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Emotions cinématographiques


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5171 réponses à ce sujet

#5131 Tool78

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Posté 14 septembre 2024 - 14:03

Le mangeur d'âmes : 0

 

J'ai vu un nombre incalculable de polars /thrillers/films de genre complètement ratés. Mais celui-ci dépasse peut-être tout ce que j'ai vu par le passé.

 

Rien ne tient dans le scénario. Les rebondissements sont tellement tirés par les cheveux que le film ressemble à une parodie. La fin est d'un tel ridicule qu'on se demande comment elle a pu être ne serait qu'envisagée (c'est adapté d'un roman). Le plus étonnant c'est que le travail sur la mise en scène, l'ambiance, la photographie se voit à l'écran. Mais dans le même temps les choses les plus élémentaires du polar sont bâclées, les scènes de crime salopées, les portes des demeures où l'on suspecte un homicide sont ouvertes aux 4 vents, les enquêteurs peuvent aller et venir sans qu'on vérifie leur identité, les pièces à conviction sont récupérées par les enquêteurs sans qu'ils portent de gants, les maisons ne sont pas fouillées, etc.

 

C'est ridicule. Il n'y a aucun réalisme, aucune crédibilité.

 

Et puis il faut que je mentionne le summum : la direction d'acteurs. Là,les mots manquent. Paul Hamy, comme souvent, sauve ce qui peut l'être. J'aime bien cet acteur. mais les autres acteurs .... Virginie Ledoyen en roue libre qui fronce les sourcils .... les personnages secondaires qui récitent leur texte.

 

Ca faisait très longtemps que je n'avais pas vu un aussi mauvais film.

 


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#5132 Tool78

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Posté 14 septembre 2024 - 14:06

LE CERCLE DES NEIGES / SOCIETY OF SNOW : ****

 

J'ai failli ne pas regarder ce film pour 2 raisons. La première c'est que c'est écrit ''Netflix'' sur l'affiche. Et qu'on a bien compris depuis le temps que 9 films ou séries sur 10 estampillées Netflix sont d'infâmes daubes qui nous lavent le cerveau. La seconde c'est qu'on connait déjà tout de cette incroyable histoire vraie : En 1972, un avion uruguayen s'écrase en plein cœur des Andes. Les survivants n'ont rien à manger. Et doivent trouver une solution pour ne pas mourir.
 
Le film est très fort. Viscéral. Sensoriel. On ressent à chaque seconde le froid, la peur, la faim. C'est hyper bien foutu. Prenant de bout en bout. Ca dure 2h24 mais ça file à une vitesse folle.
 
Léger bémol tout-de-même pour les dernières minutes, avec cette musique omniprésente dont on se serait bien passé. Mais c'est un mal moderne : au cinéma, quand on veut créer de l'émotion, on ajoute du piano et des violons. Et ça tourne en boucle.
 
Pour le reste, film génial. Inoubliable. Sans doute meilleur que le déjà très bon ''les survivants'' avec Ethan Hawke qui relate la même histoire.
 

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#5133 Tool78

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Posté 14 septembre 2024 - 14:07

VIVANTS : ** / ***

 

Bien que le film manque d'ampleur (on ressent à chaque seconde le manque de moyens financiers pour tourner en extérieur), j'ai passé un excellent moment devant ''Vivants''. Le monde du journalisme, en particulier des grands reporters, est fascinant et la façon dont leur métier s'éteint peu à peu, en grande partie parce que les médias sont détenus par de puissants milliardaires qui orientent l'information à leur guise, est parfaitement décrite ici.

 

Le casting 5 étoiles est un véritable plus. Dommage qu'une vague histoire d'amour totalement inutile ait été ajoutée au scénario qui n'en a pas du tout besoin.

 

Bon film malgré tout.

 


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#5134 Seb le lionceau

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Posté 14 septembre 2024 - 15:15

 

LE CERCLE DES NEIGES / SOCIETY OF SNOW : ****

 

J'ai failli ne pas regarder ce film pour 2 raisons. La première c'est que c'est écrit ''Netflix'' sur l'affiche. Et qu'on a bien compris depuis le temps que 9 films ou séries sur 10 estampillées Netflix sont d'infâmes daubes qui nous lavent le cerveau. La seconde c'est qu'on connait déjà tout de cette incroyable histoire vraie : En 1972, un avion uruguayen s'écrase en plein cœur des Andes. Les survivants n'ont rien à manger. Et doivent trouver une solution pour ne pas mourir.
 
Le film est très fort. Viscéral. Sensoriel. On ressent à chaque seconde le froid, la peur, la faim. C'est hyper bien foutu. Prenant de bout en bout. Ca dure 2h24 mais ça file à une vitesse folle.
 
Léger bémol tout-de-même pour les dernières minutes, avec cette musique omniprésente dont on se serait bien passé. Mais c'est un mal moderne : au cinéma, quand on veut créer de l'émotion, on ajoute du piano et des violons. Et ça tourne en boucle.
 
Pour le reste, film génial. Inoubliable. Sans doute meilleur que le déjà très bon ''les survivants'' avec Ethan Hawke qui relate la même histoire.
 

 

 

Netflix peut-être mais Juan Antonio Bayona derrière la caméra tout de même! Un sacré talent! The impossible m'avait mis une sacrée baffe à l'époque.

 

J'ai également apprécié ce film car j'adore cette histoire à la base. J'avais lu le livre et vu la première réalisation de Frank Marshall avec Ethan Hawke. J'ai une légère préférence pour l'ancienne version mais c'est sans doute la nostalgie qui parle.


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#5135 Tool78

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Posté 15 septembre 2024 - 08:24

Je garde un souvenir mitigé de The impossible, faudrait que je le revoie.

 

Oui l'ancienne version est très bien, je l'avais revue il y a quelques mois et c'était excellent. Là je trouve que le film va plus loin dans la souffrance physique, les bruits de chair, le travail sur tous ces petits détails qui entrainent une dégradation jour après jour (la pisse noire, le personnage qui parle tout seul, celui qui dit ''on est censé pouvoir tenir 3 semaines sans manger, au bout de 3 jours j'en peux déjà plus''

 

ça m'a donné envie de revoir les images de l 'époque, les reportages, les interviews, y'a quelques trucs fameux qui trainent sur Youtube.


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#5136 Seb le lionceau

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Posté 15 septembre 2024 - 08:43

Il y a un truc tout con aussi qui explique certaines scènes supplémentaires, c'est qu'aujourd'hui, les films ont une fâcheuse tendance à être de plus en plus longs. Les producteurs, réalisateurs, n'ont plus peur de faire des films de plus de deux heures. Souvent pour le pire, parfois pour le meilleur. C'est le cas du cercle des neiges avec ses scènes additionnelles par rapport à l'original, très fortes et impactantes.

 

Je te suggère aussi le podcast d'Affaires sensibles sur ce sujet

 

https://www.radiofra...s-andes-9199534


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#5137 Tool78

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Posté 15 septembre 2024 - 16:36

Il y a un truc tout con aussi qui explique certaines scènes supplémentaires, c'est qu'aujourd'hui, les films ont une fâcheuse tendance à être de plus en plus longs. Les producteurs, réalisateurs, n'ont plus peur de faire des films de plus de deux heures. Souvent pour le pire, parfois pour le meilleur. C'est le cas du cercle des neiges avec ses scènes additionnelles par rapport à l'original, très fortes et impactantes.

 

Je te suggère aussi le podcast d'Affaires sensibles sur ce sujet

 

https://www.radiofra...s-andes-9199534

merci


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#5138 Seb le lionceau

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Posté 16 septembre 2024 - 10:16

Quant à "Trap", il faut savoir ce que l'on va voir en connaissance de cause.
Moi, cela fait longtemps ce que je sais ce que j'attends de Shyamalan, c'est-à-dire ça.
C'est tiré par les cheveux, bourré d'incohérences, parfois grotesque, mais c'est du pur thriller de divertissement qu'il faut accepter de regarder tel quel. Alors, vous passez une bonne heure quarante-cinq.
Hitchcock avait dit que demander à un réalisateur de reproduire les choses avec vraisemblance était aussi ridicule que de demander à un figuratif de représenter la chose avec exactitude.
Bon, dès lors que l'on fait abstraction de quelques grosses ficelles, on apprécie.
Je pense que le type avait placé la barre bien trop haut avec le Sixième Sens, mêlant à la fois cinema de qualité et histoire efficace, si bien que les attentes le concernant sont depuis hors de propos.
"Old", "The Visit", "Knock the Cabin" ou "Trap", tout cela répond à un cahier des charges simple comme le monde, celui de divertir.
Chez moi, ça marche. Et Josh Hartnett reste génial, comme il l'a toujours été, et donc terriblement sous-exploité par Hollywood.

