Je tiens à dire que toutes les discussions sur l'entraîneur et ses compétences prennent une autre tournure quand on lit cette interview de Richert datant d'il y a deux semaines :
Grande interview de Richert dans Le Pays. Extraits.
Vous ne sentez pas un investissement de tout le groupe dans le travail, la concentration ?
Ca commence dès le matin en arrivant aux vestiaires. On voit des visages qui ne sont déjà pas prêts à faire une bonne séance. Il n'y a pas de motivation, les bras touchent le sol. Des attitudes qui montrent qu'il n'y a aucune motivation à faire du bon boulot durant la séance. Le problème est qu'il y a beaucoup de joueurs dans cet état d'esprit.
Quelles sont les raisons de ces comportements ?
J'ai l'impression que pour certains, les à-côtés du football sont plus importants que le football.
C'est grave ce que vous dites ?
Oui, c'est ne pas être professionnel. L'image que l'on donne de nous me rend malade.
Mais vous les tauliers, les anciens poussez vous des coups de gueule ?
Les coups de gueule, on les a arrétés. On est lassés. Il en faudrait 10 par jours.
Des benoît Pedretti, Pierre Alain Frau, Sylvain Monsoreau,... des gars qui n'avaient pas 35 ans affichaient l'envie de partager, de vivre avec le groupe, de gagner tous les jours, de discuter avec tout le monde, pas en clans.
Ce qui se passe actuellement à Sochaux, vous fait il réfléchir sur votre avenir sochalien ?
Oui, mais c'est encore trop tôt. Ce ne sont pas tant les résultats qui me gènent, mais ce manque de vie, de plaisir d'arriver le matin, de se retrouver, de jouer ensemble sur le terrain, d'aller tous dans le même sens, d'avoir un collectif. On est là tous les jours et actuellement il est vraiment difficile de s'épanouir.
Franchement , ça fait froid dans le dos et ça explique beaucoup de choses .