Ca va
Je me prépare à faire mon retard aussi sur certaines séries, films et livres
Posté 17 mars 2020 - 12:33
Ca va
Je me prépare à faire mon retard aussi sur certaines séries, films et livres
Posté 17 mars 2020 - 14:17
Les chaînes OCS Orange sont gratuites jusqu'à la fin du mois.
Posté 17 mars 2020 - 15:20
J'avais promis à luigikad une liste de séries à voir, selon moi. Je me suis rendu compte que si je souhaitais détailler un peu le pourquoi du comment, cela me prendrait un temps fou (même en confinement). Alors nous procéderons par salves
Je vous livre la première, en essayant de balayer un certain nombre de genres, pour que chacun puisse éventuellement se retrouver. J'ai précisé quel était le diffuseur (notamment si c'est sur Netflix ou non, moi je n'ai ni Amazon, ni OCS donc pas d'avis sur les séries dont elles sont les diffuseurs), le nombre d'épisodes en fonction de vos envies (si vous voulez vous lancer dans un truc costaud ou plutôt picorer) et si elles sont terminées ou en cours, en précisant toujours ce que cela implique ou non de frustration.
Bien sûr, c'est tout-à-fait personnel, et je ne prétends pas développer ici une interprétation universelle. Certains auront sans doute vu des séries dont je parle et n'en auront pas la perception, mais mon but est de brosser un éventail assez large pour que vous puissiez taper dans vos centres d'intérêt, avec la mise en avant de ce que je juge être les points forts.
J'ai évité d'évoquer ici des séries à très grands succès (à quelques exceptions), mais je viendrai peut-être par la suite aux grands classiques.
J'espère en tout cas sincèrement que vous y trouverez votre bonheur pour vous occuper l'esprit dans les prochaines semaines, et que l'une ou l'autre saura éveiller votre curiosité et, surtout, votre plaisir.
THE WIRE (« Sur écoute », 60 épisodes, HBO, terminée)
Elle est devenue culte, souvent citée dans les tops consacrant les meilleures séries, mais elle reste assez méconnue du grand public. Une fresque gigantesque de la sociologie de Baltimore et de ses habitants, les tragédies des citoyens ordinaires broyés par des structures macroscopiques occultes et violentes (police, trafic de drogue, syndicats, médias, éducation etc.) sous forme d'enquêtes, qui se garde systématiquement de porter un jugement sur la faute des uns et des autres, et laisse le spectateur maître de son interprétation. C'est très, très fort même si très sombre. Elle mérite d'être vue.
WHEN THEY SEE US ("Dans leur regard", 4 épisodes, Netflix, terminée)
Série qui a eu un vaste écho l'été dernier. Elle basée sur l'histoire vraie des "cinq de Central Perk", cinq adolescents noirs accusés à tort de viol et de tentative de meurtre en 1989, à l'époque où Central Park était un coupe-gorge. La série prend le parti subjectif de nous plonger dans la psyché adolescente de jeunes afro-américains accusés d'un crime qu'ils n'ont pas commis. C'est absolument parfait de ce point de vue, puisque le niveau d'empathie que l'on développe pour ces jeunes est d'une puissance rare. On frôle les larmes à plusieurs moments, on vit en eux, et on souffre avec eux. Bien sûr, le show se veut une critique dévastatrice du système judiciaire américain, surtout lorsqu'il s'agit d'accabler la population noire. Le parti pris manichéen a bien sûr enclenché quelques critiques. Elle doit être vu en toute conscience de cet élément.
SEVEN SECONDS (10 épisodes, Netflix, terminée)
Dans la continuité, c'est une série beaucoup moins connue, qui traîne dans les bas-fonds de Netflix, mais qui vaut sans doute autant le coup d'oeil. La thématique est semblable, mais fictionnelle cette fois. Un flic de Jersey City fauche un ado noir en vélo. Son supérieur lui ordonne de fuir, la police couvrira l'accident. De là découle pour le spectateur une plongée dans l'omerta des pouvoirs publics (police et justice) face aux violences policières à l'encontre des Noirs. La grande force de cette série, c'est qu'elle interroge les zones grises (un peu comme « The Wire ». Il n'y a aucun parti binaire. Ni bons, ni méchants, tout le monde est en réalité prisonnier de sa condition déterminée et tous leurs actes sont dictés par ces forces qui les dépassent. Même le pire des salauds parvient à un moment à susciter l'empathie. Certains passages sont bouleversants, la réalisation est léchée et l'interprétation extrêmement juste.