 

Vu également. Avis partagé. J'ai passé un excellent moment. Le concept est original et la prestation de Josh Hartnett est époustouflante. J'ai tiqué sur quelques incohérences et facilités scénaristiques mais je n'ai pas vu passé les 1:45 de film. Le meilleur Shyamalan depuis bien longtemps.

 

A noter que ce film fait partie de ceux qu'il est préférable d'aller voir sans rien avoir vu ou entendu sur le sujet. le hic, c'est que l'affiche elle-même en dit trop. La bande-annonce, je n'en parle même pas. Dommage. Parce que Josh Hartnett est vachement attachant au début du film. Le papa poule par excellence. Mais on est désormais dans un monde où il faut attirer les gens... Rappelez-vous Predator. Imaginez qu'un pote vous traîne au ciné voir ce film, sans rien savoir. Vous pensez voir un film de sauvetage commando banal en forêt tropicale jusqu'à... w00t.gif


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#5139 Seb le lionceau

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Posté 20 septembre 2024 - 11:15

Il était question un moment que ce film se passe à Sochaux ou tout du moins soit tourné là-bas. Je crois qu'on a évité un drame...

 

https://www.lequipe....-du-psg/1508803


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#5140 AndreAyew-FCSM

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Posté 20 septembre 2024 - 13:30

Je te trouve dur, il y a quand même Kaaris et Mohamed Henni au casting, c'est du lourd.

#5141 AndreAyew-FCSM

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Posté 15 octobre 2024 - 23:05

Je suis allé voir Megalopolis le week-end dernier, avant qu'il ne sorte définitivement des salles au regard de son flop retentissant, et je comprends pourquoi le film s'est autant vautré.

Dans l'ensemble, ce n'est pas catastrophique non plus, on n'est pas sur un navet non plus, mais on a beaucoup de mal à comprendre ce que le père Coppola a voulu faire.

L'histoire est difficile à suivre, ça part un peu dans tous les sens, ça ouvre des portes pour les refermer aussitôt (notamment une histoire de deepfake pour tenter de salir le perso de Driver qui est désamorcée en quelques minutes alors que ça aurait pu être un point de bascule important dans l'histoire) et ça reste très superficiel. Il veut faire une intrigue amoureuse, de la politique, un peu d'économie, une histoire de famille, de l'urbanisme, c'est un vrai foutoir, on a l'impression que même lui ne savait pas vraiment où il allait.

Sur le plan visuel, ce n'est pas terne, la caméra bouge, Coppola sait encore la manier, mais je dois avouer que l'utilisation des fonds verts pique les yeux, il y a des plans assez affreux (tous ceux où l'on voit le ciel de New York avec le soleil qui se couche). Quant aux décors, j'ai été assez déçu pour un film avec un budget de 120M de dollars, c'est assez pauvre, hormis une sorte de Colisée du présent.

Autre point qui m'a chiffonné : la direction d'acteurs. Le casting était alléchant sur le papier, avec Adam Driver que j'adore depuis son rôle de Kylo Ren et dont j'ai suivi la carrière de près depuis, mais aussi Giancarlo Esposito, Laurence Fishburne, Jon Voight, Aubrey Plaza et même Dustin Hoffman. Et au final, si j'ai trouvé Plaza excellente dans son rôle de michto ultime, ainsi qu'Esposito dans son rôle de maire dépassé par les événements et qui tente tant bien que mal de préserver le peu de pouvoir qui lui reste, j'ai été chagriné par la direction de Driver qui semblait forcer pendant tout le film alors que ça force est justement d'avoir un jeu relativement subtil, d'autre part LaBeouf cabotine à mort comme d'habitude, Jon Voight n'est pas dedans, Fishburne fait tapisserie, Hoffman idem et il y a quelques rôles secondaires peu convaincants.

En résumé, il y a quelques bonnes idées par-ci, par-là, hélas noyées dans un film trop long et qui ne sait pas ce qu'il veut nous raconter. Coppola finit par la très petite porte malheureusement, avec un des plus gros flops de l'histoire du cinéma. Il nous restera quand même à revoir Apocalypse Now et La trilogie du Parrain, et éventuellement compter sur la fille qui n'a jamais confirmé après ses deux grosses réussites (Virgin Suicides puis le chef d'œuvre Lost in Translation).

#5142 Tool78

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Posté 16 octobre 2024 - 07:21

Merci pour ton retour. Je crains le pire pour ce film et je vais éviter d'aller le voir en salle.

 

Je suis un immense fan de Coppola, je trouve que ''Apocalypse Now'' est peut-être le plus grand film de guerre de l'histoire du cinéma avec ''Voyage au bout de l'Enfer'' et ''les sentiers de la gloire''. Tu cites également la trilogie du ''Parrain'', incontournable, mais n'oublions pas ''Outsiders'', ''Rusty James'', ''l'idéaliste'', son génial ''Dracula'' et même le très beau ''Peggy Sue s'est mariée''.

 

J'avais également aimé l'étrange et ésotérique ''l'homme sans âge'' qui fait écho à des tas d'oeuvres fascinantes sorties avant ou après (la série Lost, Benjamin Button ou Le portrait de Dorian Gray).

 

Pour sa fille, comme toi j'ai adoré ''Lost in translation'', j'avais également adoré ''somewhere'' malgré sa lenteur et il y a plein de choses intéressantes dans son adapation de ''les proies''.


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#5143 Le pote au laid

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Posté 26 octobre 2024 - 22:47

Je viens d'aller voir "l'amour ouf".
C'est un bon film auquel j'apporterai deux petits bémols, histoire de chipoter : l'absence totale de ressemblance entre l'actrice qui joue l'héroïne ado et Adèle qui la joue adulte. On passe assez rapidement outre mais quand même.
Et le second, c'est cette constante impression tout au long du film que Lellouche cherche à cocher toutes les cases, toutes les techniques, tous les types de plans, de lumière. Tout le catalogue y passe, clichés compris (le baiser sur fond de coucher de soleil sur la plage), comme s'il avait peur de ne pas être considéré comme un vrai réalisateur par ses pairs ou les critiques.
Mais bon, je ne suis pas là pour jouer au critique. En fait, je m'adresse à ceux qui ont vu le film, et plus encore à ceux qui vont aller le voir.
Au tout début, vraiment dès la deuxième ou troisième minute, on voit un poster d'équipe de foot sur le mur d'une chambre. Et j'ai eu l'impression que c'était un poster du FCSM (du début des années 80), mais ça demande confirmation.
A inscrire sur ma pierre tombale: Supporter du FCSM et keuf, ci-git PauL, l'homme qui aimait les sacerdoces...

#5144 AndreAyew-FCSM

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Posté 26 octobre 2024 - 22:55

Je vais justement le voir la semaine prochaine. J'ai de grosses attentes depuis l'annonce de ce film, annoncé comme une production ambitieuse et surtout parce que Lellouche voulait adapter le bouquin depuis plusieurs années donc ça lui tient vraiment à cœur.

J'enchaînerai en fin de semaine ou semaine suivante avec Juré N°2, le prochain (et dernier ?) Eastwood. Le pitch donne envie, la bande annonce également, donc j'espère ne pas être déçu, alors que le film bénéficie d'une promo inexistante et une distribution chaotique dans les salles américaines.

#5145 Tool78

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Posté 27 octobre 2024 - 09:03

Pas encore vu ''l'amour ouf'', j'avais adoré ''le grand bain'' et je m'attends à un truc très différent. Je vais essayer de le voir prochainement.


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#5146 LouisBMX11

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Posté 27 octobre 2024 - 18:17

Je viens d'aller voir "l'amour ouf".
C'est un bon film auquel j'apporterai deux petits bémols, histoire de chipoter : l'absence totale de ressemblance entre l'actrice qui joue l'héroïne ado et Adèle qui la joue adulte. On passe assez rapidement outre mais quand même.
Et le second, c'est cette constante impression tout au long du film que Lellouche cherche à cocher toutes les cases, toutes les techniques, tous les types de plans, de lumière. Tout le catalogue y passe, clichés compris (le baiser sur fond de coucher de soleil sur la plage), comme s'il avait peur de ne pas être considéré comme un vrai réalisateur par ses pairs ou les critiques.
Mais bon, je ne suis pas là pour jouer au critique. En fait, je m'adresse à ceux qui ont vu le film, et plus encore à ceux qui vont aller le voir.
Au tout début, vraiment dès la deuxième ou troisième minute, on voit un poster d'équipe de foot sur le mur d'une chambre. Et j'ai eu l'impression que c'était un poster du FCSM (du début des années 80), mais ça demande confirmation.

Je n'ai pas tellement apprécié le film.

Comme tu dis, le côté 'on met tout ce qu'on peut' c'est fatiguant. La mise en scène n'a aucun sens, c'est juste pour faire genre, de l’esbroufe, du film de gangster ringard. Néanmoins, ça passe au début avec les deux quand ils sont jeunes, ça se tient, c'est pas mal. Et puis tout fout le camp, quand ils sont adultes. Ca devient n'importe quoi. Tu n'y crois plus. J'avais envie que ça s'arrête, c'était vraiment trop long.

