ci se gère comme n’importe quelle entreprise que l’on se satisfait de faire prospérer ou que l’on abandonne lâchement lorsqu’elle s’avère un luxe qui coûte cher ; vous qui nous contraignez à vivre dans l’attente et dans la peur ; vous qui nous humiliez, nous réduisant à espérer de votre part l’obole, 22 millions d’euros pour maintenir sous respiration artificielle l’un des clubs les plus emblématiques de l’Histoire du football français, quand la surface financière de votre conglomérat se compte en milliards.
A la porte !
Toi, dont les promesses n’ont été pavées que de mensonges, qui, non content d’avoir en permanence éclaboussé le FC Sochaux-Montbéliard de ton inélégance et tes attitudes grossières, porte la responsabilité majeure d’un fiasco que tu pourras te targuer d’avoir érigé au sommet des plus grosses pantalonnades de l’Histoire du football français.
A la porte !
Vous, glorieux anciens, à quelques exceptions près qui se comptent sur les doigts d’une main, à l’heure où l’on tweete comme on respire, qui vous murez dans le silence ; vous dont les exploits passés traversent pour toujours les mémoires, constitutifs de la passion qui nous anime, que l’on conte aux plus jeunes comme des légendes qui se transmettent de générations en générations ; vous qui, souvent, devez votre carrière de footballeur professionnel, votre gloire, vos trophées, votre fortune, à l’excellence d’un centre de formation appelé à disparaître dans le sillage de cette institution qu’un mot, un seul de votre part, à défaut de la sauver, saurait valoriser, ramenant dans le coeur de ses amoureux un soupçon d’apaisement.
Vous, lovés dans le confort de vos plateaux de télévision ou de vos rédactions, qui feignez l’indifférence coupable à l’heure où un monument du football français est en péril, pour lequel vous n’avez d’attention que lorsqu’il est le prétexte à surjouer le scandale, dans le sillage d’un épisode pathétique opposant le FCSM au Stade Malherbe de Caen en janvier dernier.
Vous, prompts à noircir vos colonnes en long et en large des états d’âme egotiques de n’importe quelle semi-vedette du Paris-Saint-Germain, devisant des heures durant derrière vos micros sur les sacro-saintes « valeurs » dont vous vous prétendez les gardiens, prétendument salies par des joueurs que vous consacrez à longueur de temps, feignant de vous scandaliser d’un système de Super Ligue que vous appliquez pourtant quotidiennement dans votre traitement du football à l’échelle nationale, méprisant les millions de supporters dont vous maintenez dans l’ombre et le silence, par votre regard qui se détourne, les clubs de coeur, ces « petits » qui ne font pas vendre et ne méritent ainsi pas d’être les sujets de vos débats de salons.
Vous, responsables politiques, élus locaux, députés, sénateurs, dont les interventions publiques ne sauraient se limiter à des indignations de façade destinées à servir vos intérêts particuliers et servir de marchepieds à vos ascensions individuelles.
Vous, supporters, amis ou rivaux à travers toute la France, qui ne portez pas les mêmes couleurs mais savez que le football n’a de sens que dans l’adversité, ceux dont les messages de soutien affluent, comme ceux qui oublient trop vite que la destinée du FC Sochaux-Montbéliard aujourd’hui n’est qu’une répétition de ce qui s’appliquera, saison après saison, à toujours plus de clubs, à votre propre institution, aucune n’étant à l’abri de se trouver aux mains de propriétaires sans égard pour la passion qui vous dévore au point d’envahir votre quotidien.
Vous, joueurs qui vous reconnaîtrez, partis la tête haute « pour le bien du club », venus d’ici ou d’ailleurs, ayant à chaque seconde de votre passage ici honoré ces couleurs dont vous avez compris qu’elles étaient singulières et reflétaient une histoire hors-norme qu’il convient de respecter en toutes circonstances ; mais vous aussi, les autres, débarqués avec un discours convenu et repartis avec de l’argent plein les poches, ayant souillé comme jamais ce maillot que vous aviez sur le dos en désertant à la moindre adversité venue, alors que le spectre du désastre se profilait déjà en coulisses.
Vous, enfin, membres de la TNS, le poumon de ce club, le seul et l’unique ; vous, mes frères et mes soeurs, camarades de tribune comme ceux que je n’ai jamais croisé, nous tous savons que la peur, la colère ou le chagrin qui nous animent ces jours nous lieront à jamais, et qu’il n’appartiendra qu’à nous de nous en emparer pour reconstruire ce qui est à nous et à nous seuls et que tant d’autres se sont échinés à détruire.
Nous sommes le FC Sochaux-Montbéliard !
Demain, à 10h, Bonal rugira peut-être pour la dernière fois avant longtemps.
Entendez-nous !
Écoutez-nous !
Ils sont rares les soutiens. Peut-être attendent-ils le résultat de l'appel...mais on le connait déjà.
Peybernes, Caceres, Gibaud ou Perquis ont notamment relayé le communiqué Sochaux rétro. Dimitri Ramellow aussi de RTL je crois et les journalistes locaux et Anissa Hadaddi qui est aujourd'hui à Europe 1.
Y a eu un mot de Bazda dans L'est républicain.
Mais pour le reste... c'est calme.
#18
Posté 07 juillet 2023 - 14:19
Respect.
#19
Posté 07 juillet 2023 - 14:24
Medice, cura te ipsum
#20
Posté 07 juillet 2023 - 14:27
Trop tard :'(Je vais pleurer.
(H. L. Mencken)
#21
Posté 07 juillet 2023 - 14:33
#22
Posté 07 juillet 2023 - 14:40
Eric Tabarly
#23
Posté 07 juillet 2023 - 15:43
Merci JL
Samuel Laurent est un âne (Petite-fille de Madame Cristina)
#24
Posté 07 juillet 2023 - 15:49
Merci JL. On en chie tous, c'était important de l'exprimer
#25
Posté 07 juillet 2023 - 16:17
Puissent enfin ceux dont c'est le métier s'en inspirer !
#26
Posté 07 juillet 2023 - 16:52
Rien à ajouter comme bien souvent.
#27
Posté 07 juillet 2023 - 17:52
Julien Chaput (Bein) également: « Quelle tristesse… bon courage, force à vous! »
#28
Posté 07 juillet 2023 - 18:00
Merci.
Des mots sur ce que nous ressentons tous.
#29
Posté 07 juillet 2023 - 18:03
Je ne pourrai malheureusement pas être avec vous à Bonal demain ... un grand merci à tous ceux qui y seront pour exprimer l'émotion que nous partageons tous
#30
Posté 07 juillet 2023 - 18:33
J'aurais aimé être présent avec vous demain. Faites rugir le fcsm une dernière fois( au cas où)