BLACK MIRROR (22 épisodes, Channel 4 puis Netflix, anthologie, en cours)
C'est l'un des grands chef d'oeuvre de ces dernières années. Elle est incontournable, aussi belle que terrifiante. Elle aborde la question des nouvelles technologies (aussi bien numériques qu'industrielles) nous présentant ce que pourrait être notre futur, dans un an comme dans cent, si nous n'étions pas vigilants. Chaque épisode se regarde indépendamment les uns des autres, même s'il y a des liens entre eux, des clins d'oeil, des mises en abîme. Certains épisodes sont suffocants, certains démoralisent clairement, d'autres sont lumineux et frappent au cœur. Je pense bien sûr à « San Junipero » qui, à lui seul, est l'une des grandes œuvres d'art de ce début de siècle.
YEARS AND YEARS (6 épisodes, BBC One, terminée)
A elle seule, elle pourrait être considérée comme un épisode spécial de Black Mirror, abordant l'histoire d'une famille britannique dans l'Angleterre post-Brexit jusqu'aux années 30, déployant une grande fresque politique et sociale dans un monde rongé par les désastres identitaires et technologiques qui se croisent et s'entremêlent. Tout notre visionnage s'accompagne de la sensation que l'histoire tape juste. Tout semble réaliste, palpable, donc d'autant plus pétrifiant. Elle se consomme vite et bien.
DEAD SET (5 épisodes, E4, terminée)
Première série de Charlie Brooker, créateur de Black Mirror, dans un autre genre, celui du zombie horror, mais abordant déjà l'obsession des gens pour les écrans. On est en 2008, les émissions de télé-réalité d'enfermement sont encore à la mode, la Grande-Bretagne sombre sous une attaque zombie. Un seul lieu résiste, ignorant totalement ce qui se joue : le Loft. Brooker a poussé le réalisme jusqu'à faire jouer la Benjamin Castaldi anglaise dans son propre rôle. L'histoire est haletante, rythmée, effrayante, et on se prend au jeu très vite.
LOST (121 épisodes, ABC, terminée)
C'est la série qui m'a le plus marqué à titre personnel donc je suis bien obligé de l'évoquer dans le cas où certains ne l'auraient pas vue. Elle présente deux volets : celui du divertissement pur, déroulant une fiction à rebondissements permanents bien foutue ; celui de l'oeuvre pataphysique et philosophique, qui va creuser beaucoup plus loin au fond de chacun des spectateurs. Celui qui ne cherche que le divertissement risque forcément d'avoir le tournis, parce que des cohérences et des frustrations peuvent apparaître. Celui qui accepte de se laisser porter par le chemin que lui tracent les showrunners peut y puiser une force spirituelle comme la télévision l'a rarement permis. Forcément, elle pâtira de ne pas avoir été vue au moment de sa diffusion, puisque l'attente créait une ébullition rarement générée par un show, que celui qui la regardera aujourd'hui ne retrouvera pas.
THE LEFTOVERS (28 épisodes, HBO, terminée)
Dans la continuité de LOST (c'est Damon Lindelof, showrunner de cette dernière qui est aux manettes), « The Leftovers » creuse l'idée du manque et de la détresse émotionnelle, créée ici par la disparition soudaine et inexpliquée de 2% des habitants de la planète. On sort de la série type plateau télé que l'on regarde pour l'alignement de cliffhangers, et entrons dans une fiction que certains pourraient juger un peu lente et emphatique mais pour générer avec élégance et originalité une puissance émotionnelle rarement atteinte, dès lors que l'on se laisse porter. Lindelof, chagriné par les critiques acerbes sur la fin de LOST, explique avec cette série avoir eu l'occasion en 3 saisons de développer ce que celle-ci aurait dû être et qui a été mal comprise.