Au final, pour moi, la promesse n'est pas tenue. Cette histoire d'amour n'est pas ouf. Mais pas du tout. Ca se veut iconique, et en fait non. Quand c'est matraqué comme ça, c'est que y'a un souci, que t'as pas confiance en tes personnages et ton histoire.



#5147 - DB -

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Posté 27 octobre 2024 - 20:34

En revanche, je trouve le film sur Trump plutôt réussi.


Samuel Laurent est un âne (Petite-fille de Madame Cristina)

 


#5148 TER-alsace

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Posté 27 octobre 2024 - 20:47

Oui très bon...avec un peu de 2eme degré mais bonne température ;

La difficulté de réussir ne fait qu'ajouter à la nécessité d'entreprendre (Beaumarchais)


#5149 Choux

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Posté 28 octobre 2024 - 03:02

"L'amour ouf", la bande annonce a suffit à me convaincre d'éviter le déplacement. Autant de clichés en si peu de temps, ça m'a permis d'économiser 15 balles. 

 

En revanche, j'ai bien BIEN kiffé "Emilia Perez". Audiard sait y faire.


#5150 AndreAyew-FCSM

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Posté 29 octobre 2024 - 19:21

J'ai été voir L'Amour Ouf hier. C'est un bon film.

Je peux comprendre les critiques sur le côté "fourre-tout" au niveau de la mise en scène et la photographie, mais de mon côté je préfère largement cela à la majorité des films fades qui sont à l'affiche tout au long de l'année. Il y a une idée de mise en scène par plan, la photographie est très agréable, il y a un vrai grain à l'image, on sent que Lellouche s'est fait plaisir.

Après il y a en effet un essoufflement notable sur la partie où les deux protagonistes sont adultes, le film est surtout intéressant sur la première partie, durant leur adolescence. Néanmoins, l'époque est plutôt bien retranscrite, on y croit en tout cas, et cela donne une ambiance réussie pendant tout le film.

Pour ce qui est des acteurs et leur performance, il n'y a pas forcément de prestation incroyable, mais ils sont tous bien, voire très bien, dans leur rôle. Mention spéciale aux deux versions adolescentes de Civil et Exarchopoulos qui illuminent la première moitié du long métrage. J'ai également beaucoup aimé les petits rôles de Chabat et Poelvoorde, très efficaces dans des registres différents.

Au final, la générosité de Lellouche peut certes en rebuter certains, mais on ressent toute sa passion pour cette histoire qu'il voulait mettre en scène depuis des années. Cela fait du bien d'avoir des grosses productions françaises qui tentent, dont le pognon mis dans le projet se sent enfin à l'écran contrairement à la majorité des films populaires navrants depuis plusieurs années.

#5151 Le pote au laid

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Posté 29 octobre 2024 - 19:51

Et le poster de foot ? FCSM ou non ?
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#5152 Shogun

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Posté 29 octobre 2024 - 20:16

OGC Nice il me semble. Je te laisse te démerder avec cette erreur.
La démocratie est la croyance pathétique dans la sagesse collective de l’ignorance individuelle
(H. L. Mencken)

#5153 AndreAyew-FCSM

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Posté 04 novembre 2024 - 00:05

Après l'Amour Ouf, je me suis fait deux autres séances de ciné cette semaine.

D'abord Beetlejuice Beetlejuice, qui est très sympa. Alors pour tout ce qui traite du personnage de Winona Ryder et ses problèmes familiaux dans la vie quotidienne, on s'en fout un peu, c'est très superficiel, mais dès que l'on va dans le monde des morts, là le film devient amusant à suivre.

Keaton s'éclate dans le rôle, c'est inventif, il y a quelques belles trouvailles (le Soul Train notamment) et on retrouve la patte Burton que j'avais eu beaucoup de mal à reconnaître dans Dumbo (je n'ai pas vu Miss Peregrine). Le principal défaut est pour moi le personnage de Bellucci, sans intérêt et qui semble avoir été ajouté par le réalisateur juste pour donner un rôle à sa compagne. Mais l'impression générale reste plutôt positive.

Ensuite, je suis allé voir Juré N°2, le dernier Eastwood. C'est pas mauvais, mais c'est un Eastwood mineur.

Le film est une sorte de mix entre Le 7ème Juré et 12 Hommes en Colère, l'histoire est efficace, ça se suit relativement bien, on ne trouve pas le temps long, mais disons que c'est un peu trop académique. Si le personnage de Nicholas Hoult est plutôt bien développé, les autres manquent d'épaisseur et remplissent juste une fonction précise dans le récit. La compagne est juste là pour donner une compagne à Hoult, la procureure mène l'accusation, l'avocat du suspect défend celui-ci, et ça s'arrête là, ces personnages peinent à exister d'une autre manière.

Pour ce qui est de la mise en scène, Clint est resté assez sage, il n'y a pas de fulgurances à ce niveau, ni en ce qui concerne la photographie, c'est propre, bien ficelé, mais on n'est pas sur un grand cru.

Hoult, Deutch, Collette et même Kiefer Sutherland qui tient un petit rôle, la distribution est de qualité. On regrettera toutefois le peu de scènes dans lesquelles JK Simmons apparaît, il est écarté trop vite et facilement du récit, c'est dommage.

Au final, le grand Clint Eastwood finit sur une note pas trop mauvaise (contrairement à Coppola par exemple), et même si son Juré N°2 manque de panache, il a su réaliser une œuvre divertissante avec des acteurs correctement dirigés au moins (toujours contrairement à Coppola). Il peut maintenant prendre une retraite amplement méritée après avoir tant apporté au cinéma. Le film fait d'ailleurs un démarrage satisfaisant en France, une bonne cinquantaine de personnes dans ma salle un samedi soir, avec la concurrence des films d'horreur, de L'Amour Ouf et de Monsieur Aznavour, c'est pas mal.



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Posté 15 novembre 2024 - 09:06

Florilège de films vus cette année, nouveaux et plus anciens :

 

Frères : 4/5

 

Inspiré d'une histoire vraie, ''Frères'' m'a cueilli dès les premières minutes. C'est très beau, très simple et ça prend aux tripes. Je reprocherais juste au film cette mécanique un peu facile des allers-retours incessants dans le temps. Et j'ai un souci également avec la musique beaucoup trop présente qui alourdit le propos. Pour le reste : c'est remarquable. Poignant. Attal et Kassovitz sont deux grands acteurs. Et ils ne se contentent pas d'être bons, ils ont des vraies ''gueules'' de cinéma. Leur duo fonctionne à la perfection. Je ne vais pas spoiler l'histoire, qui est terrible, ni bien évidemment les multiples rebondissements qui jalonnent ce récit tragique mais, aussi fou que cela puisse paraître, on comprend les choix des 2 personnages. Jusqu'à l'épilogue qui nous ramène ensuite au réel.

 

Un homme en fuite : 4/5

 

Très beau film. On plonge dans un univers grisonnant, triste d'une ville sinistrée censée se trouver dans la Meuse (bien que le tournage ait eu lieu dans les Ardennes qu'on reconnait immédiatement). L'ambiance rappelle le superbe ''3 jours et 1 vie'' de Boukhrief. Baptiste Debraux nous raconte avec subtilité et tendresse le désarroi économique et social de ces gens victimes du libéralisme sauvage mais il le fait dans une ambiance de polar succulente. Le casting est au diapason : Léa Drucker, quelle actrice ! Le trio de rebelles Pascal Bouillon & Pierre Lottin (le flic et le bourreau de la Nuit du 12) + Marion Barbeau découverte chez Klapisch fonctionne à merveille. Et les personnages secondaires sont tous remarquables, jouent très juste. C'est vraiment une réussite totale. On pourra éventuellement évoquer quelques bémols concernant 1 ou 2 facilités scénaristiques mais peu importe : j'ai adoré.

 

Les 3 mousquetaires Milady : 1/5

 

J'ai adoré ''les 3 mousquetaires : D'Artagnan''. Mais vraiment adoré. Du cinéma épique, romanesque, servi par des dialogues piquants et des acteurs au diapason. Formidable adaptation. A l'image du récent ''Comte de Monte-Cristo'' que j'ai aimé aussi. J'attendais donc avec grande impatience la suite que j'ai vue il y a plusieurs mois mais j'avais eu la flemme de venir poster mes petites critiques désuètes ici. Le goufre qualitatif qui sépare les 2 films est stupéfiant. Qu'est ce que c'est nul ! Mention spéciale au personnage de Milady interprété par la pauvre Eva Green dont les metteurs en scène semblent se soucier uniquement de son abondant décolleté plutôt que de toute autre considération artistique. Le scénario est mal foutu, les personnages n'ont plus aucune épaisseur, Alexandre Dumas est torpillé et a du se retourner dans sa tombe.

