Une liste d'entraîneurs susceptibles de remplacer Jacky Duguépéroux circule depuis la défaite face à Saint-Étienne. Guy Lacombe y occuperait une place de choix. La première ?
Puisqu'officiellement la décision de se séparer de Jacky Duguépéroux n'a pas été prise, le nom de son successeur n'est pas d'actualité. Logique.
Reste que le milieu du foot - qui aime bien bruire et n'en a guère eu l'occasion jusqu'ici puisqu'aucun entraîneur n'a été licencié en L1(*) -, s'en donne à coeur joie depuis la semaine dernière et la défaite face à Saint-Étienne. Il est alors apparu que seul un miracle pouvait sauver Duguépéroux et que c'est à Lille, pas face à Tromsö, que ce miracle devait avoir lieu. On connaît la suite.
Gress ? Improbable
Comme toujours en pareil cas, une liste de noms circule donc. On y retrouve tous les entraîneurs plus ou moins libres et plus ou moins intéressés. Forcément quelques pistes totalement farfelues.
Inutile en effet d'imaginer Deschamps, Le Guen ou Guy Roux débarquant à la Meinau pour jouer les pompiers de service. Le club strasbourgeois n'a ni les finances ni la réputation pour se le permettre et encore moins en susciter l'envie chez les principaux intéressés.
Pour une fois, le nom de Raymond Domenech, actuellement au soleil et pris par les occupations que l'on sait, ne reviendra pas sur la table. A la différence de celui de Gilbert Gress évidemment qui resurgira tant que la Meinau sera à la même place et que les cigognes passeront au-dessus.
Ses échecs répétés à Metz, au Sturm Graz et au FC Sion (D2 suisse) n'ont en effet pas entamé sa cote chez une frange d'irréductibles nostalgiques. Chez les dirigeants du Racing aussi ? C'est beaucoup plus improbable, surtout depuis le rendez-vous manqué d'il y a trois ans. La crispation semble réelle et définitive.
Hasek est libre
De crispation en revanche il n'y a pas avec Ivan Hasek. Au contraire. Il y a trois ans justement, le Tchèque avait décidé de quitter le club pour raisons personnelles.
Depuis, il s'est présenté à deux reprises à la tête de la Fédération de son pays en brandissant la bannière d'un football propre dans un pays où il est fortement corrompu. Deux fois il a été battu par des alliances peu avouables et encore moins glorieuses.
Résultat, Ivan Hasek expliquait il y a quinze jours qu'il se verrait bien reprendre un club. A l'étranger de surcroît. Et il a toujours eu un faible pour le Racing où il n'a laissé que d'excellents souvenirs. En même temps qu'une réputation d'entraîneur intransigeant, charismatique et compétent.
Lacombe, le profil idéal
C'est d'ailleurs ce que va chercher le club strasbourgeois : un homme capable d'être écouté et qui saura faire preuve d'intransigeance. Comme il y a un an quand Duguépéroux avait été choisi pour ces mêmes raisons et avait suppléé Kombouaré.
Profil d'Hasek, donc. Mais aussi de Guy Lacombe. Parti de Sochaux en début de saison, il a toujours plu aux dirigeants strasbourgeois. Et lui a, dit-on, toujours été intéressé par l'idée de venir entraîner ici un jour. Le moment est peut-être venu.
De Cannes à Sochaux en passant par Guingamp ou Toulouse, Lacombe a en effet façonné une image d'entraîneur dur et inflexible. Aux idées tactiques innovantes aussi. Capable de colères homériques, de choix audacieux et de conflits ouverts quand le besoin s'en fait sentir.
Bazdarevic en outsider ?
A Sochaux, cette histoire-là avait fini en eau de boudin. Pagis s'en souvient forcément. Ses relations avec son entraîneur étaient en effet pour le moins tendues, au point que celui-ci ne le faisait quasiment plus jouer sur la fin pour des raisons qui échappaient à tout le monde.
Mais pas à Lacombe qui a mené deux années de suite son équipe à la 5e place et à la victoire en coupe de la Ligue. Comme quoi, quand on gagne on peut tout se permettre.
Lacombe représente donc l'une des pistes les plus plausibles. Reste à entamer des négociations qui n'ont pas démarré et qui pourraient achopper sur le registre financier.
A moins que, comme avec Kombouaré, un outsider ne vienne emporter l'adhésion des actionnaires du club. Ce pourrait être l'ancien Sochalien encore et ex-entraîneur d'Istres, Bazdarevic. Ou Jacky Bonnevay, il y a pas si loin élu meilleur entraîneur de D2 avec Beauvais et licencié d'Angers quelques mois plus tard.