SIBERIA (11 épisodes, NBC, interrompue)
Ma plus grosse frustration, mais l'un de mes plus grands plaisirs de visionnage. Frustré parce qu'elle a été interrompue au bout d'une saison, laissant l'intrigue en suspens, alors qu'elle bénéficie d'une grosse communauté de fans sur Internet et qu'elle n'a jamais été annulée officiellement. C'est une série conceptuelle mettant en scène une sorte de Koh-Lanta en Sibérie, filmée exactement comme le serait l'émission jusqu'à ce que des événements tragiques viennent se succéder et que le jeu laisse place à des menaces réelles qui contraignent les participants à une survie réelle en pleine forêt sibérienne. Vraiment, elle se dévore, elle crée l'angoisse avec pertinence, elle suscite le désir d'en savoir plus … mais bien sûr, il y aura cette frustration à la fin de ne pas en savoir davantage. A moins d'un miracle, un jour.
PARKS AND RECREATION (125 épisodes, NBC, terminée)
Sitcom pour sortir des incontournables « Friends », « Seinfeld » ou « How I Met Your Mother ». Elle montre le quotidien des membres d'un département de mairie parcs et loisirs, et plus précisément les ambitions de l'une d'entre elles. Galerie de personnages loufoques, dont certains sont devenus cultissimes (Ron Swanson a de nombreux mèmes et GIF sur le net, ou Tom Haverford), et portrait assez cru de l'Amérique contemporaine. Beaucoup de références à la pop culture qui peuvent (parfois, mais pas trop) perdre les non initiés sur certaines vannes. Elle n'est pas très connue en France mais est incontournable aux US. C'est parfait pour débrancher et vous marrer.
BROOKLYN NINE-NINE (133 épisodes, Fox puis NBC puis Netflix, en cours)
Autre sitcom pas forcément très connue chez nous mais qui bénéficie d'un beau succès Outre-Atlantique. Elle est le pendant version poste de police de « Parks and Recration », basée sur les mêmes ressorts humoristiques, avec un groupe de personnages aux traits de caractère volontairement caricaturaux, qui nous assurent un vrai moment de plaisir.
Je mettrais ces deux séries sur un pied d'égalité. Elles sont des valeurs sûres pour quiconque cherche ce format de série.
BETTER CALL SAUL (44 épisodes, AMC puis Netflix, en cours)
Ceci m'évite de rappeler que « Breaking Bad » est un chef d'oeuvre qu'il vous FAUT regarder si vous ne l'avez pas vu. Ici, c'est sa petite sœur, un spin-off qui se concentre sur la vie antérieure de Saul, l'avocat véreux de la série. Je la considère pour ma part comme la suite directe de « Breaking Bad » : la réalisation, la narration, le rythme sont les mêmes. Les recettes sont identiques et fonctionnent avec la même efficacité. Elle est un poil (mais vraiment un petit poil) en-dessous de sa prédécesseure qui est un bonheur descendu du ciel, mais cela suffit à en faire une très grande série. Peut-elle se regarder sans avoir vu « Breaking Bad » ? Honnêtement, non. Les références directes et indirectes sont omniprésentes. Peut-on ne pas la regarder si on a aimé « Breaking Bad » ? Non, parce que vous vous passeriez d'un plaisir certain.