 

Saints & Sinners : 1/5

 

Je plaide coupable ! Quelle idée de regarder un film avec Liam Neeson. Le mec toune le même film sévèrement burné depuis 20 ans. Et dire qu'avant on pouvait le voir dans les très beaux Nell, Maris et Femmes, Rob Roy ou dans Michael Collins, La liste de Schindler, Gangs of New York. C'est moche ce qu'il est devenu. ''Saints & Sinner'' aurait pu être une bonne surprise, pourtant. Les plans larges des Terres irlandaises sont très beaux. Visuellement, j'ai vraiment trouvé que le film avait quelque chose. Dans la lignée des ''Banshees d'Inisherin''. Mais, très vite, ça devient une version rurale de Taken. Ca tombait bien, j'avais une étagère à monter. J'ai donc quitté mon canap' pour faire une chose utile et ne suivre que d'un oeil la dernière partie de cette daube.

 

Calibre : 4/5

 

Deux potes partent dans un village reculé d'Ecosse. Objectif : aller chasser dans la forêt. La descente aux Enfers qui suit est particulièrement soignée sur le plan scénaristique. Parfaitement orchestrée jusqu'à devenir quasi insoutenable. Il y a comme un air de Calvaire, Delivrance & Chiens de Paille qui souffle sur ce film injustement méconnu. Noir très noir. A réserver à un public averti.

 

La Fulgurée : 1/5

 

On ne sait plus vraiment en 2024 si un téléfilm est un film ou non. Vous me suivez ? Netflix, Amazon et compagnie sont passés par là donc bon ... considérons que ''la fulgurée'' est un film.... on l'a en grande partie regardé pour la formidable Camille Claris découverte dans les excellents ''les étoiles restantes'' et surtout ''la dernière vie de Simon'', l'un des meilleurs films français de la décennie écoulée. Malheureusement, ''la fulgurée'' en est loin. Le démarrage est excellent. La suite, avec un petit côté Agathie Christie, enchaine les rebondissements tirés par les cheveux jusqu'à la révélation finale, fort décevante.

 

La promesse verte : 3,5/5

 

Film étonnant qui démarre comme une oeuvre bucolique rafraichissante, vire rapidement au drame violent, viscéral avant de se transformer en film politique, engagé qu'un Costa-Gavras ou un Boisset n'aurait pas renié. On pense souvent à Midnight express pour le côté sec & brutal mais ''la promesse verte'' est surtout remarquablement construit quand il dénonce le scandale politique autour de l'huile de palme. On vit décidément dans un Monde formidable. J'ai adoré le fait que Edouard Bergeron aborde frontalement le sujet. Je craignais que ça vire au mélo larmoyant et pas du tout.

 

Et la fête continue ! : 1/5

 

Bon, là, ça me fait chier d'écrire quelque chose sur le film. Pour une raison très simple : j'aime à la folie Guédiguian. J'aime la façon dont il filme Marseille, comme dans un conte. J'aime la façon dont il fait preuve de philanthropie et enchaine les oeuvres dépourvues du moindre cynisme. J'aime ses idées politiques, son sens du partage, sa vision du Monde. J'aime chaque seconde de ''Lady Jane'', ''Les neiges du Kilimandjaro'', ''La Villa'' ou ''Gloria Mundi''. Je trouve qu'il vieillit comme du bon vin et que ses films sont une immense bouffée d'oxygène dans ce cinéma contemporain faiblard qui suffoque à force de produire des oeuvres baclées et paresseuses. Preuve en est : Quentin Dupieux tourne 2 films par an, c'est dire si le cinéma moderne est en berne. Cela nous amène à ''et la fête continue'' qui est, malheureusement, complètement raté. Ce qui est gênant, c'est que ça arrive après un autre film très faible : ''Twist à Bamako''. Ecriture sans magie, sans idées, scènes vues et revues dans ses films précédents, personnages qui récitent leur texte, peu d'idées de mise en scène. Rien ne va dans ''Et la fête continue''.

 

Le tableau volé : 4,5/5

 

Pascal Bonitzer est, depuis longtemps, l'un des meilleurs cinéastes français. Il a une patte. Et des griffes acérées. Ses films sont souvent extrêmement drôles tout en étant incisifs, dérangeants, ce qui amène souvent le grand public a rejeté ses oeuvres. Trop couillu et malaisant. Le repas dans ''Rien sur Robert'' où Piccoli humilie Luchini en est l'exemple parfait. Mais il faut voir également le génial Petites Coupures, Cherchez Hortense ou l'ultra incisif ''Tout de suite maintenant'' sur le monde de l'entreprise. Il s'attaque ici au marché de l'art mais avec plus de tendresse et d'affection que d'habitude. Comme toujours les personnages secondaires sont hyper bien écrits, les dialogues sont succulents, tout est ciselé. Super film qui sera bien placé dans mon top de fin d'année.

 

Daaaaaaaali! : 0/5

 

J'aime plusieurs films de Dupieux, j'aime sa période américaine ou le récent ''incroyable mais vrai''. mais là j'ai trouvé ça consternant. Paresseux. L'écriture très, très faible. La plupart des gags navrants. Et c'est régulièrement mal joué. Même le formidable Pio Marmaï réussit à être mauvais quand il passe par la case Dupieux. Sans doute son pire film.

 

Kind of kindness : 4/5

 

Lanthimos est un cinéaste clivant. Je connais autant de fans absolus que de cinéphiles qui détestent toutes ses oeuvres. Il y a rarement de juste milieu. Je pense avoir à peu près vu tous ses films et je n'ai finalement aucun avis tranché. J'ai du mal par exemple avec son complètement givré ''Canine'' et le récent ''Pauvres créatures'' mais j'aime bien ''the lobster'' et ''la mise à mort du cerf sacré''. Son cinéma ne laisse donc pas indifférent et il est peu probable que ''Kinds of kindness'' change la donne. 3 courts métrages en 1. Triple dose d'humour noir. Radical et décapant. Sans doute l'un des meilleurs films que j'ai vus cette année. Mention spéciale aux chapitres II et III bien tordus et jouissifs.

 

Dune II : 1/5

 

Je n'ai pas lu le roman, je ne lui voue donc aucun culte. Et je trouve le film de Lynch raté bien qu'il ait le mérite d'être court et d'aller à l'essentiel. J'avais vu le 1er volet du ''Dune'' de Villeneuve au cinéma et j'avais trouvé ça joliment raté. J'ai attendu que cette seconde partie sorte en DVD pour la voir. Et j'ai été plutôt séduit par le début du film. Une agréable surprise. Malheureusement vite étouffée par une production lisse, bien trop propre pour susciter le moindre sentiment chez moi. Il pouvait arriver n'importe quoi aux personnages, je m'en fichais totalement. Jodorowsky aurait sans doute réussi à créer un univers bien plus passionnant.

 

Speak No Evil : 4/5

 

Je n'ai pas vu l'original et il semblerait que ce remake américain édulcore en partie la violence du film danois. Malgré tout, ce fut une jolie petite claque. J'avais adoré le ''eden lake'' du même réalisateur. J'y retrouve ici les mêmes ingrédients. Cette délicieuse violence contenue qui finit par exploser. Speak no Evil est rapidement malaisant, construit, comme ''Chiens de paille'' de Peckinpah, sur de la violence psychologique. La dernière demi-heure, féroce et gore, me semble nettement moins intéresssante.

 

Chasse gardée : 1/5

 

Didier Bourdon, l'homme qui tourne plus vite que son ombre, ne peut pas faire mouche à chaque fois. Parfois, les comédies dans lesquelles il apparait bénéficient de la plume d'un auteur talentueux (Eric Fraticelli notamment pour les très réussis ''Permis de construire'' et ''inestimable''), et d'autres fois : c'est le néant. Je serais bien embêté de dire ce qui est le pire dans ''chasse gardée''. Les blagues pas drôles, les personnages mal écrits (ou pas écrits du tout) ou ces bons sentiments qui polluent le film sans cesse jusqu'à le transformer en une espèce de comédie ''familiale'' mélodramatique. La fin en devient même embarrassante tant elle dégouline de leçons de vie bas-de-gamme sur l'amour et l'amitié.

 

Bis repetita : 1/5

 

L'idélogie prend le part sur l'art. Et c'est d'une infinie tristesse. Nous voilà donc dans un établissement scolaire public avec une prof (Louise Bourgoin) dépassée par les événements. Elle le dit elle-même à plusieurs reprises : ''ils ne s'intéressent à rien, ils ne comprennent rien''. Bref, le cliché habituel. Comme elle est prof de latin et qu'elle leur met tous 19/20 sans que personne ne trouve ça étonnant (pour la cohérence on r'passera) : les voilà au concours Mondial de latin ! rien que ça ! Le neveu de la proviseure les accompagne. Les mômes foutent le bordel, dessinent des bites sur sa guitare, font la gueule toute la journée. Rien ne va. Mais abracadabra le miracle de la comédie wokiste encensée par Telerama & les Inrocks arrive : sans que rien ne le justifie, à aucun moment, dans le scénario : ils se transforment tous ! Font preuve d'empathie, solidarité et bienveillance, vont s'aimer, se soutenir, se mettre à étudier (en trichant un peu quand-même). Les plus agressifs de la bande n'ont plus que des compliments à la bouche et le sourire jusqu'aux oreilles.