En football, la roue tourne plus vite qu'ailleurs. Voir ci-dessus...
Puisqu'officiellement la décision de se séparer de Jacky Duguépéroux n'a pas été prise, le nom de son successeur n'est pas d'actualité. Logique.
Reste que le milieu du foot - qui aime bien bruire et n'en a guère eu l'occasion jusqu'ici puisqu'aucun entraîneur n'a été licencié en L1(*) -, s'en donne à coeur joie depuis la semaine dernière et la défaite face à Saint-Étienne. Il est alors apparu que seul un miracle pouvait sauver Duguépéroux et que c'est à Lille, pas face à Tromsö, que ce miracle devait avoir lieu. On connaît la suite.
Gress ? Improbable
Comme toujours en pareil cas, une liste de noms circule donc. On y retrouve tous les entraîneurs plus ou moins libres et plus ou moins intéressés. Forcément quelques pistes totalement farfelues.
Inutile en effet d'imaginer Deschamps, Le Guen ou Guy Roux débarquant à la Meinau pour jouer les pompiers de service. Le club strasbourgeois n'a ni les finances ni la réputation pour se le permettre et encore moins en susciter l'envie chez les principaux intéressés.
Pour une fois, le nom de Raymond Domenech, actuellement au soleil et pris par les occupations que l'on sait, ne reviendra pas sur la table. A la différence de celui de Gilbert Gress évidemment qui resurgira tant que la Meinau sera à la même place et que les cigognes passeront au-dessus.
Ses échecs répétés à Metz, au Sturm Graz et au FC Sion (D2 suisse) n'ont en effet pas entamé sa cote chez une frange d'irréductibles nostalgiques. Chez les dirigeants du Racing aussi ? C'est beaucoup plus improbable, surtout depuis le rendez-vous manqué d'il y a trois ans. La crispation semble réelle et définitive.
Hasek est libre
De crispation en revanche il n'y a pas avec Ivan Hasek. Au contraire. Il y a trois ans justement, le Tchèque avait décidé de quitter le club pour raisons personnelles.
Depuis, il s'est présenté à deux reprises à la tête de la Fédération de son pays en brandissant la bannière d'un football propre dans un pays où il est fortement corrompu. Deux fois il a été battu par des alliances peu avouables et encore moins glorieuses.
Résultat, Ivan Hasek expliquait il y a quinze jours qu'il se verrait bien reprendre un club. A l'étranger de surcroît. Et il a toujours eu un faible pour le Racing où il n'a laissé que d'excellents souvenirs. En même temps qu'une réputation d'entraîneur intransigeant, charismatique et compétent.
Lacombe, le profil idéal
C'est d'ailleurs ce que va chercher le club strasbourgeois : un homme capable d'être écouté et qui saura faire preuve d'intransigeance. Comme il y a un an quand Duguépéroux avait été choisi pour ces mêmes raisons et avait suppléé Kombouaré.
Profil d'Hasek, donc. Mais aussi de Guy Lacombe. Parti de Sochaux en début de saison, il a toujours plu aux dirigeants strasbourgeois. Et lui a, dit-on, toujours été intéressé par l'idée de venir entraîner ici un jour. Le moment est peut-être venu.
De Cannes à Sochaux en passant par Guingamp ou Toulouse, Lacombe a en effet façonné une image d'entraîneur dur et inflexible. Aux idées tactiques innovantes aussi. Capable de colères homériques, de choix audacieux et de conflits ouverts quand le besoin s'en fait sentir.
Bazdarevic en outsider ?
A Sochaux, cette histoire-là avait fini en eau de boudin. Pagis s'en souvient forcément. Ses relations avec son entraîneur étaient en effet pour le moins tendues, au point que celui-ci ne le faisait quasiment plus jouer sur la fin pour des raisons qui échappaient à tout le monde.
Mais pas à Lacombe qui a mené deux années de suite son équipe à la 5e place et à la victoire en coupe de la Ligue. Comme quoi, quand on gagne on peut tout se permettre.
Lacombe représente donc l'une des pistes les plus plausibles. Reste à entamer des négociations qui n'ont pas démarré et qui pourraient achopper sur le registre financier.
A moins que, comme avec Kombouaré, un outsider ne vienne emporter l'adhésion des actionnaires du club. Ce pourrait être l'ancien Sochalien encore et ex-entraîneur d'Istres, Bazdarevic. Ou Jacky Bonnevay, il y a pas si loin élu meilleur entraîneur de D2 avec Beauvais et licencié d'Angers quelques mois plus tard.
En football, la roue tourne plus vite qu'ailleurs. Voir ci-dessus...