PRISON BREAK (90 épisodes, FOX puis Netflix, terminée)
Pourquoi citer une série dont 68 des épisodes sont des purges absolues ? Parce qu'il en reste 22, ceux de la première saison, qui feront passer un formidable moment aux fans des fictions à suspense, dans la lignée des grands films d'action des années 80 et 90 au charme si particulier. Je me souviens avoir regardé cette saison en 2006 en 24h alors que l'on était encore dans le format classique des saisons à 22/24 épisodes de 40 minutes. On regarde les mains moites et avec l'incapacité à la stopper l'histoire de cet homme qui se fait incarcérer pour aider son frère placé dans le couloir de la mort à s'évader d'une prison. Aucun réalisme, aucune profondeur sociologique particulière, du divertissement pur et assumé, au récit parfaitement écrit et contrôlé le temps de cette première saison. Vous pourrez pousser jusqu'au milieu de la saison 2 qui fut écrite dans l'idée que la série comporterait deux saisons. Face au succès, celle-ci a été prolongée et l'histoire modifiée, clairement pour le pire. La suite est un désastre. Vous vous arrêterez sans regret quand ça vire au grand guignol mais aurez apprécié l'intensité des 30 premiers épisodes.
EPITAFIOS (26 épisodes, HBO Latin America, terminée)
Série argentine totalement méconnue mais diablement bien foutue pour ceux qui aiment les chasses de serial killers et sont sensibles à l'ambiance de « Seven », notamment. Elle est glauque et oppressante, réalisée sans d'immenses moyens et, pourtant, la narration et la réalisation sont au niveau. Le suspense tient sur l'ensemble de la première saison (13 épisodes), montant crescendo, autour de l'histoire d'un tueur en série qui élimine tour à tour les protagonistes responsables à ses yeux de la mort de quatre adolescents tués accidentellement quelques années plus tôt. Oeuvre de genre très bien maîtrisée qui mérite d'être vue. Je précise que je n'ai pas vu la saison 2 mais qu'elle est indépendante de l'histoire de la première.
BROADCHURCH (24 épisodes, ETV, terminée)
Un peu plus connue, là aussi pour les adeptes d'histoires policières. Le jeune enfant Danny est assassiné et laissé pour mort sur la plage d'un petit village côtier britannique. On suit l'enquête de deux flics plongés dans les méandres des secrets des habitants qui s'entrecroisent et révèlent petit à petit la nature du drame qui s'est joué. L'idée est simple, le concept vu et revu, mais cette série brille et se démarque par la qualité d'écriture de son histoire qui la rend en réalité bien plus complexe qu'au premier abord et, par conséquent, d'une efficacité redoutable. Elle se suit avec intensité et plaisir. Je n'ai cependant vu que les deux premières saisons.
SLASHER (24 épisodes, Super Channel puis Netflix, anthologie, en cours)
Pour les fans de genre. Un slasher movie qui s'étend sur 8 épisodes pour 3 saisons à ce jour. Chaque saison est indépendante même si l'on retrouve les mêmes acteurs. Ce n'est en aucun cas un chef d'oeuvre, mais elle atteint parfaitement son objectif, sursauter, voir du gore et deviner qui peut bien être le tueur. Sa touche d'originalité tient du fait que son action se déroule à chaque fois dans un (presque) huis-clos : quelques rues d'une petite ville de banlieue, un chalet de montagne et un immeuble, ce qui permet d'englober l'histoire d'un sentiment d'oppression plus appuyé. Si vous aimez les « Scream », Tobe Hooper, « Souviens-toi l'été dernier » et compagnie, c'est pour vous.
HARPER'S ISLAND (13 épisodes, CBS, terminée)
La grande sœur de la précédente puisque datant de 2009. Elle est (à ma connaissance) la première série de type slasher à avoir été tournée et diffusée. Comme « Slasher », elle est tout-à-fait efficace pour les fadas du genre, reprenant les ressorts classiques : des meurtres ont eu lieu sur une île proche de Seattle il y a quelques années, nous suivons la jeune héroïne en résilience, partie loin de ce tumulte mais qui revient célébrer le mariage de son meilleur ami. Et là, bien évidemment, les meurtres reprennent … Installez-vous, préparez la glacière et les bières, fermez les volets et amusez-vous !