 

 

Cocorico : 3/5

 

Nous avons passé un excellent moment. C'est drôle, piquant et, surtout, ça se joue en permanence des clichés et du racisme ordinaire.

 

Survivre : 1/5

 

L'affiche est bien meilleure que le film ! Malgré le nombre important d'oeuvres sur le sujet, je continue d'être plutôt fan des films ''de fin du monde''. Je me délectais donc à l'idée de voir ''Survivre''. Malgré quelques plans réussis, on ressent très vite le manque de moyens financiers pour mener à bien ce projet. Et comme certains acteurs récitent leur texte, le film devient assez vite pénible. D'autant que les dialogues ne les aident pas. On a en fait l'impression de voir du sous-Emmerich.

 

Pas de vagues : 2,5/5

 

Totalement déprimant, d'une noirceur sordide mais, je le crains, réaliste. L'histoire en quelques mots : Un prof est accusé par une élève de harcèlement sexuel. Dès lors, alors qu'il est totalement innocent, la machine infernale se met en route. On passe par tous les états. Surtout l'écoeurement.

 

Nous les Leroy : 3/5

 

Sur une trame assez classique (un couple qui bat de l'aile, un week-end pour décider ou non de la séparation), le film se révèle plutôt inventif. Et même assez étonnant. Les acteurs sont bons. C'est rythmé avec quelques grands moments de pétages de cable. C'est un film mineur qu'on aura sans doute oublié dans une semaine mais on a passé un agréable moment.

 

Furiosa : 1/5

 

J'aime beaucoup les deux premiers Mad Max, de 1979 et 1981. De grands classiques. Un peu moins le 3eme volet. Le fait que le cinéma contemporain n'ait globalement aucune inventivité et recycle sans arrêt de vieilles recettes me fatigue et m'écarte de plus en plus des salles de cinéma. Mad Max Fury Road avait toutefois été une notable exception. Une bonne petite claque. Ce qui nous amène à Furiosa qui surfe sévèrement sur la vague de Fury Road. Je sais que le film a des fans inconditionnels et je ne vais pas chercher à argumenter sur la qualité du film : j'ai trouvé ça globalement ennuyeux et sans intérêt. Pour tout dire, je n'en pouvais plus ! Beaucoup trop long, répétitif. Je ne l'ai pas trouvé mauvais, je l'ai trouvé très mauvais.

 

La cage : 3,5/5

 

Une découverte pour moi. Et une bien belle découverte ! Quel bon film ! On connaît Granier-Deferre et sa capacité à filmer le temps qui passe et les ravages que cela engendre sur le couple. Ici, un type (Ventura) se rend chez son ex-femme qui n'a pas du tout digéré la séparation. Le titre du film laisse deviner la suite. Une maison isolée. 2 personnages. Et la volonté d'en découdre. Beaucoup aimé.

 

Mosquito coast : 3,5/5

 

Film plutôt ancien (1987 quand-même) qui n'a pas vraiment vieilli. Ce qui frappe en le voyant aujourd'hui, c'est à quel point le personnage de Harrison Ford n'est pas aimable. Avec un discours politique féroce. Des idées bien arrêtées sur l'Amérique. C'est couillu et rare. En tout cas suffisamment pour rendre The Mosquito Coast atypique.

 

Tir groupé : 2/5

 

Sans doute le film qui a servi de modèle à 90% des productions Besson. La femme d'un type très, très amoureux est sauvagement agressée dans un train. Le gars décide de retrouver les 3 agresseurs pour leur régler leur compte pendant que la police tente d'avancer de son côté. Qui les retrouvera en premier ? Les acteurs sont convaincants. C'est marrant de voir Dominique Pinon (en bas à droite sur l'affiche) en jeune voyou aux cheveux gras. Mais ça touche très vite ses limites. Et la fin est tellement peu réaliste qu'elle en est navrante.

 

Un p'tit truc en plus : 2,5/5

 

Un moment agréable notamment les 20 premières minutes, fort réussies et très drôles. Ensuite, ça se gâte un peu. C'est très répétitif. Mais quand les vannes sont moins drôles et que le scénario patine dans la semoule il y a le casting qui compense, notamment le duo Cornillac, excellent comme d'hab, et Alice Belaïdi.
La fin est cousue de fil blanc et c'est un peu chargé en terme de guimauve mais ça reste acceptable. J'aime beaucoup les gros plans sur le visage de Cornillac. Il a une vraie gueule de cinéma. Un regard émouvant.

 

 

Vivants : 3,5/5

 

Bien que le film manque d'ampleur (on ressent à chaque seconde le manque de moyens financiers pour tourner en extérieur), j'ai passé un excellent moment devant ''Vivants''. Le monde du journalisme, en particulier des grands reporters, est fascinant et la façon dont leur métier s'éteint peu à peu, en grande partie parce que les médias sont détenus par de puissants milliardaires qui orientent l'information à leur guise, est parfaitement décrite ici. Le casting 5 étoiles est un véritable plus. Dommage qu'une vague histoire d'amour totalement inutile ait été ajoutée au scénario qui n'en a pas du tout besoin. Bon film malgré tout.

 

L'empire : 0/5

 

Je n'ai aucun véritable atome crochu avec le cinéma de Dumont mais j'adore son foutraque et jouissif ''Ma loute''. On sent bien qu'il cherche ici plus ou moins à renouveler l'expérience mais cette fois dans un cadre SF plutôt que dans une histoire de cannibales. L'idée est bonne et les contrastes entre la SF et le Nord de la France sont de redoutables ingrédients comiques. Le problème c'est que tout tombe à l'eau dès les premières minutes. Pourquoi ? Parce que c'est extrêmement mal joué, constamment laborieux et que l'humour ne prend pas. J'ai arrêté le massacre au bout de 40 minutes.

 

le soleil des voyous : 3,5/5

 

Film de braquage de 1967 avec Gabin qui a un charme dingue, des dialogues remarquables. Le scénario est malin et pas franchement optimiste. C'est surprenant et assez noir. La dernière demi-heure est un festival de rebondissements aux petits oignons.

 

Des enfants gatés: 4/5

 

Formidable film social, drôle, très bien écrit de Tavernier. Je reprocherais juste au film un léger déclin, pour ne pas dire ennui, dans sa seconde partie. Afin d’écrire dans la plus grande tranquillité possible le scénario de son prochain film, Bernard cinéaste déjà célèbre (alias Bertrand Tavernier interprété par Piccoli), loue un appart' et se retrouve au milieu des protestations de locataires, des soirées arrosées, des nuits blanches. Parmi les personnages secondaires, toute la bande du Splendid ou presque y est. On est en 1976 ou 1977 avant les Bronzés, ils ne sont pas encore connus. Tavernier les dirige parfaitement. C'est drôle, enjoué, malicieux. Globalement j'ai adoré.

 

Le cercle des neiges : 4,5/5

 

Le film est très fort. Viscéral. Sensoriel. On ressent à chaque seconde le froid, la peur, la faim. C'est hyper bien foutu. Prenant de bout en bout. Ca dure 2h24 mais ça file à une vitesse folle. Léger bémol tout-de-même pour les dernières minutes, avec cette musique omniprésente dont on se serait bien passé. Mais c'est un mal moderne : au cinéma, quand on veut créer de l'émotion, on ajoute du piano et des violons. Et ça tourne en boucle.
Pour le reste, film génial. Inoubliable. Sans doute meilleur que le déjà très bon ''les survivants'' avec Ethan Hawke qui relate la même histoire.

 

 

Blink Twice : 4/5

 

Parmi les films vraiment réussis de ces derniers mois : Blink Twice. Mystérieux, envoûtant, puis suffisamment tordu et malaisant pour tenir en haleine jusqu'à la dernière minute. A l'image d'ailleurs d'un autre film que je posterai ici : Speak No Evil, remake d'un thriller danois. Derrière Blink Twice, on retrouve la fille de Lenny Kravitz et un casting étonnant avec notamment Christian Slater, Channing Tatum ou encore Haley Joel Osment. La mécanique du film est connue : le Paradis se transforme en Enfer sous nos yeux. Et c'est ravageur.

 

Se7en : 5/5

 

Ca n'a pas vieilli d'un poil. La mécanique scénaristique est époustouflante. Les dialogues sont remarquables. Ce qui frappe en le revoyant aujourd'hui c'est à quel point Fincher a été touché par la grâce de la 1ere à la dernière minute sans jamais faiblir. Les scènes mémorables sont tellement nombreuses qu'il est impossible de toutes les citer. Se7en a été tellement repompé et est devenu - logiquement - une telle référence que la majorité des polars contemporains, (de ''une affaire de détails'' à ''misanthrope'' ) lui piquent tous une multitude d'idées. Comme s'il y avait eu un ''avant'' et un''après'' Se7en.

 

Fight club : 4/5

 

Comme ''Se7en'' je me rappelle précisément avoir vu 2 fois ''Fight Club'' au ciné à sa sortie. Pourtant, au fil des années, ma passion pour ce film s'est nettement estompée. Au point que si je m'amusais à faire un petit classement de mes oeuvres préférées du cinéaste, clairement ''Fight Club'' ne serait pas dans le top 5. La semaine dernière l'une des chaines du groupe Canal+ a fait une soirée Fincher et j'ai regardé Fight Club par curiosité. J'ai été scotché pendant 1h30. Preuve que la magie prend encore sur moi. Et que c'est drôle ! Qu'est ce qu'on se marre. J'avais oublié à quel point le film est marrant. Ma seule réserve : la dernière demi-heure, quand une ''armée'' se constitue, que Ed Norton se retrouve chez les flics, va de ville en ville, a une ''révélation'' sur sa double-personnalité à l'hôtel, j'ai plus de mal avec cette partie. J'aurais aimé que Fincher la compresse un peu. Mais ça reste une oeuvre majeure, clairement.

 

Espion lève toi : 3,5/5

 

Ca aussi, je crois que c'est pour moi une découverte. Forcément, vu la collaboration magique qu'on nous propose (Boisset, Audiard, Morricone, Piccoli, Cremer, Ventura), c'est très vite irrésistible. Ce qui marque surtout en voyant en 2024 ''Espion lève-toi'' c'est l'audace du scénario. Le fait que rien ne soit surligné. Que ce soit au spectateur de comprendre ce qui se joue à l'écran. Démêler le vrai du faux. Comme dans un jeu de pistes. Pas de voix-off pour t'expliquer tel ou tel élément. Le public en 1981, date de production du film, devait être sacrément plus réfléchi que de nos jours. Plus habitué à se creuser la tête. Le contraste est saisissant avec la très large majorité des films contemporains.

 

Un coup de dés : 3,5/5

 

Patiemment, film après film, Yvan Attal est devenu un metteur en scène à suivre. Il est pris de haut par un certain type de cinéphiles qui lui préfère Ozon, Desplechin et Cédric Kahn par goût autant que par snobisme. A chaque fois ou presque que je dis que j'aime le cinéma de Yvan Attal, je ressens une grande condescendance pour ses oeuvres ! ''Oh, c'est du Yvan Attal quoi !''. Il vient pourtant d'enchainer 3 films absolument formidables : le très drôle et grinçant ''Mon chien stupide'', le puissant et passionnant film de procès ''les choses humaines'' et le délicieusement noir & tordu ''un coup de dés'' qui, bien évidemment, s'est fait détruire par les Inrocks et Telerama qui avaient probablement décidé, avant-même de voir le film, qu'il ne valait rien. Je peux donc bien admettre que Attal n'est pas un virtuose de la caméra et que sa direction d'acteurs se discute, notamment quand il embauche son fils dans ''les choses humaines''. De ce côté là, pas de souci. Mais il n'en reste pas moins que ses films ont un charme certain, un sens du rythme redoutable et une succulente noirceur. J'aime m'y plonger. Il a aussi le mérite de traiter de sujets casse-gueule avec un regard critique. Bref, j'aime l'acteur, et j'aime aussi le réalisateur.

 

La disparue : 4/5

 

Celui-là c'est la 1ere fois que je le voyais. Une vraie découverte. Un pur thriller des années 90 (1992 pour être précis). George Sluizer réalise un remake américain de son propre film ''l'homme qui voulait savoir'' (que je n'ai pas vu mais que j'ai désormais très envie de voir). Excellente surprise ! J'ai passé un très bon moment. Le titre du film nous laisse clairement deviner son scénario. Jeff Bridges est génial en fou-malade-pervers-sadique bien que certains lui aient reproché de trop en faire (ce qui n'est pas du tout mon avis). On va de rebondissement en rebondissement, de surprises en surprises. C'est hyper bien mené même si l'on peut, vulgairement, réduire ''la disparue'' à une petite série B divertissante. OK ça manque un peu d'ampleur, ça a un peu vieilli, mais le suspense est remarquable. Léger bémol sur le dernier quart d'heure qui en fait un peu trop.

 

Sans un bruit jour 1 : 0/5

 

J'avais adoré ''Sans un bruit''. Beaucoup moins sa suite. Et là je suis conterné par ce que j'ai vu. C'est vraiment du cinéma bas-de-gamme qui se contente de recycler ce qui précède. L'intérêt est financier, évidemment. Très peu artistique. On a le sentiment que Michael Sarnoski n'en avait rien à faire et ne savait pas comment gérer ce produit sans âme. Un calvaire.

 

Romulus : 3/5

 

L'action se déroule entre Alien et la suite de Cameron. Le Nostromo dérive dans l'espace. On sent que le gars derrière la caméra est fan de la saga. Sur le plan visuel ça tient la route sans pour autant effleurer le savoir-faire de Scott, Cameron et Fincher. Disons que c'est du travail bien fait. Et c'est déjà pas mal.
On ne voit pas le temps passer. L'univers créé par Alvarez et Sayagues (planète minière abandonnée, plans dans l'espace) est travaillé. Globalement, tout cela est réjouissant. De même que les multiples scènes d'horreur pures que le film nous propose. Difficile parfois de ne pas tourner la tête ou fermer les yeux tant c'est horrible !
2 limites à Romulus qui, pour moi, n'en font pas un grand film. Pas un truc inoubliable. La première, c'est que ça reste un film de fan pour les fans. On guette ici ou là les multiples clins d'oeil aux oeuvres précédentes. Les références sont nombreuses. Ca manque de personnalité, d'inventivité. Il n'y a pas un univers nouveau. Des surprises multiples. On surfe sur la vague comme les derniers Scream le font avec l'oeuvre de Wes Craven. Ensuite, et c'est lié au premier point : je trouve la fin ratée. Beaucoup trop repompée sur la fin de Résurrection de Jeunet. Depuis Rosemary's Baby, Zombie de Romero et tant d'autres, on sait que lorsqu'une nana est enceinte dans un film d'horreur, la suite sera glauque. Grande déception de voir comment c'est utilisé dans les 15 dernières minutes du film. Petite déception donc même si l'ensemble reste solide et réjouira beaucoup de fans.
 
Flo : 3,5/5
 
Comme tout le monde je pense, je n'en peux plus des biopics. Et pourtant ! Florence Arthaud, quelle vie incroyable ! Quel parcours. Quelle fin tragique. Le film est habile, malin. Il ne cherche pas à respecter les codes du biopic (enfance, famille, up & down, musiques de fond, séquences émotions, vieillissement forcé, maquillage à outrance, fin larmoyante, toute cette recette éculée qu'on connait par coeur). Au contraire ''Flo'' tente de percer le mystère Arthaud. Savoir ce qui se cache derrière cette sportive exceptionnelle, à la force de caractère rarissime. C'est une vraie réussite due en partie à la composition remarquable de S.Caillard.
 
Rien à perdre : 2/5
 
Virginie Efira est, comme toujours, formidable dans ce film social plutôt plombant, longuet et finalement assez pénible à suivre. Je n'ai pas retrouvé la magie de drames récents français que j'avais adorés (la vraie famille). Et comme le sujet-même du film se rapproche de mon job, j'ai eu l'impression de faire des heures sup'.
 
Soudain seuls : 4/5
 
Thomas Bidegain est un grand cinéaste auteur notamment de l'excellent ''Les Cowboys'' dans lequel un personnage interprété par François Damien partait à la recherche de sa fille radicalisée. ''Soudain seuls'' est très différent. Unité de lieu. De Temps. 2 personnages. Un couple fait escale sur une île en Antactique. Les choses se gâtent très vite. Leur seul objectif : la survie. Le temps passe très lentement (pour eux, pas pour nous) et les voilà contraints de se livrer, se supporter, s'entraider. Ou pas. Le suspense est total, le film est une pure réussite bien que, ici ou là, on puisse discuter du réalisme et de la crédibilité de quelques scènes. Lellouche et Thierry sont formidables.
 
Argylle : 0/5
 
Matthew Vaughn, réalisateur des Kingsman et de Kick-Ass est de retour avec une nouvelle fantaisie mêlant action, humour, couleurs pétaradantes, vannes téléphonées, coups de feu, poursuites, rebondissements, le tout pendant 2h15 jusqu'à l'épuisement. Je déteste tous ses films sauf Layer Cake et son étonnamment bon X-Men Le Commencement. Sans surprise, cette comédie d'espionnage ne m'a jamais intéressé. Et, visuellement, j'ai trouvé ça extrêmement laid. Ca dégueule de numérique. Même le chat est numérique ! Film en toc.
 