AMERICAN HORROR STORY (103 épisodes, FX puis Netflix, anthologie, en cours)
C'est bien sûr la référence du genre. Beaucoup plus chiadée et esthétique, avec des intrigues bien mieux développées, moins grossières et plus surprenantes. Chaque saison est une histoire indépendante dans une atmosphère renouvelée, avec un casting où l'on retrouve souvent les mêmes acteurs (et quels acteurs, de Jessica Lange à Sarah Paulson en passant par Frances Conroy, Chloë Sevigny, Angela Bassett ou Kathy Bates), déployant une palette d'interprétations extraordinaires. La mise en scène esthétique de l'horreur est ici parfaite. Les saisons sont inégales, mais toujours de qualité. Chacun y trouvera son compte. Je garde une sensibilité toute particulière pour la saison 4 qui met en scène un Freak Show. Cette série se veut également une double lecture : derrière le produit brut de l'horreur, elle cache une analyse acerbe de la société américaine. Cette mise en abîme a été particulièrement efficace à mes yeux dans cette saison qui mettait en lumière les laissés pour compte, les « freaks » qui ne sont finalement pas toujours ceux que l'on croit.
AMERICAN CRIME STORY (19 épisodes, FX puis Netflix, anthologie, en cours)
Même créateur que « American Horror Story », Ryan Murphy, mais s'attaquant cette fois aux grandes histoires criminelles et judiciaires ayant émaillé les Etats-Unis. La deuxième saison est centrée sur l'assassinat de Giani Versace, la troisième (en production) évoquera l'affaire Monica Lewinsky, mais c'est surtout la première qui vaut le coup d'oeil : elle relate avec fidélité et rigueur l'histoire d'OJ Simpson, le meurtre de son ex-femme Nicole Brown et un ami de celle-ci, ainsi que le procès qui s'en suivit et qui divisa l'Amérique en deux camps, suivant les audiences à la télévision comme des supporters devant un match de foot. On découvre les arcanes de ce procès en plongeant dans la mise en œuvre des stratégies surréalistes d'avocats. Simpson avait composé une véritable dream team avec notamment Robert Shapiro (l'avocat des stars chez qui un simple RDV vous coûte 100'000 dollars), Robert Kardashian (père de, ami d'OJ et qui avouera plus tard avoir eu honte de son acquittement au pénal) et surtout Johnnie Cochran. Celui-ci parviendra à faire de ce procès celui de la police prétendument raciste de Los Angeles, soufflant sur les braises de l'affaire Rodney King encore chaudes, agitant le foulard d'émeutes à venir, et qui deviendra une véritable idole de la communauté noire aux US par la suite (son corps fut exposé au public pendant 2 jours suite à son décès). Série extraordinaire !
Posté 17 mars 2020 - 16:46
Whaou merci pour le boulot
Vu et adoré Dead Set et Sibéria, Lost l'incontournable et même avis sur Prison Break, j'ai tenu bon pour les autres saisons mais ce fut dur après l'excellente première.
Il y en a un paquet qui me bottent!
Posté 17 mars 2020 - 18:01
Merci JL !
Je me permet juste de compléter sur Broadchurch et sa saison 3, qui est une magnifique conclusion de cette série et que j'ai dévoré avec autant de plaisir que la saison 1.
Ici il ne s'agit plus de meurtre comme lors des 2 premières saisons mais du viol d'une mère de famille à une soirée et de la recherche du coupable donc.
Et la série réussi encore une fois à toucher par le traitement humain de ces personnages et de son histoire. D'ailleurs l'histoire est recentrée sur un plus petit nombre de personnages, ce qui donne à mon sens une meilleure lisibilité à la série et permet de bien développer ses caractères.
Et pour finir une superbe conclusion de la série, même si à titre personnel j'aurais aimé retrouvé ses personnages encore une fois.
Posté 17 mars 2020 - 18:12
Posté 17 mars 2020 - 18:44
Les chaînes OCS Orange sont gratuites jusqu'à la fin du mois.
Pas ocs à la demande apparemment.
Posté 17 mars 2020 - 20:07
J'ai maté le 1er épisode de Chernobyl: flippant, écoeurant, énervant, révoltant... Bref à la hauteur de ce à quoi je m'attendais.