Boxcar Bertha : 4,5/5
 
Une découverte pour moi. Je pense que c'était le seul film de la filmographie de Scorsese que je n'avais jamais vu. C'est, en outre, son tout premier film si je ne dis pas de bêtise. J'ai adoré. C'est vivifiant, romanesque, libre et sauvage. Pendant la Grande Dépression dans l’Arkansas, Bertha et son grand ami Bill Shelly deviennent des pilleurs de trains. Les flics sont à leurs trousses. Ils vont de rencontre en rencontre. C'est ultra court, ce qui nous change des derniers films du réalisateur que j'ai trouvé interminables, tout est dit en 1h25 et pourtant il se passe 1000 choses. Grand film.
 
Lune rouge : 0/5
 
J'ai un énorme faible pour les séries B policières, les nanars débiles, surtout s'ils datent des années 80-90. Par exemple ''Malice'', ''Sang chaud pour meurtre de sang froid'', ''Sliver'', ''Piège en eaux troubles'' et des centaines d'autres. Mais alors là, même avec la meilleure volonté du monde, impossible de tenir jusqu'à la fin de ''Lune rouge''. C'est nul mais nul .... atroce .... tout y passe .... l'histoire d'amour stupide, les rebondissements foireux, les dialogues navrants, les personnages caricaturaux, ça n'a aucun sens. Ce pauvre flic manipulé par une jolie fille qu'il vient de rencontrer et pour laquelle il sacrifie tout, alors que tout clignote autour de lui pour le prévenir de l'arnaque, c'était vraiment une crotte.
 
Dernier domicie connu : 3,5/5
 
Celui-ci, je ne me rappelais pas l'avoir vu. Bon film, bien mené. Le duo Ventura/Jobert fonctionne bien. On échappe un peu aux clichés parce que Lino Ventura sourit, se livre parfois, il lui arrive même de rougir. Marlène Jobert, elle, sautille partout, et son personnage assure quand il le faut. C'est une belle surprise parce que les 20 premières minutes sont terribles de misogynie et il aurait été compliqué de maintenir 1h45 sur ce ton-là. Par exemple quand Lino Ventura est agréablement surpris par les compétences de sa nouvelle partenaire, il la regarde de haut puis lui dit ''mais c'est qu'il y en a là-dedans !'' en touchant son front. Et à peu près tous les personnages interrogés font des remarques sur le physique de la flic. Ensuite, ça se calme. L'intrigue avance. Solide. Nerveuse. Une réussite.
 
Une année difficile : 4/5
 
On m'en avait dit beaucoup de mal. Donc je n'en attendais rien. J'ai passé un excellent moment. J'ai trouvé les dialogues parfaitement ciselés et les acteurs au diapason. Les personnages sont attachants et même si ça frôle sans cesse les stéréotypes, comme toujours avec Toledano/Nakache, c'est pour moi l'un de leurs meilleurs films.
 
Vincent doit mourir : 4/5
 
Fortement inspiré du cinéma de genre, des films de Romero mais aussi de ''Phénomènes'' de l'excellent M.Night Shyamalan, ''Vincent doit mourir'' est un bon film, audacieux et couillu. Ca fait du bien de voir un peu de fantaisie et de surprises dans ce cinéma contemporain sclérosé et paresseux. J'ai un bémol : j'ai été beaucoup plus emballé par, disons, la 1ere partie du film (spoiler : les premières agressions, la rencontre dans la station-service, la quête d'un chien, la petite fille de la voisine, la fosse sceptique) que par la seconde que je situe à la rencontre de Vimala. Je comprends que Vincent se sente seul, qu'il ait besoin de rencontre, d'échanges, mais - à tout moment - re -spoiler -> Vimala l'agresse, manque de le tuer, il passe à un cheveu à son tour de lui enlever la vie. Et pourtant ils continuent de s'accrocher l'un à l'autre, se voir, se menotter, comme s'ils ne pouvaient pas se séparer alors qu'ils se connaissent depuis 2 jours. J'aurais trouvé ça beaucoup plus fort, plus émouvant, s'ils se connaissaient et s'aimaient depuis toujours et étaient en couple depuis 20 ans. Là j'ai vraiment eu du mal à y croire.
 
La demoiselle et le dragon : 2/5
 
Produit Netflix. On voit immédiatement là où il essaie de se caler, entre les grands films d'aventure-fantasy à la Hobbit et Game Of Thrones. Le problème c'est que la série osait des choses radicales, violentes, sans parler des scènes de sexe très crues alors que ''la demoiselle et le dragon'' est incroyablement lisse et calibré pour plaire aux enfants et adolescents avant tout. N'ayant malheureusement plus l'âge requis, j'ai logiquement rejeté l'oeuvre dont je retiens tout-de-même quelques scènes spectaculaires réussies, dommage qu'elles se noient dans un océan d'effets spéciaux / de numérique dégueu.
 
Breakdown : 4/5
 
Revu ce petit bijou de suspense, d'action, de paranoïa avec Kurt Russell, basé sur une histoire vieille comme le Monde : une route isolée, une panne, une mauvaise rencontre. Kurt Russel est formidable dans le rôle principal, l'intrigue est bien ficelée et la fin du film très spectaculaire avec des effets spéciaux ''à l'ancienne'' plutôt impressionnants.
 
12 hommes en colère : 5/5
 
On a revu ce chef d'oeuvre de Lumet. Des années que je ne l'avais pas vu. J'avais oublié à quel point le film est sidérant de génie. Quelle claque ! Quelle intelligence ! Quels dialogues ! Un film à voir et à revoir, à projeter dans les écoles, les collèges, les lycées pour éveiller les consciences et élever intellectuellement ceux qui auront la chance de voir ou revoir cette brillante réflexion sur l'âme humaine.
 
Second tour : 1/5
 
J'adore Dupontel et plus le temps passe, plus j'aime ses films. Et puis ''second tour'' est arrivé. Fable politique, plutôt drôle au départ, le film s'enlise au fil des minutes. Je me suis terriblement ennuyé. J'ai trouvé qu'il y avait un problème de rythme mais aussi un problème de scénario, Dupontel semblant hésiter entre le coté folklo-comique-absurde-TerryGilliamesque et la critique au vitriol d'un milieu corrompu désespérant.
 
Il était une fois un flic : 3/5
 
Une découverte pour moi. Une comédie policière menée par Lautner écrite à 4 mais avec un certain Francis Veber -> C'est vraiment bien mené, drôle. Voir ce flic infiltré dans une affaire criminelle se coltiner une fausse famille, femme et enfant, et en baver bien plus avec le gamin qu'avec les truands est savoureux.
 
One Love : 1/5
 
C'est le 20 000eme biopic qui sort depuis 10 ans. C'est une recette renouvelée à l'infini. Avec toujours les mêmes scènes, toujours le même rythme, toujours la même approche. C'est un produit calibré. Pas une oeuvre d'art. Et Bob Marley aurait mérité bien mieux que ce navet. 1 étoile pour les acteurs et 2, 3 scènes musicales.
 
Inestimable : 3,5/5
 
J'ai beaucoup de tendresse pour la bande d'Eric Fraticelli qui tente, film après film, de reprendre le flambeau là où les Inconnus l'ont laissé il y a plusieurs décennies mais en version ''Corse''. Didier Bourdon fait le lien entre ces 2 générations d'humoristes. ''Inestimable'' n'est pas le meilleur film de la bande. C'est même plutôt inégal mais le capital-sympathie est tel que j'ai envie de défendre le film.
 
Le secret : 2/5
 
Du cinéma atypique, ultra audacieux tant la forme que le fond. C'est d'une liberté folle dans l'écriture. Je mentirais si j'affirmais que j'ai adoré, d'autant que je l'ai vu le même jour que ''sans mobile apparent'' (que j'ai adoré). Mais j'ai apprécié l'aspect strictement atypique (le démarrage en prison, la scène courte sur Paris, l'accueil à la montagne de ce couple farfelu), les ruptures dans le scénario et le mystère entourant le personnage principal joué par Trintignant.
 
La faille : 3,5/5
 
Vu pour la 2eme fois récemment. J'avais complètement oublié la 1ere vision et le rebondissement final. On a bien accroché. Ryan Gosling avec ses mimiques et son air de de chien-battu amène un côté légèrement burlesque fort agréable. L'intrigue policière est un peu farfelue mais plaisante.
 