Posté 17 mars 2020 - 22:17
Posté 17 mars 2020 - 23:21
Pfffouu !! merci JL. Quel boulot !
869 épisodes. Tu fais comment ?? Tu maitrises le temps ?
Posté 18 mars 2020 - 13:33
J'ai maté le 1er épisode de Chernobyl: flippant, écoeurant, énervant, révoltant... Bref à la hauteur de ce à quoi je m'attendais.
Terminée à l'instant, difficile de trouver les mots, non seulement je la conseille mais elle devrait être diffusée dans le système éducatif.
Autre chose que l'exposé qu'on avait pondu au collège en techno. C'est bouleversant et remarquablement bien expliqué, tant sur le plan technique de l'accident que sur le contexte politique, social et environnemental.
Posté 19 mars 2020 - 12:13
Pour les fans de SF il y a Battle Star Galactica (2004/ terminé) et The Expanse (2015/en cours)
Posté 21 mars 2020 - 19:32
ça fait longtemps mais on en avait parlé The Preacher après 3 plutôt bonnes saisons finit par une 4ème saison qui est une bouse, dommage.
The Witcher commence bien, sinon The Madalorian pour les fans de Star Wars est pas mal.
Et là, je suis sur Zéro,Zéro, Zéro et j'accroche bien. Un peu de Gomorra à grande échelle, je conseille.
E. Judor a mis quelques années à réaliser la suite de Platane, et, je trouve la 3ème saison bien plus drôle que les précédents, perso, ça me fait bien rigoler.
Il est un peu de l'esprit de son personnage de H très hypocrite et plein de mauvaise foi.
Posté 22 mars 2020 - 17:22
Je ne suis pas un énorme fan de séries mais si je dois en citer une je dirais la saison 1 de True Detective. Scénario hyper prenant, McConaughey et Harrelson forment un excellent duo (leur talent n'est plus à prouver cela dit), et c'est très bien mis en scène.
Sinon j'ai récemment fini la série "Take us home" sortie sur Amazon Prime. Elle nous plonge au coeur de la saison 2018-2019 de Leeds United, avec des tas de rebondissements dans un club mythique qui devrait d'ailleurs (sauf accident) (re)monter cette saison en Premier League. Ce qui fait la force de cette série documentaire c'est le mélange des points de vue, on passe de la vision des dirigeants, des joueurs et leur famille, mais aussi celle des supporters. 8 épisodes de 45 min environ, le tout narré par Russell Crowe, je vous conseille vivement cette série.
Je voulais me mettre prochainement à "The outsider", série HBO avec Ben Mendelsohn et Jason Bateman, basée sur un roman de Stephen King. Des avis sur cette série ?
Posté 22 mars 2020 - 17:44
Ah oui ! très bien The Outsider ; mais faut aimer les histoires qui prennent leur temps et pour lesquelles la psychologie des personnages est importante.
Posté 22 mars 2020 - 18:10
Ah oui ! très bien The Outsider ; mais faut aimer les histoires qui prennent leur temps et pour lesquelles la psychologie des personnages est importante.
Ok merci pour ton avis. J'apprécie justement les séries qui prennent le temps de développer les personnages et l'impact des événements de la série sur eux, donc ça devrait me plaire.
Posté 22 mars 2020 - 18:40
J'ai vu 5 séries dans leur intégralité de la liste de John Locke.
- The Wire (sur écoute): je plussoie, un chef d'oeuvre.
- Epitafios: une bonne surprise.
- Prison Break: je nuancerais car je suis allé au bout de la saison 2 avec intérêt même si on sentait que certains ressorts arrivaient au bout.
- Broadchurch: excellent, les trois saisons.
- Lost: très bon mais ça aurait pu être condensé en moins de 6 saisons. On y aurait peut-être même gagné.
Posté 24 mars 2020 - 07:41
Posté 25 mars 2020 - 12:17
J'ai commencé la série norvégienne Magnus hier soir.
Pour ceux qui aiment le loufoque, l'absurde, c'est pour vous. C'est souvent à mourir de rire.