Présumé innocent : 3,5/5
 
Il fut un temps où Harrison Ford multipliait les polars et thrillers plus ou moins digestes, de ''Air Force One'' à ''Danger immédiat'' en passant par ''Jeux de guerre'', les excellents ''Frantic'' et ''le fugitif''. Et puis, au milieu de ces sorties : ''présumé innocent'' d'Alan J.Pakula qui n'est pas n'importe qui. On a revu le film cette semaine. Difficile d'en dire du bien ou du mal sans spoiler mais disons, puisqu'à peu près tout le monde l'a vu j'imagine, que nous pourrons nous accorder sur un truc : soit le rebondissement final avec le marteau est nullissime et pas crédible une seule seconde, soit les flics du film sont les pires teubés que la Terre ait portée. Et c'est bien tout le problème du film, par ailleurs plutôt bien mené : quand tout repose sur un mystère (qui a tué ? Le personnage principal est-il coupable ? ) et que la réponse nous est donnée dans les 5 dernières minutes via un élément scénaristique totalement tiré par les cheveux, c'est un souci. Dommage parce que j'aime plutôt le film.
 
Sans mobile apparent : 4/5
 
Remarquable polar. Les cadavres s'entassent. Le flic (Trintignant dans l'un de ses meilleurs rôles) ne comprend pas le lien entre les victimes. Et soudain tout devient plus clair. Mais qui tue et pourquoi ? C'est rondement mené, très précis, le scénario est ''clinique'' ce qui rend l'enquête passionnante. Les personnages secondaires sont fantastiques. C'est aussi le témoignage d'une France qui n'existe plus. C'est dingue de voir à quel point tout a changé. Ca donne au film un charme supplémentaire.
 
Inside : 2/5
 
Un cambrioleur est piégé à l'intérieur d'un appartement luxueux. Il faut d'emblée accepter l'idée, peu crédible, qu'il n'a aucun moyen de communiquer avec l'extérieur pour, ensuite, tenter de s'accrocher au concept le plus élémentaire : 1 seul personnage. 1 appartement. La mort qui rôde s'il n'arrive pas à s'en échapper. Willem Dafoe, acteur phénoménal, porte le film, inégal, sur ses épaules.
 
La zone d'intérêt : 5/5
 
Immense film, extrêmement intelligent qui m'a bousculé, parfois ennuyé, mais a fini par tout emporter par sa subtilité. Il faut relire Johann Chapoutot pour comprendre à quel point ''la zone d'intéret'' parle moins du nazisme que de son héritage dans le monde du travail moderne. Dans n'importe quelle entreprise de France on utilise le même vocabulaire que dans l'Allemagne nazie : organisation, rendement, productivité, quotas. On remplit ses objectifs et on obéit à ses chefs. Comme les Nazis. Et si Jonathan Glazer (spoiler) termine son film par des agents de nettoyage dans le musée d'Auschwitz c'est tout simplement parce que, depuis la première minute, il nous parle précisément de ça : du capitalisme forcené, du rendement, de la productivité, de l'organisation du travail et de ce qui en découle : enrichissement, consommation (les scènes de repas gargantuesques) et bien-sûr propriété. Etre propriétaire d'une grande et belle maison, c'est de ça dont parle le film. Et c'est absolument génial. Pénible, ennuyeux parfois mais totalement génial. Bégaudeau en parle ici et c'est très intéressant à suivre, je conseille. https://soundcloud.c...a-zone-dinteret

« Les Hommes sont tous coupables Monsieur Mattéi ! Ils viennent au monde innocents mais ça ne dure pas ! Tous coupables »


#5155 Styg

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Posté 15 novembre 2024 - 09:58

Merci pour ses retours, je me permets juste de corriger (mon côté un peu tatillon), pour "un homme en fuite" il s'agit de Bastien Bouillon et non Pascal ;)
Après il s'agit des goûts et des couleurs, mais j'ai préféré comme comédie "chasse gardée" à "Cocorico" dont j'ai trouvé les dialogues et situations un peu forcés et qui m'ont fait moins rentrer dedans que pour "chasse gardée".

Sinon de mon côté dernièrement j'ai vu "l'affaire Nevenka" très bon film espagnol sur le premier cas de condamnation d'un homme politique en Espagne pour harcèlement et harcèlement sexuel, qui montre également la mécanique de broyage de la victime.
Bien aimé également "Here" de Zemeckis, dont j'ai du mal a comprendre les retours négatifs, j'aime le concept du film et suivre les différentes époques, et le dernier tiers du film est vraiment émouvant.
"Juré n°2" le dernier Clint Eastwood, on pourra dire que ce n'est pas son meilleur film, mais pour un dernier film (enfin normalement, on ne sait jamais avec Clint) il signe un film de procès efficace, qui questionne surtout l'aspect moral et les convictions de ses personnages, le casting est impeccable et le film efficace.

#5156 Tool78

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Posté 15 novembre 2024 - 10:28

Merci pour ses retours, je me permets juste de corriger (mon côté un peu tatillon), pour "un homme en fuite" il s'agit de Bastien Bouillon et non Pascal wink.png
Après il s'agit des goûts et des couleurs, mais j'ai préféré comme comédie "chasse gardée" à "Cocorico" dont j'ai trouvé les dialogues et situations un peu forcés et qui m'ont fait moins rentrer dedans que pour "chasse gardée".

Sinon de mon côté dernièrement j'ai vu "l'affaire Nevenka" très bon film espagnol sur le premier cas de condamnation d'un homme politique en Espagne pour harcèlement et harcèlement sexuel, qui montre également la mécanique de broyage de la victime.
Bien aimé également "Here" de Zemeckis, dont j'ai du mal a comprendre les retours négatifs, j'aime le concept du film et suivre les différentes époques, et le dernier tiers du film est vraiment émouvant.
"Juré n°2" le dernier Clint Eastwood, on pourra dire que ce n'est pas son meilleur film, mais pour un dernier film (enfin normalement, on ne sait jamais avec Clint) il signe un film de procès efficace, qui questionne surtout l'aspect moral et les convictions de ses personnages, le casting est impeccable et le film efficace.

ah oui très juste, tu fais bien de me corriger.

 

Superbe film ''un homme en fuite'', j'ai adoré ! Ca m'a rappelé ''3 jours et une vie'', magnifique !

 

L'affaire Nevenka, je me le note.

 

''Juré numéro 2'' pas encore vu, mais il me tente beaucoup. J'ai d'excellents retours de mes potes cinéphiles.


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Posté 15 novembre 2024 - 10:37

"Here", j'ai cru comprendre qu'il était décrié, mais dans le même temps, je ne lis de mon côté que des commentaires émerveillés.
J'assume ma nostalgie et mon cœur de guimauve, mais Zemeckis est à mes yeux l'un des poètes des temps modernes, son regard sur le monde touche toujours à quelque chose de merveilleux et de doucement enfantin, et j'imagine très bien ce que doit donner ce film que je tenterai d'aller voir.

Je n'ai pas pu prendre le temps de lire la liste de Tool - je le ferai - mais je crois constater qu'il n'a toujours pas vu "Past Lives". On a exilé des gens à Cayenne pour moins que ça.
"Hé camarade, si les jeux sont faits, au son des mascarades on pourra toujours se marrer !"

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Posté 15 novembre 2024 - 10:48

"Here", j'ai cru comprendre qu'il était décrié, mais dans le même temps, je ne lis de mon côté que des commentaires émerveillés.
J'assume ma nostalgie et mon cœur de guimauve, mais Zemeckis est à mes yeux l'un des poètes des temps modernes, son regard sur le monde touche toujours à quelque chose de merveilleux et de doucement enfantin, et j'imagine très bien ce que doit donner ce film que je tenterai d'aller voir.

Je n'ai pas pu prendre le temps de lire la liste de Tool - je le ferai - mais je crois constater qu'il n'a toujours pas vu "Past Lives". On a exilé des gens à Cayenne pour moins que ça.

whistling.gif

 

''past lives'' figure en bonne place sur la liste des trucs que je veux absolument voir mais je n'ai pas réussi à le choper jusque là, j'attendais donc qu'il passe sur canal plus pour le voir. Et si je ne dis pas de bêtise, il vient d'arriver la semaine dernière sur My Canal !

 

Je vais essayer de le voir ce week-end, tiens. Et je viendrai donner ici mon sentiment sur le film.

 

Edit : je viens de lire qu'il était sur MyCanal bien avant ?!?!?! Si oui, j'ai merdé !


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#5159 John Locke

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Posté 15 novembre 2024 - 10:50

Je ne sais pas, j'avoue être vieux jeu et être resté sur DVD (j'en ai 4000 ...)
"Hé camarade, si les jeux sont faits, au son des mascarades on pourra toujours se marrer !"

#5160 Styg

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Posté 15 novembre 2024 - 10:53

Pour "Here" je pense que c'est le partie pris du film qui rebute (peut être plus les spectateurs que les critiques d'ailleurs, si j'en crois AlloCiné), le fait de passer toutes les époques avec un simple plan fixe. C'est un concept, celui du roman graphique dont il est issu, que je trouve bien maîtrisé par Zemeckis




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