C'est l'histoire d'un flic norvégien, un raté, qui construit des commodes-robots pour espionner, chez lui g"nie et bêtise cohabitent allègrement ; il est mis de côté dans son commissariat, mais à qui on va confier l'enquête sur un meurtre et une disparition. Il se voit accompagner d'un flic suicidaire (mais qui se loupe lamentablement à chaque fois).
Série diffusée sur Serie Club, 6 épisodes de 30' environ.
Posté 25 mars 2020 - 19:43
Posté 27 mars 2020 - 00:55
J'ai terminé Harper's Island. J'ai eu peur avec les 2 premiers épisodes qu'on soit en pleine série-cliché pour ados mais on se prend vite au jeu et on passe finalement un agréable moment. Les fans du genre "Souviens toi l'été dernier" (que je ne suis pas forcément) apprécieront , malgré de nombreuses incohérences et quelques personnages agaçants. Sans parler du fait qu'on est en plein sketch de Jean Marie Bigard, pour ceux qui connaissent.
Beaucoup de rebondissements (trop?), du suspens, une bonne intrigue, bref, un jeu de massacres avec un rythme soutenu. J'ai été un peu déçu par la fin qui n'est pas au niveau du reste, je trouve d'ailleurs le format un peu long pour ce genre, il n'aurait pas fallu plus d'épisodes. Après, les fans de slashers pensent peut être le contraire...
Pour finir, certains acteurs/actrices valent le coup d'oeil. Voilou.
Petite pause série, j'hésite pour la prochaine entre Epitafios et The Leftovers.
Posté 28 mars 2020 - 10:37
J'ai commencé Watchmen, et bien accroché, réalité alternative, dystopie dans laquelle les suprémacistes blancs sèment le chaos aux Etats-Unis.
Un peu de fantastique, d'univers DC, des personnages bien trempés et décalés...
Posté 29 mars 2020 - 22:44
Posté 14 avril 2020 - 22:30
Je viens de regarder The Good Lie, émouvant, dur, drôle parfois, avec l'excellente Reese Witherspoon. Pas très récent, 2014, je le conseille 1000 fois.
Synopsis:
"Inspirée de faits réels, l'histoire incroyable de 4 orphelins, rescapés d'une attaque de leur village au Soudan. Ils parcourent près de 1000 kilomètres à pieds pour rejoindre un camp de réfugiés des Nations Unies et survivre. 10 ans plus tard, devenus adolescents, ils gagnent le droit d'immigrer aux Etats-Unis à la suite d'un tirage au sort. Commence pour eux une nouvelle aventure, extraordinaire, dans un monde inconnu et surprenant, marquée par la rencontre d'une femme exceptionnelle qui les aidera à retrouver un sens à la vie."
Posté 15 avril 2020 - 17:07
Perso, Breaking bad est un chef d'oeuvre, ce qu'il faut d'action, rebondissements en cascades, .... Better call Saul est dans la même lignée, je préfère à Breaking bad mais les intrigues valent leur pesant de cacahuètes ! Par contre, El camino, j'ai moins accroché...
Posté 15 avril 2020 - 22:24
Est-ce que parmi les abonnés de Netflix ici présents certains ont regardé Tiger King (Au royaume des fauves en VF) ?
Quand la réalité dépasse la fiction, un mélange entre documentaire, Strip-Tease et Faites entrer l'accusé, le tout à la sauce redneck, c'était fantastique et surréaliste par moments.
Posté 16 avril 2020 - 15:54
Posté 17 avril 2020 - 10:22
Posté 19 avril 2020 - 11:56
Je ne me suis toujours pas remis de l'oraison funèbre
Posté 19 avril 2020 - 20:21
Je ne sais pas si on a déjà parlé de "The english game", ici.
Belle recension de la part de Jérôme Leroy - le romancier qui aime le foot, pas le footballeur qui aime sûrement les romans.
https://www.causeur....7loHyw2e_ZEx0m0
Samuel Laurent est un âne (Petite-fille de Madame Cristina)